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| Pierre Prévost | |
Naissance : 19 septembre 1922 - Sancoins (18)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en aout 1940
Affectation principale : FNFL / fusiliers marinsLe Triomphant, marine Nouméa, caserne Bir-Hakeim, 1er BFM commandos Matricules : 561 T40 290 FN40
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot fusilier
Décès à 25 ans - 11 septembre 1948 - Douvres, Angleterre
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 11946
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 42717 |
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Pierre Prévost - son Livre ouvert ! Le parcours de Pierre PRÉVOST Les informations données par Pierre Prévost dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre (document joint) sont difficilement conciliables avec le récit rapporté par Monsieur Alain Le Coz (désertion d'un aviso colonial vichyste sur un atoll du Pacifique en novembre 1941, etc.).
D'après ce document, avant son engagement dans les FNFL le 10 août 1940, Pierre Prévost aurait en effet été canonnier à bord du cuirassé Paris. Ce qui semble suggérer l'hypothèse qu'il a quitté Brest pour Plymouth le 18 juin 1940 à bord de ce bâtiment au moment de l'évacuation du port breton. Le bâtiment a été saisi à Plymouth par les Britanniques le 3 juillet 1940 dans le cadre de l'opération Catapult.
Dans cette hypothèse - hautement probable -, il a dû dans un premier temps être interné dans un camp anglais, avant de décider de rallier la France libre le 10 août 1940.
Toujours selon sa demande d'admission dans l'AFL, ses affectations dans les FNFL auraient été :
- 10 août 1940 - 25 décembre 1941 : Le Triomphant
- 25 décembre 1941 - fin mars 1943 : Marine Nouvelle-Calédonie
- fin mars 1943 - 5 juin 1943 : Compagnie de passage des FNFL à Londres et Caserne Bir-Hakeim (Portsmouth)
- 5 juin 1943 - 18 octobre 1945 : 1er BFMC (1er Bataillon de fusiliers marins commandos).
En l'absence de l'indication d'une source contrôlable, la version de Monsieur Le Coz me semble donc sujette à caution. La consultation des dossiers du contre-torpilleur Le Triomphant conservés aux SHD de Vincennes permettrait peut-être d'apporter des informations complémentaires.
A noter également la présence en France de Pierre Prévost à la date du 8 janvier 1946 au moins (date de sa demande d'admission dans l'AFL) : 13 allée du Belvédère, Cité Lachaux à Clermont-Ferrand. Mais ceci ne remet nullement en cause l'information sur son décès en Grande-Bretagne en 1948.
Et il y a cette mention un peu énigmatique sur sa situation de famille : "Céli[bataire] mon mariage ne comptant pas avec FFL mariage civil".
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Jacques OMNÈS le vendredi 23 octobre 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Précision Juste une petite précision pour dire que Pierre Prévost est revenu en France après la guerre.
En effet son acte de naissance précise en mention marginale qu'il s'est marié le 7 mai 1946 à Chamalières avec Rose Mary Rigden. JPH le samedi 17 octobre 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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L' "aviso colonial vichyste patrouillant sur l'océan pacifique" est plus probablement "Le Triomphant" des FNFL ce qui expliquerait son matricule "290 FN40". Et je doute que Vichy ait patrouillé dans ces eaux, ne voyant pas trop dans quel but puisque les Iles du Pacifique étaient Françaises libres Jacques Ghémard le dimanche 27 novembre 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Le Robinson de la France Libre Pierre Prevost est matelot de la marine nationale en 1941, sur un aviso colonial vichyste patrouillant sur l'océan pacifique. En novembre 1941 il profite d'une corvée d'eau sur un atoll pour déserter, 1ére étape pour rejoindre la France Libre.
Las de le chercher, son commandant l'abandonne, et le navire continue sa mission.
Pierre est seul, en situation de survie. Les jours, semaines et mois passent, il subit une grave dépression, toujours seul. Enfin, plus d'un an aprés, un navire américain le sauve.
Les états unis, le contact avec la France Libre, une place dans un convoi vers la Grande Bretagne, Londres, les félicitations, l'uniforme de la marine retrouvé... Pierre en veut, bien que toujours ébranlé par sa mésaventure et tente les commandos de Kieffer. Il s'accroche lors du stage et est reçu. Il fera donc sa guerre au 1er bataillon de fusiliers marins commandos, du 25 juin 1943 au 02 novembre 1945, survivant à 2 débarquements, celui du 6 juin 1944 à Colleville-Ouistreham, et celui de Walcheren (Pays Bas), le 1er novembre 1944.
Pourtant, brave parmis les braves, courageux, il affronte ses vieux démons, sa dépression et un épuisement physique général, qui le ronge.
Pierre ne reviendra pas en France, il n'est pas en état de le faire aprés sa démobilisation, il décédera, sans forces, en 1948 dans un hopital britannique... Alain Le Coz le jeudi 02 août 2012 Recherche sur cette contribution | |
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