Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Réseau Marathon Chinchilla

Sous-officier depuis 1932 au 1er régiment de chasseurs d'Alençon, Maurice Gainche prend part à la campagne de France comme adjudant au groupe de reconnaissance divisionnaire n°40 (GRDI 40). En ligne dès décembre 1939, cette unité devait décrocher de la ligne Maginot le 5 mai pour reprendre, le 10 mai, une action retardatrice et freiner l'avance de l'envahisseur. Maurice Gainche s'illustre particulièrement au cours des journées des 12 et 13 mai et du 12 juin comme l'attestent ses deux citations.

Démobilisé, il est successivement employé à la mairie d'Alençon et à la direction départementale du Ravitaillement général.

Alors que les premiers réseaux de Résistance se forment et recherchent des agents connaissant les transmissions, Maurice Gainche est contacté en octobre 1942 par Alain Nicot, demeurant au Mans et qui a servi, comme lui, au sein du GRDI 40. Devenu " Illa 10 " ou encore " Le Danseur " au sein du réseau Marathon-Chinchilla, Maurice Gainche, auquel s'est associé son épouse Suzanne, fait du renseignement tout en assurant les transmissions radio depuis Neuville (Sarthe).

A l'automne 1943, le réseau Chinchilla est frappé par une vague répressive qui survient après des arrestations opérées au sein de la centrale parisienne. Après un bref voyage à Paris le 19 octobre, Maurice Gainche alerte les membres du réseau : les postes émetteurs et les armes sont évacués et les codes détruits.

Mais l'étau se resserre. Le 22 octobre 1943, Maurice Gainche est arrêté au café Roussel, à La Fresnaye-sur-Chédouet (Sarthe) par des hommes de l'Abwehr, dont le traître Masuy, accompagnés de deux gendarmes français qu'ils ont contraint à les suivre. Emmené à Paris, 101 avenue Henri Martin puis à Meudon dans une villa du boulevard Suchet, Maurice Gainche est interrogé, deux jours durant, et torturé. Interné à Fresnes le 24 octobre, il restera au secret durant cinq mois. Pendant ce temps, il subira 18 interrogatoires. Le 21 mars 1944, Maurice Gainche est transféré à Compiègne puis déporté le 27 avril 1944 (convoi des tatoués)à Auschwitz (matricule 185.000). Le 15 mai, il arrive au camp de Buchenwald (matricule 52.510) qu'il quitte le 15 décembre pour le camp de Gross-Rosen (matricule 88.938). Le 10 mai 1945, il connaît la libération du camp par les partisans tchécoslovaques et regagne Paris le 25 mai.

Arrêtée également, son épouse survivra à la Déportation.

Sources : BAMC : dossier statut de déporté résistant de Maurice Gainche.

dominique gallant le dimanche 20 avril 2014

Contribution au livre ouvert de Maurice Jules Gainche

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