Odette Léontine Larrieu épouse Pilpoul - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Odette Léontine Larrieu épouse Pilpoul



Naissance : 11 mars 1906 - Bordeaux (33)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en novembre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Marco Polo

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 97 ans - 10 février 2004 - Paris 7e

Epouse de Jacques Pilpoul 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 339561

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41759


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Odette Léontine Larrieu épouse Pilpoul - son Livre ouvert !
 

Acte de naissance

dans la 2e section de Bordeaux



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Jacques Ghémard le samedi 02 juillet 2022 - Demander un contact

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" En mai 1941, Odette Pilpoul prenait possession de ses fonctions de secrétaire générale adjointe de la mairie du 3ième arrondissement de Paris. Son mari, Jacques Pilpoul, était juif et né en 1906 à Rishon-le-Zion, aujourd’hui en Israël. Durant sa scolarité, elle s’était liée d’amitié avec Laurette Carasso, une amie de classe juive de nationalité grecque qui, par son mariage avec Georges Arditi, devint française. Au cours des rafles de juillet 1942 à Paris, Laurette lui demanda son aide pour cacher ses parents. Odette les hébergea chez elle pendant plusieurs mois. Elle les munit des faux papiers ainsi que son amie et son mari. Dénoncée par un officier des gardiens de la paix du 3ième arrondissement, des inspecteurs de police vinrent perquisitionner chez elle et découvrirent les clandestins. Néanmoins, ils acceptèrent de négocier l’affaire à condition de pouvoir éventuellement citer Odette comme témoin à décharge, comme ils le firent au cours de leur procès après la Libération. Par ailleurs, elle intervint pour sauver un grand nombre de Juifs de la déportation, soit en les avertissant des rafles imminentes, en leur trouvant une cache, en leur fournissant des faux papiers et des titres d’alimentation ou en faisant libérer les veuves de guerre de l’arrestation. Le sauvetage de Juifs s’alliait à son travail clandestin pour divers réseaux de Résistance: sabotage des instructions administratives, renseignement et aide à tous les exclus du régime. Engagée très tôt dans la lutte contre l’occupant, son arrestation par la Gestapo le 3 mars 1944 mit un terme à son activité clandestine en France. Elle fut déportée à Ravensbruck et Buchenwald. Revenue de déportation, ses actions, motivées par un patriotisme intransigeant, le refus du racisme et le respect des valeurs humaines, furent couronnées de la Croix de Guerre avec Palme et de la Médaille de la Résistance.

Le 6 mai 2002, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Odette Pilpoul le titre de Juste parmi les Nations."

yadvashem-france.org 

Laurent Laloup le dimanche 02 janvier 2022 - Demander un contact

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www.yadvashem-france.org 

Laurent Laloup le mercredi 24 septembre 2008 - Demander un contact

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MAIRIE DU 3E ARRONDISSEMENT
Paris, le 27 décembre 2005
PROCES–VERBAL DU CONSEIL D’ARRONDISSEMENT

"Dénomination de la salle des Fêtes de la Mairie du 3ème arrondissement au nom d’Odette PILPOUL.
M. AIDENBAUM propose aujourd’hui d’honorer la mémoire d’Odette PILPOUL en attribuant son nom à la Salle des Fêtes de la Mairie du 3e arrondissement.
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Il rappelle que Mme Odette PILPOUL née LARRIEU, le 11 mars 1906 à Bordeaux, est entrée dans la résistance contre l’occupant nazi dès l’année 1940. Travaillant auprès de groupes de résistants, elle a participé à l’édition et à la distribution de journaux clandestins tels que Libération.
Peu nombreux, au début de l’occupation de la France, à être engagés dans l’action, Mme PILPOUL a été amenée à multiplier les rôles, corrigeant les épreuves d’articles, ronéotypant des journaux, participant à leur distribution et allant jusqu’à assumer la responsabilité de la conservation des plaques de cuivre des titres. Son action de résistance a pris une ampleur plus large encore à partir de mai 1941. En effet, Mme PILPOUL est devenue secrétaire générale adjointe à la mairie du 3e arrondissement. Elle a perçu cette nomination comme une opportunité, pour d’une part, venir en aide aux victimes de la répression nazie et d’autre part, procéder à des actes de sabotage de l’action administrative de la puissance publique collaboratrice.
Faux papiers, cartes d’alimentation, cartes de textile, récépissés de recensement, cartes de travail ont été fournis par ses soins à des centaines de militaires évadés, de réfractaires alsaciens et lorrains, d’aviateurs alliés, de résistants en fuite ou de juifs persécutés. L’obtention clandestine de documents administratifs a soustrait des contrôles et des dangers d’innombrables juifs qui ont pu continuer à vivre dans la cité.
Mme PILPOUL a camouflé un très grand nombre d’enfants juifs en établissant de faux bulletins de naissance, de fausses pièces d’identité et de fausses cartes d’alimentation. Systématiquement, elle a procédé au sabotage de toutes les mesures qui pouvaient servir les intérêts des forces d’occupation. Perturbations de la politique de récupération des métaux non ferreux, désorganisation des opérations de recensement des jeunes soumis au service du travail obligatoire, gâchis délibéré du recensement des jeunes adultes.
M. AIDENBAUM souligne que l’engagement de Mme PILPOUL dans la résistance a été total, au sein de la mairie du 3e arrondissement et au coeur même de sa vie privée. Elle n’a pas hésité à cacher chez elle ou chez ses parents proches de nombreux juifs recherchés pour être déportés. Ce travail héroïque a été mené en relation avec de nombreux réseaux de résistance (groupe Parodi, Libération, MLN, …). Nombreux ont été ses compagnons arrêtés, emprisonnés puis déportés.
A son tour, le 3 mars 1944, elle fut arrêtée par la Gestapo, enfermée à la prison de Fresnes, au Fort de Romainville puis déportée au camp de Ravensbrück puis de Buchenwald. Aucun agent de la mairie du 3e arrondissement appartenant au petit groupe d’employés dévoués qui l’avaient aidée dans son action clandestine n’a été inquiété. Elle a seule assumé l’entière responsabilité de ses actes.
Rapatriée le 16 mai 1945, elle fut décorée de la Croix de Guerre avec Palme, de la médaille de la Résistance, de la rosette de la Résistance et de l’Ordre National de la Légion d’Honneur. Enfin, le 18 juin 2002, par décision du Mémorial Yad Vashem elle fut distinguée comme Juste parmi les nations. Cette cérémonie a d’ailleurs eu lieu dans la salle des Fêtes de la mairie du 3ème arrondissement.
Cette femme remarquable a su trouver le courage de protéger les plus faibles contre les agressions des plus forts. Lorsque d’autres ont fait le choix de la collaboration, elle a fait le choix du courage et de l’honneur.
M. AIDENBAUM propose d’attribuer le nom d’Odette PILPOUL à la Salle des Fêtes de la Mairie du 3e arrondissement en souvenir de cette femme admirable et au nom du devoir de mémoire.
M. AIDENBAUM précise que Mme PILPOUL, souffrante, n’avait pu être présente pour recevoir la médaille des justes de Yad Vashem qui avait été remise à son fils. La municipalité avait alors fait la promesse d’honorer le nom de sa mère. Mme PILPOUL est décédée à l’âge de 98 ans.
M. BOHBOT estime que c’est un honneur pour la mairie du 3ème arrondissement de pouvoir attribuer le nom de Mme PILPOUL à la salle des fêtes. Son action menée pendant la guerre est plus qu’héroïque et tout à fait remarquable.
Il souligne que l’exposé très émouvant de M. AIDENBAUM fait apparaître beaucoup de détresse, de courage et de détermination.
M. AIDENBAUM précise avoir demandé à Mme FREY qu’une cérémonie en l’honneur de Mme PILPOUL soit organisée afin de rendre hommage à cette grande résistante. Le 8 mars, journée internationale de la femme, pourrait être retenu comme date.
M. AIDENBAUM soumet le projet de délibération au Conseil qui l’adopte à l’unanimité des membres présents.
Point"

