Robert Séraphin Raybaudi - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Robert Séraphin Raybaudi



Naissance : 12 mai 1919 - Inkermann, Algérie

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : Gibraltar en juin 1940

Affectation principale : FAFL / Evasion

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 2c

Décès à 21 ans - 30 juin 1940 - Ras el Mas, Maroc

Mort pour la France

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 43671

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CAP SANS RETOUR de Germaine L'HERBIER MONTAGNON

" FEZ 30 juin 1940

Sur le terrain de Fez, huit hommes voulaient s'enfuir en avion et gagner Gibraltar.
L'instigateur de l'évasion projetée est le jeune Robert Raybaudi de la Base Aérienne de Blida, venu à Fez le 10 Juin 1940. Il avait récemment obtenu son brevet de pilote militaire.
Le 12 Mai 1940, jour de l'anniversaire de ses 21 ans, il avait été pris subitement d'une grave malaise qui fit craindre pour sa vie
Remis, il dit à ses camarades : « J'ai failli mourir, et mourir dans un lit. Quelle mort bête pour un aviateur ! La mort qu'il nous faut, c'est en avion ! »

L'armistice signé, il écrivait des lettres empreintes de la plus de tristesse, mais aussi d'espoir : «...courage, on efface tout. On donne un coup de gomme et on recommence. J'irai jusqu'au bout du monde, mais je sauverai l'honneur des anciens combattants. Vous verrez, on parlera de moi, vous serez fiers de moi ! » Le 29 Juin, il envoie ses adieux à ses parents : « ...n'ayez aucune crainte, vous me connaissez suffisamment pour savoir que je ne fais rien à la légère. Oui, nous partons en Angleterre pour le salut de la France. Ne me prenez pas pour quelqu'un qui abandonne son pays ; mais, étant devenu inutile pour lui ici, j'espère pouvoir lui rendre service ailleurs. Je vous jure que je reviendrai victorieux, et bientôt. Que Sainte Thérèse nous protège ! Au revoir, mes petits Parents chéris, vous êtes et je veux que vous soyez fiers de moi, et que vous ne vous mépreniez pas sur mon acte.
« J'obéis à ma devise de scout: "Toujours prêt". « Hip, hip, hurrah ! Vive la France !
Votre robert ».

Huit hommes sur un "Potez-540". A peine ont-ils pris leur envol dans la nuit, que l'appareil s'écrase en flammes non loin du terrain de Ras El Ma.
On dit que la D.C.A. tira sur eux...
Tous sont morts.

Sergent pilote Le Digabel Louis, Bataillon Air 206.
Soldat Raybaudi Robert, élève pilote, Base Air 201.
Soldat Jeunehomme Marcel, élève pilote, Base Air 201
Soldat Renaud Emile, Bataillon Air 208
Caporal-Chef Freuzer Jean, pilote, Base Air 208
Soldat Diacono Jean-Baptiste, élève pilote, Base Air 201
Caporal-Chef Sentenac Paul, mitrailleur, Base Air 113.
Soldat Foisset Jean-Marcel, élève-pilote, Base Air 203.

A cause de leur "tentative de désertion", ils doivent être enterrés [sans] les honneurs militaires ; mais le sergent-pilote Péraux Bernard , lui aussi, a secrètement résolu de rejoindre les Alliés, passe outre avec d'autres patriotes, accompagnent les tués à leur dernière demeure, avec des drapeaux, des couronnes et des fleurs.
Plus tard, au-dessus de leur tombe fut inscrite leur citation à titre posthume, de la 5e Région Aérienne :

"Le 30 Juin ont tenté de s'échapper en avion vers Gibraltar pour rejoindre les Forces qui commençaient à se grouper autour du Général de Gaulle. Ont trouvé une mort glorieuse dans leur appareil qui s'est abattu en flammes près du terrain de Fez. Demeureront dans l'Armée de l'Air et dans le pays, des exemples et des symboles de la jeune France qui ne voulait pas subir l'absurdité et l'ignominie de l'Armistice de trahison.

Général Weiss."

L. Laloup le lundi 09 juin 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 09 juin 2008

 

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