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L'arrestation de Jean Gray le 11 juillet 1944 Le sous-lieutenant parachutiste SAS Jean Gray fut pris en charge par le FFI joseph Jégo de Plumelec (Morbihan) sur ordre du commandant FFI Emile Guimard dans un café près du pont de l'Herbinaie à Guillac (Morbihan) pour être guidé au P.C. du capitaine parachutiste Pierre Marienne à Kérihuel (Plumelec). Ils partirent à vélos tôt le lendemain matin, 11 juillet 1944. Une dizaine de kilomètres plus loin, sur la route de Lizio, ils furent arrêtés par une patrouille allemande pour contrôle des papiers. Ils constatèrent que Joseph Jégo était réfractaire au S.T.O. et établirent très vite que Jean Gray était un militaire parachutiste SAS, il possédait une carte d'état-major de la région sur lui et portait un maillot de corps militaire. Ces 2 patriotes furent conduits à la Gestapo à Josselin et torturés. Jean Gray fut fusillé une semaine plus tard près de Pontivy avec d'autres parachutistes. Joseph Jégo, bien qu'affaibli, parvint à s'évader de Josselin puis fut aidé par les habitants.
Le même jour, 11 juillet, les officiers parachutistes Pierre Bourgoin et Henry Corta, échappèrent de peu à la capture près de l'écluse de Guillac. Le parachutiste René Le Touzic fut capturé, il sera fusillé le 3 août à Josselin.
Le lendemain, 12 juillet, Pierre Marienne fut assassiné à Kérihuel avec 17 autres parachutiste et maquisards.
Source : le livre de Joseph Jégo : Rage, action, tourmente au pays de Lanvaux (1991) Marc DANIEL le mercredi 21 août 2013 Contribution au livre ouvert de Jean Marcel Pessis alias Gray | |
