Robert Valeur - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Robert Valeur



Naissance : 10 février 1903 - Lons-le-Saunier (39)

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : USA en juillet 1940

Affectation principale : Comités /

Décès à 70 ans - 9 mars 1973 - Colombie

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 583100

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" nous avions heureusement aussi des amis américains qui, dans les premiers jours avaient rejoint les F.F.L, comme le lieutenant John F. Hasey, premier citoyen américain à devenir Compagnon de la Libération, et le capitaine Hassoldt Davis. Après les combats d'Afrique ils nous avaient été envoyés par Londres. Avec des militaires français comme Adrien Alcan, l'actuel président de la section des F.L. des États-Unis, Henri de Vilmorin, Henri Laussucq, et un grand blessé de Bir-Hakeim, le lieutenant Pierre Gabard, ils parcouraient le pays par le canal de nos chapitres pour démontrer la présence de la France Libre aux côtés des Alliés sur tous les fronts de guerre.

Notre comité exécutif comprenait des noms comme ceux de Henri Laugier, Fred G. Hoffherr, Jacques Hadamard, Henri Focillon, Gilbert Chinard, Paul Périgord, Robert Valeur, Francis Perrin, Henri Bonnet (notre délégué exécutif qui devait être ambassadeur de France aux États-Unis) ; des avocats comme Mildred Bixby, Paul Weill, Henri Torres ; des anciens ministres comme Pierre Cot ; des industriels comme Eugène Gentil, Jules Jeandros, Alfred Montprofit, Henri Reichenbach, J. Delattre-Seguy, Paul Verdier; des médecins comme le docteur Albert Simard (président des Anciens Combattants Français aux États Unis), et des hommes de lettres et des journalistes comme Lucien Vogel, Jules Romains, D.C. Emmet Jr., et Louis Bromfield."

Laurent le lundi 28 décembre 2009 - Demander un contact

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"Les Hommes Partis De Rien" de René Cassin

" Une place à part doit être faite aux Français résidant aux Etats-Unis, eu égard à la variété de l'origine de leur présence.
Trois d'entre eux ont, dès le 19 juin 1940, pris la tête des ralliements en câblant leur adhésion au Général, savoir le professeur Chinard, directeur des études romanes à l'Uni­versité de Princeton et à l'Institut français de Washington, Robert Valeur, maître de conférences à Harvard, directeur du Centre d'informations françaises aux Etats-Unis, et son assistant Chéron. Ils fondèrent immédiatement un comité de la France libre, régi par la loi américaine, comité qui prit une extension rapide sous le nom de France for ever, présidé par le grand industriel Houdry, avec le concours d'hommes remarquables, français et américains, tels que le professeur Focillon du Collège de France, le docteur Simard, Mr Hoffner, professeur à Barnard Collège (Colum-bia), l'excellent journaliste Roussy de Sales, Oswald Schuhl, Jean Steck, E. Gentil. Deux religieux, le R.P. Ducatillon, dominicain, et le R.P. Couturier méritent d'être cités à part, car une partie de l'opinion américaine était fortement impressionnée par le nom du maréchal Pétain ; leur supérieur hiérarchique dans le diocèse de New York d'origine ger­manique leur ayant interdit d'y célébrer la messe, ils durent, chaque fois, se rendre dans l'Etat voisin de New Jersey."

Laurent Laloup le mercredi 18 février 2009 - Demander un contact

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JO de la France Libre du 28 août 42 :

ARRETE N°131 portant nominations dans le haut personnel des Delegations du Comité national français à l'étranger :

Robert Valeur , Attaché à Washington

Laurent Laloup le mardi 11 novembre 2008 - Demander un contact

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Fevrier 40 : membre du service français d'information (propagande pro-française) au USA

Source : L'AMERIQUE ENTRE EN GUERRE de Roussy de Sales

Laurent Laloup le samedi 25 août 2007 - Demander un contact

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Extrait de :

De Louis Rougier, Mission secrète à Londres - Les accords Pétain-Churchill (La Diffusion du Livre - Bruges)

"De la sincérité du commandant Chevalier je n'avais aucune raison de douter. Le service auquel il appartenait, le D. G. E. R. (Direction générale d'Etudes et des Recherches), n'était qu'une métamorphose verbale du D. G. E. R de Londres de sinistre mémoire.

