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| Henri Xavier Joseph François Jourdain | |
Naissance : 5 mai 1917 - Cauderan (33)
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique
Engagement dans la France Libre : AEF en février 1941
Affectation principale : FAFL / Bretagne
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant
Décès à 26 ans - 12 octobre 1943 - Télergma, Algérie
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 312769
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 26398 / ligne 26437 |
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ne les oublions pas ! Jourdain Henri Matricule FAFL n° 31285
o Né le 5 mai 1917 à Caudéran (Gironde)
+ Mort le 10 octobre 1943 à l’âge de 26 ans
Henri JOURDAIN est pupille de la Nation à l'âge de 11 ans, suite au décès accidentel de son père, Commandant en second de la base aérienne de Cazaux. Ingénieur breveté de l'école technique d'automobile et des constructions aéronautiques, c’est en 1936 qu’il obtient son brevet de pilote civil à l’aéro-club de Bergerac.
- il obtient en juillet 1939, à l’âge de 22 ans, le certificat de préparation militaire supérieure de l’artillerie, et obtient en septembre son incorporation dans l’Armée de l’Air.
- Nommé Aspirant le 12 janvier 1940, il intègre l’Ecole de l’Air de Bordeaux, et obtient le 9 mars son brevet de pilote militaire.
- Le 24 juin 1940, 2 jours après la signature de l'Armistice, déguisé en Polonais, il réussit à monter à bord du cargo "Del Piaz", qui l'amène jusqu'en Afrique du Nord et se trouve affecté au Bataillon de l’Air de Meknès au Maroc. Il est démobilisé à Fez le 31 aout 1940. Il travaille ensuite comme ingénieur chef de travaux pour la compagnie transsaharienne à Colomb-Béchar.
- En février 1941, l’Aspirant Henri JOURDAIN décide de vouloir rejoindre les Forces Françaises Libres. Il vit alors une épopée hors du commun qui va durer 3 mois pour réussir à traverser le désert du Sahara en compagnie du commandant LANUSSE, du Sous-Lieutenant BRISDOUX et de l’Aspirant LOUCHET, pour enfin arriver au poste de Zouar, au nord du Tchad, le 5 mai 1941 et rallier les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Ce ralliement restera l’un des plus téméraires réalisés en Afrique.
- Nommé Sous-Lieutenant, Henri JOURDAIN est affecté le 7 juin 1941 comme pilote pour un stage de perfectionnement au Bataillon de l’Air n°1 de Bangui en Oubangui-Chari.
- Le 15 Août 1941 il est détaché pour une durée de 3 mois auprès du Commandant militaire du Cameroun en qualité d’Ingénieur d’Artillerie, pour ensuite retourner à Bangui pour une durée de 3 mois.
- En février 1942 le sous-lieutenant Henri JOURDAIN prend le commandement du Détachement des forces aériennes du Congo, stationné à Pointe-Noire.
- Le 24 juillet 1942 est affecté au Groupe de Bombardement "Bretagne" qui se trouve alors à Fort-Lamy au Tchad avec lequel il va participer aux opérations de la Campagne de Fezzan-Tripolitaine.
- Il est nommé Lieutenant le 13 mars 1943 alors qu’il se trouve stationné à SEBHA en Libye, le Groupe Bretagne se trouve alors en attente de rééquipement pour de nouvelles missions.
- En Août 1943 le Groupe Bretagne fait mouvement au Moyen Orient pour atteindre la base de Rayak au Liban.
- Début octobre le lieutenant Henri JOURDAIN est envoyé à Télergma en Algérie pour ramener des avions Vultee-Vengeance destinés aux unités du Moyen-Orient.
+ Accident du 12 octobre 1943
Le lieutenant Henri JOURDAIN, du groupe Bretagne, trouve la mort sur la base de Télergma en Algérie, lors d'un entraînement pour un vol de convoyage d'un Vultee A-35 Vengeance, son avion s’écrase sur la piste.
