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passion.histoire 
" Claude Robinet, étudiant, se trouvait en 1940 dans la région de Paimpol car il voulait rejoindre les forces de De Gaulle. N'acceptant pas de baisser les bras, il rencontra à Pléhédel, lors du mariage d'un ami, le frère Jean Baptiste Legeay , celui qui allait devenir avec Suzanne Wilborts son chef de réseau. Voulant le mettre à l'épreuve, J.B. Legeay chargea Claude Robinet d'établir un plan des défenses côtières de Paimpol à Bréhec.
Aidé d'un camarade, Maurice Mazeran, il testera ses talents d'agent de renseignements sur le sémaphore de la Pointe de Bilfot en juillet 1941. Profitant de l'absence des cinq ou six allemands de garde descendus à Port Lazo pour déjeuner, nos deux agents, après avoir franchis la clôture de barbelés et brisé les vitres, pénétrèrent dans le sémaphore. Ils firent main basse sur le plan détaillé des défenses côtières des environs. Profitant de leur présence dans les locaux de la station, ils jetèrent par dessus le mur d'enceinte côté mer, quelques mitraillettes et mirent "un peu de désordre" dans les pièces de l'occupant.
Claude Robinet ne manquera pas, également, d'"emprunter" un portrait d'Hitler. Il le cachera dans sa valise pendant un temps, mais la religieuse, chargée du foyer où il était hébergé, fouilla dans ses affaires et lui signifia de quitter les lieux. On imagine les conséquences dramatiques que la découverte d'un tel objet, par les allemands, aurait pu provoquer. De nombreux réseaux tombèrent souvent par de tels actions.
Le plan fut le soir même entre les main du frère Legeay qui ne tarda pas à le faire parvenir à Londres. Celui ci sera soigneusement étudié, par des spécialistes.
Cette action obligea Claude Robinet à quitter Paimpol pour se réfugier au château du Bourgblanc à Plourivo chez la Comtesse De Mauduit, en attendant son départ vers l'Angleterre en janvier 42.
Départ de l'agent Claude Rivière pour l'Angleterre
Se sentant menacé, Claude Robinet, alias Claude Rivière décida de rejoindre l'Angleterre, il partira le 15 janvier 1942 en se joingnant à un groupe sur le départ : François Menguy, Pierre Guélorget, René Besnault, Jean Blondel.
Comme tous les évadés de France, à leur arrivée en Angleterre, Claude Robinet et ses compagnons subiront, à la célèbre "Patriotic School", un interrogatoire destiné à déceler les espions allemands et à obtenir le maximum de renseignements sur la région de résidence des évadés. C'est lors de cet "entretien" qu'il dessinera pour l'intelligence service la disposition, intérieure et extérieure, des bâtiments et des défenses de la station sémaphore de la Pointe de Plouézec. Ces croquis et informations serviront de support pour la rédaction du dossier d'intelligence de l'opération "Fahrenheit" et pour les commandos chargés de l'attaque de cet objectif. Ils pouvaient ainsi connaître avec exactitude la disposition des différents éléments à neutraliser. Il s'agit là, sans nul doute, d'un magnifique exemple de collaboration entre la résistance et les seirvices anglais."
Les 5 "évadés", à droite Claude Robinet 
Laurent Laloup le dimanche 28 octobre 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution Réponse : François Menguy, "premier à gauche sur la photo" me dit son fils
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