On l'appelait couramment « la Gestapo gaulliste ». On mettait sur son compte des emprisonnements ilicites, des chambres de torture révélées par le procès Dufour à Londres, des disparitions de personnes, des résistants, tel Vautrin, livrés aux Allemands parce qu'ils risquaient de porter ombrage au grand chef, sans compter les listes noires dont la confection occupait particulièrement les loisirs du prédécesseur de Chevalier, le commandant Bienvenue. Le D. G. E. R., disposant d'énormes crédits, rayonnait partout, doublait les services civils, était l'œil omniprésent du Général. J'en connatssais fort bien le mécanisme, pour avoir étudié l'Ovra en Italie, la N. K. V. D. en Russie et la Gestapo en Allemagne. Cependant, je ne m'étais pas refusé à recevoir le nouveau titulaire du poste, dont on disait le plus grand bien.

Cet officier, qui me parut exemplaire, avait tout de suite gagné ma confiance par la sûreté de son jugement. Introduit chez moi par un ami commun, deux jours avant la déposition de M, Flandin, il m'avait dit : « Je me suis tendu compte qu'il existe une Anti-France aux Etats-Unis qui s'appelle France Forever. C'est un abcès purulent. Le service d'information de Robert Valeur est pire encore. Voulez-vous m'aider à révéler la vérité au gouvernement ? » Il croyait à de Gaulle; mais à un de Gaulle maI informé, mal entouré, mal conseillé. Il suffirait de lui ouvrir les yeux sur toutes les turpitudes qui se commettaient en son nom, pour qu'il avisât, pour qu'il sévit, pour qu'il remit tout en ordre. Au reste, pouvait-on douter des intentions du Général? Ne voulait-il pas en finir avec tous les excès qui se commettaient au nom de la Résistance? Ne prêchait-il pas la réconciliation des Français? N'avait-il pas déclaré, en recevant une délégation du C. N. R. :« La Résistance est terminée; vous ne représentez rien. » N'avait-il pas dit à l'Assemblée consultative, le 26 décembre 1944, en réponse à une attaque contre Jeanneney : « Il n'y a personne ici qui n'ait servi la Patrie et la République; mais, en 1941, on pouvait avoir des conceptions différentes sur le service de la Patrie »? Comment me serais-je dérobé à une requéte qui comblait tous mes vœux et allait au-devant de mes plus chers désirs?

....

IV. - Le manuel de l'apprenti-dictateur

Le cas du général de Gaulle était vraiment singulier. Il asait envoyé partout des délégations et ouvert des agences d'information Des milliards de francs étaient consacrés à sa publicité personnelle. Un livre d'images racontait sa vie héroïque et fabuleuse; et comment ses avions protégeaient les convois britanniques et comment ses troupes préparaient l'assaut final de la forteresse Europe. On le voyait caracoler sur un beau cheval blanc. Robert Valeur le comparait à Winston Churchill, au président Roosevelt et au maréchal Staline. Il n'avait d'égal dans l'histoire de France que Jeanne d'Arc et Napoléon. Et, cependant, nulle part aux vitrines des librairies et de ses bureaux qui avaient pignon sur rue, ne s'étalaient ses propres œuvres. Assurément, les dédicaces élogieuses au maréchal Pétain, auquel il devait sa carrière, le gênaient un peu. Mais, surtout, il eût été malaisé de soutenir que le Général faisait la guerre à Vichy pour rétablir les institutions démocratiques après la lecture de certain"

Laurent Laloup le vendredi 24 août 2007 - Demander un contact

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" Les relations avec les États-Unis
À partir de fin 1941, l'Office pour les relations inter-américaines, dirigé par Nelson Rockeffeler, développe toute un "plan d'utilisation des Français Libres et de leurs associations pour la lutte contre la Cinquième Colonne et pour la Propagande en faveur de la politique du "Good Neighbour" en Amérique du Sud."224 Robert Valeur reçoit des offres de collaboration. Jacques Soustelle, soutenu par Adrien Tixier, Chef de la Délégation de la France Libre aux États-Unis, considère cette collaboration souhaitable, d'autant plus qu'elle peut amener à la reconnaissance du mouvement par les américains, à condition qu'elle se fasse avec l'agrément des différents Comités de la France Libre et soit coordonnée par la Délégation à Washington225.
Cette collaboration est discuté au sein du mouvement gaulliste depuis que M. Dewey, du Rockefeller Institute, ait proposé, en échange de financer un périodique français genre "Revue des Deux-Mondes" à New York, la participation des Comités de la France Libre dans l'organisation d'un service de renseignements américain."

tede.ibict.br 

Laurent Laloup le vendredi 24 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 28 décembre 2009

 

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