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Une surprenante coïncidence ! Né en 1941, c'est-à-dire, au tout début de la guerre, je fus recueilli par une enseignante à la retraite qui avait le même patronyme ainsi que le même prénom, qui me soigna et qui me prit sous son aile jusqu'à la date de son décès en 1953. Or, cette personne fut également une grande résistante ; pourchassée par l'occupant, elle échappa de justesse à la Gestapo et ne dut son salut qu'à la protection des habitants d'un petit port de Bretagne, le Yaudet, qui, en l'habillant en femme de pêcheur, lui permirent d'échapper à la nasse qui inexorablement se refermait sur elle. Elle fut ensuite prise en charge par un réseau de résistants, acheminée sur Saint Brieuc, chef-lieu de département des Côtes-du-Nord, et cachée jusqu'à la fin de la guerre au domicile même d'une employée de la préfecture. Je n'ai jamais réussi à en savoir plus sur la nature exacte de ses activités au sein de la résistance mais différents éléments me donnent à penser qu'elle devait oeuvrer dans le renseignement ou au sein d'une filière chargée d'organiser le rapatriement des pilotes alliés dont l'avion avait abattu lors de missions en Bretagne... DERRIEN henri le lundi 10 septembre 2012 Contribution au livre ouvert de Maria Julienne Josèphe Taupe épouse Guerin Vanhee | |