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| Jacques Fernand Marcel Noel | |
Naissance : 6 avril 1923 - Paris 12e
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Passage en Espagne : octobre 1942
Engagement dans la France Libre : Londres en avril 1943
Affectation principale : FAFL / parachutistes
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Décès à 86 ans - 17 octobre 2009 - Vincennes (94)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 446177
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 38934 |
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Jacques Noël (SAS) Revue de la Fondation de la France Libre N°34
(Décembre 2009):
" A l'âge de 86 ans, Jacques nous a quittés le 17 octobre dernier, après une longue période de difficultés de santé qu'il avait endurées avec courage et sérénité.
Evadé par l'Espagne en 1942, il avait rejoint les Forces françaises libres et s'était engagé dans les parachutistes de la France libre affiliés au Spécial Air Service. Il est affecté, fin 1943, au 3ème RCP / 3è™ SAS Après de longs mois d'entraînement, il sera parachuté en juillet 1944, dans le cadre de la mission Dickens en Vendée, commandée par le capitaine Fournier, puis en Hollande le 7 avril 1945 pour la mission Amherst, dans la province du Drenthe.
La guerre terminée, il est élève officier à Saint-Cyr Coëtquidan. Poursuivant son activité dans l'armée, il participe en Indochine aux combats de la 136me demi-brigade de Légion étrangère (1946-48). Il y retournera de 1951 à 1954 comme commandant de compagnie au 2ème bataillon étranger de parachutistes. Dans l'intervalle, il est affecté à la Pre compagnie saharienne de Légion étrangère d'Ain Sefra de 1948 à 1950. Avec son peloton à Tindouf, il est chargé de la surveillance des confins algéro-mauritano-marocains. Après avoir suivi des cours de pilotage d'hélicoptère de l'ALAT à Mayence, il est affecté en Algérie comme commandant d'escadrille d'hélicoptères de 1958 à 1960.
Ayant suivi les cours de l'école supérieure de guerre espagnole à Madrid de 1952 à 1963, il est conseiller militaire à l'ambassade de France à Buenos Aires (1963-1967), puis envoyé comme commandant en second de la 13ème brigade de légion étrangère à Djibouti (1967-1969). Il terminera sa carrière sur sa demande en 1973, après avoir été attaché militaire à l'ambassade de France à Bogota (Colombie) de 1967 à 1972. Pour tous ces services, Jacques Noël avait reçu les distinctions suivantes : Commandeur de la Légion d'honneur, Grand Officier de l'Ordre national du Mérite à titre militaire, Médaille militaire, Croix de Guerre 39-45, Croix de Guerre T.O.E., Croix de la Valeur militaire, Titulaire de 11 citations, médaille des évadés, médaille de la France libre, médaille coloniale (3 agrafes, 19.14.1945), Croix de Guerre hollandaise. " 
Laurent le samedi 02 janvier 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole " Ainsi Jacques Noël : né en 1923 dans une famille modeste de lu banlieue parisienne (son père est artisan et sa mère sans profession), il est lycéen au moment de la défaite. En novembre 1942, à 19 ans, il s'évade de France par l'Espagne où il demeure interné six mois. [Engagé dans les FFL en mai 1943, il est affecté à sa demande chez les SAS* (3e BIA*) où il finit la guerre au grade de sergent. Il rempile en I945, toujours dans les troupes parachutistes: après l'Indochine, ce sera l'Algérie, puis les garnisons de métropole. Jacques Noël gravit les (échelons de la hiérarchie et prend sa retraite militaire en 1973 au grade de colonel, chef de corps d'un régiment parachutiste. Il commence alors une seconde carrière de cadre supérieur dans l'industrie." Laurent le dimanche 29 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Le témoignage de Jacques Noel est disponible dans : "Nous, les Français combattants de 39-45" de Tauriac et Pellissier
Informations :
Evasion par l'Espagne
Captif à Miranda
3e Bataillon d'Infanterie de l'Air
3e SAS
extrait de SAINT-MANDE INFO N°139 - 2006
y a un peu plus de 61 ans, Jacques Noel figurait parmi la poignée de parachutistes SAS de la France Libre que le commandement interallié larguait sur les franges de l’opération Overlord. Un engagement qui allait marquer, pour Jacques Noel, le début d’une carrière de «combattant de l’avant» ponctuée par «un nombre d’événements sortant du cursus commun», comme l’a rappelé le général Louis Beaudonnet en lui remettant les insignes de grand officier dans l’Ordre National du Mérite lors d’une cérémonie organisée à Vincennes, le mardi 6 juin dernier, en présence de nombreuses personnalités dont Patrick Beaudouin, maire de Saint-Mandé.
Après trente années passées sous l’uniforme français, le colonel Noel va engager une reconversion réussie, travaillant alors en Amérique du Sud pour de nombreuses compagnies pétrolières françaises, dirigeant notamment la SODEREX basée à Quito (Equateur).
Conseiller du commerce extérieur de la France honoraire, le colonel Jacques Noel est également titulaire de très nombreuses décorations, dont huit étrangères Laurent Laloup le samedi 23 décembre 2006 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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