|
Mon arrière grand-oncle Résister, c'est penser à une vie meilleure pour nos générations futures et un renouveau national de progrès et de dignité... Il était responsable départemental du réseau vengeance (Reims)
Père d'une petite fille née en 1940, Marcel Cheval est ajusteur, puis sous-chef de brigade au dépôt SNCF de Reims. Il est membre de Libération-Nord et de Résistance-Fer, et entre en août 1942 au réseau Action-Vengeance, sous les ordres d'André Patureaux qui lui confie le commandement d'un des quatre groupes d'action de ce réseau dans le secteur de Reims. En janvier 1943, il est nommé chef du secteur cloisonnement avec le grade de lieutenant par le responsable départemental du réseau Action-Vengeance, Lucien Bazin. Marcel Cheval organise de nombreux sabotages pour immobiliser les locomotives du dépôt de Reims par tous les moyens (explosifs, dégradations et enlèvement de pièces essentielles) et pour retarder leur réparation. Le 16 septembre 1943, il participe à un important sabotage par explosifs avec Georges Monaux.
Arrêté le 17 décembre 1943 par la Gestapo de Troyes où il venait d'être muté, il est livré à la Gestapo de Reims qui lui fait subir plusieurs interrogatoires et tortures. Interné à la prison de Reims pendant plusieurs mois, il est transféré à Châlons-sur-Marne le 30 mai 1944, condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Châlons-sur-Marne le 6 juin, et fusillé le jour même vers 20 heures sur le terrain de La Folie à L'Épine avec six autres résistants marnais.
Il est inhumé à Reims dans le cimetière de l'Est. Talbot le mercredi 02 octobre 2013 Contribution au livre ouvert de Lucien Victor Bazin | |