René Barthélemy Calloud - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René Barthélemy Calloud



Naissance : 1er juillet 1907 - Chambéry (73)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : Résistance intérieure /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 71 ans - 11 janvier 1979 - Paris 14e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 101792

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 9073

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René Barthélemy Calloud - son Livre ouvert !
 

Né le 1er octobre 1907 à Chambéry (Savoie).

René Calloud, ingénieur des Travaux publics de l'État, capitaine de réserve ayant servi dans l'arme blindée, démobilisé en 1940, n'accepte ni la défaite, ni les arrangements que l'État français recherche avec l'ennemi. Il rencontre, fin juillet 1940, le général Gabriel Cochet, qu'il connaît. Ce dernier prêche le refus de la soumission : « Des groupes de renseignement et de défense doivent s'organiser, dit-il, et des dépôts d'armes se constituer ».

Calloud accepte de créer en Ardèche des unités d'action dans l'esprit de ce que recommande Cochet. Le 13 octobre 1940, à Bourg-Saint-Andéol, à son instigation, une réunion est organisée en vue de mettre sur pied une telle formation.

À la fin de la même année, Calloud est mis en relation avec un Belge réfugié à Privas, Louis Govers, du réseau Sabot, qui lui suggère une collaboration entre les deux réseaux (Cochet et Sabot). Lors de l'arrestation de Govers et de son épouse le 29 septembre 1943, Calloud est sérieusement malade et doit s'effacer, passant le relais à Pierre Lavéry.
Une fois rétabli, Calloud anime les services de renseignement (du secteur de Privas) de l'Armée secrète. Les écoutes téléphoniques sur les lignes allemandes lui apprennent qu'il est sous surveillance. Dans la matinée du 12 mars 1944, il est prévenu de son arrestation imminente par la Gestapo et la Milice. Il saute sur sa moto et disparaît... Le 10 juillet 1944, c'est à lui que les formations armées de la Résistance en Ardèche font appel pour prendre le commandement de l'état-major FFI unifié qui vient de se constituer à Antraigues.
Quatre jours plus tard, le général Koenig le nomme au grade de chef de bataillon (commandant). L'officier promu s'acquitte avec un grand sens des responsabilités, et en parfait accord avec son adjoint FTP Ravel, de la mission qui lui est confiée, sans surestimer ses forces ni sous-estimer celles de l'ennemi.

Début août, ils préparent l'investissement de Privas en mettant en action plus d'un millier de volontaires sous leurs ordres, obligeant l'occupant à abandonner la place. Privas est ainsi l'une des premières préfectures de la France continentale libérées par les FFI, le 12 août 1944.

Calloud et son état-major ont ensuite à faire face à la flanc garde du 59e corps d'armée allemand battant retraite par les routes du sud de l'Ardèche. Calloud participe, avec plusieurs bataillons ardéchois, à la libération de Lyon. Ceci lui vaut d'être promu chef du 3e Bureau (opérations) de l'état-major régional FFI constitué sous les ordres du colonel Descour. Le commandant Calloud a donc, en fait, la charge de commandant militaire de la place de Lyon. Il est profondément affecté par la vision des ponts détruits et l'estimation de l'ampleur des nécessaires travaux de reconstruction. Il s'investit notamment dans la reconstruction du pont de l'Université à Lyon.

En novembre 1944, après la dissolution des FFI, il est nommé lieutenant-colonel commandant le génie de la 27e division alpine (DIA). Il occupe, par la suite, le poste d'adjoint au colonel commandant le centre 221 de parachutistes de la Ie Armée française.

Après cette période, René Calloud réintègre la vie civile. Il est nommé directeur régional de l'Équipement à Marseille. On le retrouve en 1962 au poste de délégué général, directeur départemental du ministère de la Construction pour le département de l'Oise. Cet homme de panache apprécie certainement d'être promu officier de la Légion d'honneur.
Il termine sa vie à Lamorlaye, dans le département de l'Oise. Il décède dans une clinique à Paris, le 11 janvier 1974.

Auteur : Michel Rigaud

Sources 
Michel Rigaud, biographie de René Calloud, in CD-ROM La Résistance en Ardèche, AERI, 2004

Laurent Laloup le lundi 21 octobre 2019 - Demander un contact

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Texte allemand de l'ultimatum de Calloud

Dans les dossiers de mon grand-père Louis Govers, un des proches collaborateurs et ami de René Calloud, j'ai trouvé le texte en allemand de l'ultimatum du 11 août 1944.

Je vous en fais parvenir copie en annexe.

Cordialement,

Tom Govers



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Tom Govers le jeudi 22 mars 2012 - Demander un contact

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Rene Calloud

Calloud René : Chef d’état-major des FFI il a aidé à la libération de Lyon le 3 Septembre 1944, il arriva à repousser les forces Allemandes qui battront en retraite vers le sud de l ’Ardèche .

www.ac-grenoble.fr 

Laloup Laurent le vendredi 05 juin 2009 - Demander un contact

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Rene Calloud ?

Service éducatif des Archives Départementales de l'Ardèche
Titre : Les documents d'illustration : l'arrivée des troupes françaises à Privas le 1er septembre 1944.

www.ardecol.ac-grenoble.fr 

"Le vendredi 11 Août, notre ami René Calloud qui était à ce moment-là le chef militaire de notre Etat-Major a eu l'idée d'envoyer un ultimatum au colonel allemand.Là, c'est presque de l'humour. On a envoyé un ultimatum par téléphone, car d'Aubenas on téléphonait à ces Messieurs : " Allo, Mademoiselle ? Pouvez-vous me passer la Kommandantur ?" et on avait la Kommandantur. C'est curieux, mais c'est ainsi. On a donc communiqué un ultimatum qui l'avertissait d'abord qu'il était entouré de forces infiniment supérieures; on lui demandait de venir opérer sa reddition au Ruissol avec ses troupes désarmées, les bras en l'air, suivis de camions portant leurs armes. Nous savions exactement ce qu'ils faisaient car nous avions piqué la ligne. Le colonel allemand a donc dit: « Je viens de recevoir une communication assez extraordinaire ». Et il a raconté à l'autre ce que je viens de dire. Réponse de l'autre colonel: « Moi, je ne peux rien pour vous. Si vous voulez foutre le camp, je vous envoie une petite colonne de 7 à 8 véhicules blindés et à leur abri vous tâcherez de vous en aller ».Contre des automitrailleuses blindées nous ne pouvions pas grand-chose. Le vendredi, René Calloud me dit de prendre un élément assez fort pour descendre au Ruissol recevoir les Allemands s'ils viennent se rendre"

Þ FFI : Forces françaises de l'Intérieur. A partir de février 1944, ce sigle désigne l'ensemble des forces de la résistance intérieure française. En mars 1944, les FFI sont placées sous l'autorité du général Koenig En Ardèche un accord sur un état major FFI dirigé par René Calloud est signé le 10 juillet 1944 après la bataille du Cheylard. Au mois d'août 1944 on dénombre 8 116 FFI en Ardèche soit 5 034 membres de l'Armée Secrète et 3 082 FTPF.

Laloup laurent le vendredi 17 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 21 octobre 2019

 

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