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Edgard Tupet Thome ? Revue de la Fondation de la France Libre N°29 de septembre 2008 :
"Au début de 1943, le bataillon est envoyé par voie ferrée au camp de Fort-Dix, dans le New-Jersey, où il arrive le 11 janvier et poursuit son instruction.
Il comprend 3 compagnies de fusiliers-voltigeurs et une compagnie hors-rang, commandées par trois caporaux-chefs et un sergent. Sans armes, ni sacs, ni équipements, les hommes portent la tenue américaine. A la fin du mois, 150 volontaires en provenance de la Dominique viennent renforcer le détachement, ainsi que quelques dizaines de Syriens et de Sud-Américains. Le détachement des forces terrestres à Saint-Pierre-et-Miquelon, comprenant 2 officiers et 8 sous-officiers, prévu à l'origine pour l'encadrement d'un commando composé de Saint-Pierrais, est également affecté au bataillon des Antilles, en attendant l'arrivée de cadres définitifs, jusqu'à son rattachement à la 1ère DFL en septembre 1943.
En février 1943, une compagnie est supprimée, et ses hommes se répartissent entre les deux autres ; le bataillon est ainsi constitué de deux compagnies de 175 hommes, la 1ère compagnie du lieutenant Mangin et la 2e compagnie du lieutenant Thomé, que complète la compagnie hors-cadre du lieutenant Roucart, comprenant 50 cuisiniers, dont une fraction des effectifs a été répartie dans les autres unités. Enfin quelques dizaines d'hommes - notamment des Syriens et des Sud-Américains - obtiennent l'autorisation de s'engager dans la marine marchande de divers pays alliés. En mars, le chef de bataillon Sarrat, évadé des Antilles, prend le commandement du bataillon pendant une quinzaine de jours, tandis que le capitaine Alcan est capitaine adjudant-major. En avril, le chef de bataillon Dreanno arrive de Londres avec plusieurs sous-officiers, notamment l'adjudant-chef Soûler et le sergent-chef Proust, et prend à son tour le commandement du bataillon." Laurent Laloup le samedi 01 novembre 2008 Contribution au livre ouvert de Edgard Alphonse Tupët Thomé | |
