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| Louis Hunkanrin | |
Naissance : 25 novembre 1886 - Porto-Novo, Benin
Point de départ vers la France Libre : AOF
Engagement dans la France Libre : en novembre 1940
Affectation principale : Résistance intérieure /
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2
Décès à 77 ou 78 ans - 1964 - Porto-Novo
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 299344
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25298 |
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www.sosesclaves.org
Un intellectuel noir, Louis Hunkanrin, instituteur béninois (dahoméen), exilé en Mauritanie et de tradition politique de gauche, s'indigne de cette situation et dénonce l'esclavage en Mauritanie avec vigueur, oubliant lui-même sa propre condition de détenu. Il décide d'écrire un réquisitoire sans appel qui fera date dans les annales du mouvement national de libération des esclaves. E. Reyner, président de la Fédération Ardéchoise des Droits de l'Homme écrit l'avant-propos du livre de Hunkanrin, en 1931, et saisit l'opinion publique française sur cette grave question "pour détruire les abus coloniaux signalés ici".. Les termes de Hunkanrin contre les Maures sont durs : "Les Maures répugnent à tout travail. Quiconque se sert de ses mains, tout travailleur, tout ouvrier, est pour eux un être inférieur, méprisable et sans valeur". D'ailleurs , "Tout Maure se considère comme aristocrate créé par Allah pour vivre aux dépends des autres". Il a encore la force de dénoncer, à Tamchakett, le 1er mai 1930, la politique du gouverneur de la Colonie, Monsieur Chazal, un "pince sans-rire qui tient les rênes du gouvernement de la Mauritanie [qui aide au maintien ] de milliers de noirs, sujets français, encore sous le joug de l'esclavage, en plein vingtième siècle ". Hunkanrin passe en revue dans son livre les textes en sa possession pour montrer le caractère injuste de cette pratique en Mauritanie, territoire sous le drapeau français. Il nous montre comment les maîtres transformaient les autorités coloniales en obligés par des offrandes et des permissivités de toutes sortes, pour que celles-ci ferment les yeux sur les pratiques esclavagistes des plus abjectes. Jacques Ghémard le mercredi 02 avril 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Libéré qu'en 47 ? "...Accusé par les autorités vichystes « d’espionnage au compte de l’Angleterre », il est arrêté le 1er janvier 1941, emprisonné à Cotonou, embarqué pour Dakar en septembre, jugé et condamné à mort. Sa peine annulée, il est néanmoins astreint à la réclusion au Soudan français. Il est libéré le 15 décembre 1947 et rentre au Dahomey. .."
www.sonangnon.net  Laloup laurent le mercredi 02 avril 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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fr.wikipedia.org :
"Louis Hunkanrin est un homme politique béninois, né en 1886 et mort en 1964.
Originaire du Dahomey (actuel Bénin), Louis Hunkanrin (1886-1964) fait partie de la première promotion de l’Ecole normale de Saint-Louis du Sénégal qui en sort en 1907.
Révoqué de l’enseignement en 1910, il est condamné à deux reprises pour ses activités journalistiques (1911 et 1912) et placé en résidence obligatoire à Dakar. Il devient journaliste, collaborant régulièrement à La Dépêche coloniale et, surtout, à La démocratie du Sénégal de Blaise Diagne dont il devient l’un des proches.
En 1914, Louis Hunkanrin revient au Dahomey où il fonde une section de la Ligue des droits de l’homme, mais il est de nouveau condamné à de la prison pour ses écrits dakarois. Toutefois, à la demande de Blaise Diagne, il se fait l’avocat d’une participation effective du Dahomey au premier conflit mondial.
Poursuivant son action militante, il participe à la rédaction du Récadère de Béhanzin (1917), puis s’installe à Paris où il fonde Le Messager dahoméen (1920) avec l’avocat antillais Max Clainville Bloncourt (qui anime à partir de 1922 l’organe de presse de l’Union Intercolonial, Le Paria, fondé par Nguyên Ai Quôc, le futur Hô Chi Minh).
La participation active de Louis Hunkanrin aux "Evénements de Porto-Novo" de février 1923 le consacre comme meneur auprès de l’administration coloniale française qui le condamne à dix ans d’internement administratif en Mauritanie. De retour au Dahomey, il écrit dans La Voix du Dahomey et est condamné à une amende à l’issue du procès contre le journal en mai 1936.
Lors du second conflit mondial, il est déporté au Soudan français (actuel Mali) pour « gaullisme ». Après-guerre, Louis Hunkanrin ne participe pas à la vie politique dahoméenne de l'après Seconde Guerre mondiale, bien que son fils Gutenberg dirige brièvement (1948-1950) la section dahoméenne du Rassemblement démocratique africain (RDA).
Au décès de Louis Hunkanrin en 1964, le jeune Etat dahoméen consacrera des obsèques nationales à celui qui est considéré comme le « père du mouvement national dahoméen »." Laloup laurent le mercredi 02 avril 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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