Laurent Laloup le mercredi 24 septembre 2008 - Demander un contact

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Odette Pilpoul’s Story

By Randy Charles Epping
charlesepping@aol.com : 

"...I looked up and noticed a large photograph of Odette Pilpoul next to the podium, precariously placed on a small wooden stand. The faded black-and-white image showed a beautiful young woman with determined eyes and a small, firm mouth. Her hair was done up in a typical 1940’s style. She wore an elegant dress and a string of pearls. It was eerie. It was as if she were there with us—watching.

Hanging next to the photo was a small, tattered, red-white-and-blue French Flag with the Croix de Lorraine, the double-armed cross used by De Gaulle’s Free French, on the middle panel.

..."

Laurent Laloup le mercredi 24 septembre 2008 - Demander un contact

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fr.wikipedia.org  :

"Odette Pilpoul, née Odette Larrieu le 11 mars 1906 à Bordeaux (Gironde) et décédée le 10 février 2004, est une résistante française, qui a reçu le titre de Juste parmi les Nations.

Odette Pilpoul est nommée secrétaire générale adjointe de la mairie du 3e arrondissement de Paris en mai 1941. Elle mène graduellement de nombreuses actions de résistance et de sabotage des instructions de collaboration. Elle établit des faux papiers - cartes d'identité, certificats de naissance, cartes de ravitaillement, etc. Son action permet de sauver des centaines de personnes, juives et non juives. Elle abrite des personnes traquées dans son appartement du Champ-de-Mars, et en alerte d'autres avant des rafles imminentes. Elle aide des pilotes britanniques et américains dont les avions ont été abattus par la Luftwaffe, leur procurant des faux papiers.

Le 3 mars 1944, Odette Pilpoul est arrêtée par la Gestapo. Après avoir été détenue à Romainville et à Sarrebruck, elle est déportée à Ravensbrück, puis à Buchenwald, mais survit.

Saluée par de nombreux témoignages comme « l'âme de la Résistance » dans le 3e arrondissement de Paris, elle reçoit plusieurs décorations pour son action héroïque, dont la Croix de guerre avec palme et la Légion d'honneur.

Le 12 décembre 2002, Odette Pilpoul reçoit le titre de Juste parmi les Nations. Lors de cette cérémonie, à laquelle sa santé ne lui permet plus d'assister, son petit-fils lit une liste de noms des personnes qu'elle a sauvées : « Arditi, Berkovitch, Storch, Frydman, Gligsberg, Carasso, Paenson, Jacno, Calamaro, Liber... » (témoignage de Randy Epping). Odette Pilpoul meurt un mois avant ses 98 ans, en 2004.

Le 11 mars 2006, jour du centième anniversaire de sa naissance, le nom d'Odette Pilpoul a été donné à la salle des fêtes de la mairie du 3e arrondissement de Paris, et une plaque rappelant ses actions y a été dévoilée, en présence du fils et de plusieurs membres de la famille de cette grande résistante. Ainsi, le nom d'Odette Pilpoul figure désormais dans un bâtiment de la République française et au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, ainsi qu'au Mur des Justes du Mémorial de la Shoah de Paris.
"

Laurent Laloup le mercredi 24 septembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 02 juillet 2022

 

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