Louis Claude Marie Ernest Girardon - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Louis Claude Marie Ernest Girardon



Naissance : 9 novembre 1919 - Vedène (84)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en février 1941

Affectation principale : FAFL /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 90 ans - 9 décembre 2009 - Lyon 5e (69)

Frère de Robert Girardon 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 257753

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 21574


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Photo Louis Girardon



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Patrick BEAU le jeudi 30 avril 2020 - Demander un contact

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Rue de ROME

Général er cher Monsieur,

Un petit garçon, venait, rue de Rome, le jeudi, gardé par Pilette, votre épouse, ce petit garçon c'était moi !
Votre uniforme m'impressionnait !
Merci de m'avoir hébergé et choyé.
Avec ma plus profonde gratitude.

Jean

Desprez Jean le lundi 06 janvier 2020 - Demander un contact

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Parcours armée de l'Air et grandes lignes de sa carrière

Louis GIRARDON est enregistré FAFL à la compagnie de l'air à Londres avec matricule 30.702 en date du 20 mars 1941 comme observateur.

Les grandes lignes de son parcours militaire l’amèneront à terminer Général de brigade aérienne et 4 545 heures de vol

- Elève officier à l’Ecole de l’air à Bordeaux octobre 1939
- Observateur au groupe de reconnaissance 1/22 à Rabat décembre 1940
- Engagé aux Forces aériennes françaises libres mars 1941
- Pilote au groupe Alsace - Squadron 341 - Grande-Bretagne mars 1943
- O.T.U. 80 - Ecole de chasse
- Commandement de la 1ère Région aérienne (officier adjoint) juillet 1949
- Inspection générale de l’armée de l’air décembre 1955
- Commandant la 1ère brigade aérienne et la base aérienne 113 Saint-Dizier mai 1963
- 4ème force aérienne tactique alliée août 1965
- Stagiaire au centre des hautes études militaires et à l’Institut des hautes études de défense nationale - septembre 1966
- Commandant par intérim la zone aérienne de défense Nord - Romilly juillet 1967
- Adjoint au général commandant la 4ème région aérienne - Aix en Provence septembre 1969

bertrand H le jeudi 19 octobre 2017 - Demander un contact

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Louis Girardon à l'Alsace

Le grand père de ma fille Nathalie dont elle peut être fière.



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Jean-Louis Tosque le mercredi 18 octobre 2017 - Demander un contact

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Les corvettes de la France libre. de Pierre de Morsier

" Jean Oberlé raconte dans la revue France Libre : « Un des officiers de la marine française libre, un tout jeune, au visage de collégien, vint en permission à Londres l'autre jour. Il alla chez le tailleur se commander une tunique. Après avoir pris ses mesures, le tailleur prit son nom : Girardon. « J'ai déjà un Girardon, dit le tailleur. Il est dans l'aviation. » C'était son frère.
Ni l'un ni l'autre ne savait qu'ils étaient tous deux dans les F.F.L. »"

Laurent le samedi 27 février 2010 - Demander un contact

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Source : Yves MORIEULT

Laurent le jeudi 22 octobre 2009 - Demander un contact

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"Une sacrée guerre", de Pierre Clostermann & Daniel Costelle

