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L’épopée de la 13ème D.B.L.E. de André-Paul COMOR
"La colonne se remet en marche vers 7 h 30 le 9 novembre, guidée par l'ancien coupeur de bois. Ils arrivent aux abords de l'aérodrome vers 12 h 30 après une marche épuisante dans la forêt vierge. La lre compagnie, sous les ordres du capitaine de Bollardière, passe à l'attaque contre les résistances adverses repérées au sud de l'aérodrome, à la lisière de la brousse. Deux sections se lancent à assaut : la première commandée par le lieutenant Rob, la seconde par l'adjudant Larine, cependant que la section du lieutenant Vineracq est laissée en réserve. Les appuis sont fournis par le mortier et 60 de la lre compagnie, les trois F.M. de la 3e section de la même compagnie et la section-mitrailleuses du lieutenant Simon. Le tir précis des snipers dissimulés dans les arbres gêne la manœuvre. De son côté le lieutenant Messmer, à la tête de sa section, emparé du débarcadère de N'Gok sans rencontrer de résistance sérieuse.
La situation devient confuse. Le détachement Bouillon, de la coloniale, qui doit assurer le contrôle de la route côtière, n'a pas acore fait la liaison avec le groupement du capitaine de Bollardiere. Vers 15 h, le commandant Mutin donne l'ordre à la compagnie Puchois de poursuivre sa progression sur la lisière gauche du terrain, pendant que la lre compagnie cherchera à droite la liaison »ec le détachement de la Coloniale, tout en essayant de pousser en direction du village de N'Guigui.
Cependant, les sections Lacroux et Langlois de la 2e compagnie essuient le tir des deux Glenn Martin déjà signalés. Le sergent Deschamps est tué, deux légionnaires sont blessés. Après une première liaison vers 18 h 30, la jonction est enfin réalisée à 20 h 30 entre la 1re compagnie et le détachement Bouillon. " Laurent Laloup le dimanche 08 mars 2009 Contribution au livre ouvert de Michel Georges Larine | |