Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Une contribution parmi 60922
 


"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole

" Des années 1950 à l'aube des années 1980, par-delà ces deux branches, on retrouve d'anciens Français libres dans toutes les sphères de la haute fonction publique. Pour amorcer un recensement loin d'être exhaustif, on peut retenir Jean Lucchesi à l'Inspection générale de l'administration ; Louis Vallon à la tête de l'Administration centrale des finances ; Yves Antelme, André Le Roux ou Robert Pautte à l'Inspection des finances ; René Cassin, Pierre Laroque, Stanislas Mangin, Jean-Pierre Dannaud au Conseil d'État ; Marcel Sammarcelli à la Cour de cassation et au Conseil supérieur de la magistrature; Marcel Nalbert, Georges Desmarais, Edouard Fontana dans la haute magistrature Jean Vaudeville, John Martin, Victor Perner ou Maurice Kaouza dans la préfectorale ; Roger Wybot, Pierre Fourcaud, André Devigny, Paul Jacquier, André Maire, Jean-Claude Favre, René Cailleaud à la tête de la police ou des services secrets ; Henry Bergerol à la direction du Centre national du commerce extérieur (CNCE); André Postel-Vinay à la tête de la Caisse centrale de coopération économique ; Jacques-Yves Roumeguère à l'Inspection générale des travaux publics ; Jacques Pernet ou Henri Silvy aux Anciens Combattants ; Robert Bourcart à l'Aména­gement du territoire ; ou encore Nicolas Wyrouboff et Maurice Jourdan aux Rapatriés. Pierre Laroque, haut fonctionnaire radié par Vichy en vertu des lois antisémites, rallié en avril 1943, responsable à Londres de la MMLA*, est le premier directeur général de la Sécurité sociale (1945-1951). De nouveau président de la Caisse nationale de la Sécurité sociale de 1963 à 1967 (il rédige, en 1964, le « rapport Laroque » sur les pro­blèmes de la vieillesse), il mène parallèlement une brillante carrière d'enseignant à Sciences Pô (son cours sur les questions sociales est la «bible» des préparationnaires à l'ENA dans les années 1960) et de juriste au Conseil d'État, où il accède à la vice-présidence de la prestigieuse section du contentieux (1959), ce qui lui vaudra de s'opposer au général de Gaulle, en 1962, à propos de l'arrêt Canal. Il préside ensuite, de 1964 à 1980, la section des affaires sociales du Conseil d'État."

Laurent le dimanche 29 novembre 2009

Contribution au livre ouvert de Robert Charles Fernand Bourcart

Précédente / Suivante


Trouver d'autres contributions
 

Texte à rechercher

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





contrib.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 5 7 2023  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.04 s  6 requêtes