« Mort pour la France » en service aérien commandé
Inhumé à Constantine (Algérie), puis restitué à Amiens (Somme) au Caveau familial, allée des genêts du cimetière ancien St-Acheul.
- Médaille de la Résistance
- Médaille coloniale avec agrafes « Fezzan » et «Tripolitaine»
- Chevalier de la Légion d’honneur (?)
(sources: données et documents personnels + Livres Aviateurs de la Liberté, et Les ralliements à la France Libre du Niger-Est.) 
BENTLEY Frédéric le mercredi 10 août 2011 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Les ralliements à la France Libre Niger-Est 1940-1942
CARLIER Marc
" Les histoires méconnues, parfois très émouvantes et chacune différente de militaires français servant dans le Centre et dans l'Est du Niger au moment de l'Armistice de 1940 et qui vont, de façon individuelle, faire un choix difficile et rejoindre la France Libre par le Nigéria ou par le Tchad. Ils sont pour la plupart totalement méconnus. Cet ouvrage leur redonne justement existence.
"Cet ouvrage nous retrace les itinéraires de liberté des hommes de refus dont les noms suivent:
Etienne Allégrini, André Martin Pierre Beauclair, Octave Auguste Bijon, Henri Jean Auguste Boudy, Pierre Brisdoux Galloni D'Istria, Louis Brousse, André Julien Butet, Robert Castandet, Jean Marie Eugène Corlu, Théotime Camille Alexandre Courant, Raymond Despian, Marcel Marius Antonin Gayraud, Marcel Albert Godard, Marius Louis Guigon, Georges Fernand Charles Hugo, Henri Jourdain, Jacques Henri Pierre Langlois de Bazillac, Louis marie Lanusse, Pierre Joseph Lebrun, Bernard Louchet, Jean Lucchesi, Yvan Marie rené Ohrel, Moïse André Priez, Jean-Baptiste Gabriel France Revault d'Allones, Jean Sansonnetti, Lucien Thuilliez, Daniel André René Vigneux, Gilbert Ernest Voinot." Laloup laurent le mardi 09 octobre 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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www.cieldegloire.com/ 
"Aspirant de réserve au moment de l'armistice, Bernard Louchet cherche avec son camarade Brisdoux Galloni d'Istria Pierre, tué le 8 décembre 1944, un moyen pour rejoindre la Grande Bretagne. Ils se rendent d'abord à Colomb-Béchard où ils rencontrent l'Aspirant Jourdan, tué le 12 octobre 1943, et le Lieutenant Lanusse, officier des affaires indigènes qui connait bien le désert. Ils décident de rallier la France Libre au Tchad, avec deux voitures. Ils doivent faire face à d'énormes difficultés, après avoir abandonné les voitures, à bout de souffle, ils terminent leur épopée, exténués, à dos de chameau. Louchet reprend son entrainement de pilote dans les écoles de la RAF et rejoint au Liban le Groupe de Chasse n° 1 "Alsace" en cours de formation à Rayack en 1942.
Le 27 juin 1942, le Lieutenant Colin conduit une section de 3 Hurricane qui sont chargés de protéger la retraite des troupes Alliées, après l'héroïque résistance des troupes Françaises à Bir Hakeim en Libye. La section comprend, outre le Lieutenant Colin, les Sous Lieutenant Louchet et Mailfert. La patrouille est attaquée par des Me 109 qui abattent immédiatement le Lieutenant Colin (Hurricane I - Z4648) et le Sous Lieutenant Louchet (Hurricane I - Z4718). Les deux pilotes sont tués alors que Mailfert se pose train rentré, en plein désert, juste à côté de l'épave de Louchet. Après avoir constaté la mort de son camarade d'escadrille, Mailfert l'enroule dans son parachute et l'enterre." Laurent Laloup le vendredi 17 août 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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