" De notre petite bande, Remlinger, Clerc-Scott et moi, Mathey était certainement le plus original, avec les chaussettes jaunes qu'il s'obstinait à porter « parce que - disait-il - cela lui rappelait qu'il était un civil embarqué dans cette aventure, mais toujours un civil. » C'était un sacré pilote. Quand il est arrivé à l'« Alsace » il portait par surcroît un pull-over jaune - sa couleur favorite - sous sa veste d'uniforme. Mouchotte, mi-figue, mi-raisin, me l'avait confié pour le tester.
Nous décollons chacun dans un Spitfire et nous commençons entre les nuages un combat tournoyant. Je lui prépare le coup du lapin à ma façon puis, tout à coup, je ne le vois plus. J'entends alors à la radio sa voix traînante...
- Ta-ta... ta... t'es mort!
Il était derrière moi en position de tir.
Longtemps il avait préparé son départ pour Londres. « Par l'Espagne, d'accord, mais ils se font tous prendre parce qu'ils ont l'air de clochards. Moi je pars avec une valise en croco, des pantalons de golf, une veste en tweed d'Old England, le grand chic. Arrivé aux Pyré­nées, je sors de ma valise mon anorak, j'achète une paire de skis à Font-Romeu, et je traverse les Pyrénées comme ça. (Habitant Besançon, il skiait comme un champion.) Arrivé de l'autre côté, je retire mon équipe­ment, je fais du stop. A la première bagnole qui s'arrête, je dis, avec un accent américain : " Ma Rolls est en panne là-bas, conduisez-moi s'il vous plaît à Bar­celone... " »
A Barcelone, tout de suite au consulat d'Angleterre, qui s'en est vite débarrassé en le mettant dans un train, première classe, pour Lisbonne. A la frontière, problême, hélas. La P.I.D.E., la police secrète portugaise, le prend et le coffre au poste frontière. Comme il se disait que son aventure était terminée, voilà qu'un type de la P.I.D.E. vient le voir : « Je suis pour les Alliés ». Il laisse la porte ouverte et lui donne une adresse. C'était une maison de passe bien connue de Lisbonne. Il y séjournera bon nombre de jours, le temps que les Anglais s'intéressent à lui. Sage élève des jésuites, il va enchanter ces petites dames et participer, pour rendre service, à des... tableaux vivants... Jusqu'à ce qu'il découvre qu'il suffisait de faire semblant, il s'est bien amusé. Quand les Anglais sont venus le chercher, il était temps, il marchait sur les rotules et avait maigri de dix kilos, qu'il n'a jamais récupérés.
Il était devenu notre quatrième mousquetaire. Rem-linger et lui se saluaient tous les matins en soulevant leur casquette comme un chapeau melon. C'était mal vu et exaspérait les autorités. Jusqu'au bout il a été ori­ginal. Il s'est fait descendre pendant l'affaire d'Arnhem, par la Flak. Vous savez, « un pont trop loin » pour la division parachutiste britannique. Mathey, Indiana Jones avant la lettre, arrive à poser son Spitfire sur le ventre, saute de son avion, court, bondit par-dessus une haie, retombe de l'autre côté, au milieu du pique-nique... de quatre officiers allemands. Il est aussitôt cravaté et soumis à un interrogatoire musclé. Les gens de l'Abwher croyaient qu'il était polonais, pourquoi, on ne sait pas, et lui tapaient dessus pour le faire avouer. C'était difficile, et pour cause. Ils insultaient sa mère en polonais - cela laissait Henri froid. Il est donc expé­dié dans un camp où on saura le faire parler... Dans le train, il fait à ses gardiens le coup classique qui marche toujours : « Je veux faire pipi. » II bloque la porte, ouvre la fenêtre; maigre comme un clou, il arrive à se faufiler hors entre les barreaux. Mais le train avait pris de la vitesse et la sentinelle allemande commençait à enfon­cer la porte. Impossible de rentrer, les poteaux télé­graphiques lui défilaient au ras des fesses. Foutu pour foutu, il lâche tout, tombe dans le fossé, roule et, miracle, il n'a rien de cassé! Il part vers l'ouest, et le soir venu observe un peu la situation autour d'une ferme isolée. A première vue, rien à craindre, il n'y a qu'une fermière qui donne à manger à ses poules. Il y
va.
Un mois après il y était encore. Elle cachait ses chaussures la nuit dans un coffre fermé à clé. Le mari était depuis deux ans prisonnier en Russie... Il est par­venu à partir, après bien des serments, jurant qu'il reviendrait après la guerre. Le mari est revenu avant lui ! Direction Cologne. Il voulait sans complexe passer le Rhin à la nage, les Alliés étant de l'autre côté. Mathey ne doutait de rien.
Arrivé à Cologne au milieu d'un bombardement, il est pris dans les décombres, une brique sur le crâne. Il se retrouve à l'hôpital, contrôle d'identité et en avant encore pour un camp en Prusse orientale. Il arrive en pleine offensive russe, s'évade, les cosaques le coffrent et le prennent pour un Teuton camouflé. A nouveau les baffes et un interrogatoire, cette fois hyper musclé. Une fois de plus il réussit à s'enfuir. C'est ainsi que nous l'avons vu arriver en Angleterre, plus maigri que jamais, trépignant pour retourner au combat. L'armis­tice l'a probablement sauvé.
Voilà le genre de garçons qui étaient chez nous...
La bande à Clo-Clo, dans la photo des pilotes de l'«Alsace» en mai 1943, publiée dans Le Grand Cirque, tous en grande tenue, est reconnaissable aux Mae West qu'ils portent, étant d'alerte ce jour-là à exception de Clerc-Scott. La Mae West, entre paren­thèses, c'était le gilet de sauvetage que nous portions toujours en vol - l'Angleterre est une île, ne l'oublions pas. Les deux boudins de kapok rappelaient les plantu­reux avantages de la fameuse star d'Hollywood, d'où le nom.
Nous sommes six équipés - soit une section complète -, en alerte à trois minutes. Dans l'ordre sur la photo, de droite à gauche : Mathey, Clerc-Scott, Bruno, moi-même, Remlinger à côté de moi évidemment, Laurent et Farman.
Quand je revois cette photo je pense aux rares survi­vants, parmi eux Girardon et Laurent, plus tard géné­raux de l'armée de l'air avec Henri de Bordas, futur chef du cabinet militaire du général de Gaulle. A côté de Boudier, je vois Pabiot, pilote d'Air France, mort dans l'accident du DC4 de Lyon. Le petit Bruno aussi est entré à Air France - il est mort dans l'accident du Viscount de Marchandises... Sic transit!
Avec mon ami Henri de Bordas - mon compagnon dans l'ordre de la Libération - nous prenions souvent l'alerte ensemble quand Jacques est reparti au 602.
Un jour de temps particulièrement bouché, l'escadre de Biggin Hill avait été released - repos pour vingt-quatre heures - ; il fallait un temps vraiment pourri pour ça : brouillard et nuages à 50 mètres ! Nous allions monter sur Londres, quand le haut-parleur demande une paire d'alerte immédiate. Mes fonds étaient en baisse. Je tombe sur Bordas dans le couloir. O.K. on y va."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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Croix de Lorraine et Croix du sud, 1940-1942 Par Vital Ferry  

Les évasions :

Laurent Laloup le dimanche 12 avril 2009 - Demander un contact

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AVIONS N°158. (mardi 26 juin 2007)



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Laurent Laloup le mercredi 15 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 30 avril 2020

 

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