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| Michel André Pichard | |
Naissance : 27 juin 1918 - La Rochelle (17)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en aout 1941
Affectation principale : BCRA /
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine
Décès à 71 ans - 11 septembre 1989 - Paris 6eFils d'André Pichard 
Frère de Cécile Pichard 
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 295619 / GR 16 P 475550
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41522 |
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"... Le 20 juillet 1944, il [Michel Pichard] est parachuté en Bretagne, pour prendre contact avec les SAS du 2ème Régiment de Chasseurs Parachutistes (2ème RCP) et préparer la mission Aloès d'aide à la résistance bretonne. Revenu de mission, il est parachuté de nouveau le 11 août 1944, dans le cadre de la mission Anis en Haute-Marne en qualité de Délégué Militaire Départemental avec sa soeur Cécile et le radio Maurice Roschbach. Sur place, il organise des parachutages et, en étroite collaboration avec le chef départemental FFI, arme près de 5 000 maquisards. ..."
www.ordredelaliberation.fr  Laurent Laloup le lundi 09 janvier 2023 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"...Les opérations aériennes
Au cours de l’été 1944, la forêt de Trois-Fontaines est le cadre de plusieurs parachutages. Ils sont notamment permis grâce à un officier français ayant établi son poste de commandement à Sermaize, bourg dont il est originaire : André Renaudin, dit « Richard ».
Agé de 26 ans, cet ancien séminariste est l’un des héros du Bureau des opérations aériennes. Michel Pichard et Jean-Claude Grandhay évoqueront à maintes reprises les actions entreprises par « Richard », d’abord dans l’Aisne – capturé en juillet 1943, il est parvenu à s’évader – puis dans le Doubs, le Territoire de Belfort et les Vosges.
Appelé à la responsabilité du BOA de la Meuse, c’est le 3 juin 1944 qu’il a reçu l’ordre de gagner Sermaize afin de réceptionner une mission alliée. L’accompagnent François Babot, Léon Marcel et Yves Moulin, puis le radio Balini.
Le territoire de compétence d’André Renaudin est la Meuse, mais son PC est situé dans la Marne : aussi est-il difficile de déterminer si le terrain de parachutage défini sur la commune de Trois-Fontaines figure parmi les 18 sites meusiens recensés par Michel Pichard, ou plutôt parmi les 95 répertoriés dans la Marne. Quoi qu’il en soit, ce terrain était originellement localisé à la ferme de La Verrerie puis, à partir de la mi-août, à proximité de celle de La Neuve-Grange. Exploitée par les familles Bernier et Gillet, cette ferme – nous le verrons – a notamment recueilli l’aviateur allié Albert De Bruin, et c’est aux abords que le lieutenant SAS Laws a établi son camp. Ajoutons que le 14 juillet, Renaudin et Pierre Leroy ont saboté la ligne téléphonique reliant Possesse à Saint-Dizier, et que quatre jours plus tard, le chef du BOA meusien aurait été présent au combat de Brassa..."
memoires52.blogspot.com  Laurent Laloup le dimanche 11 décembre 2022 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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"... Dans le département, Pajot, alias « René », va s’attacher à repérer des terrains pour des parachutages. Il peut compter sur la coopération d’ardents patriotes : Jean Vinot, ancien instituteur reconverti en agent d’assurances à Chaumont, Simone Dauvé, jeune femme de Courcelles-sur-Aujon, Pierre Clavel, originaire de Langres, qui réside à Bar-sur-Aube et qui exerçait alors la responsabilité du BOA pour le secteur baralbin et la Haute-Marne...
Il prend contact avec l’avocat langrois Marius Véchambre, avec l’ingénieur du service vicinal Philippe Hantzberg, de Châteauvillain... Pichard, alias « Pic », alors en charge du bloc Est (Alsace, Lorraine, Champagne) du BOA, vient également en Haute-Marne où il rencontre Georges Debernardi, directeur de la Société des usines à gaz du Nord-Est à Chaumont, membre de l’Organisation civile et militaire (OCM).
A Chaumont, Pajot loge au premier étage d’une maison de la rue Alphonse-Daudet, chez Lucien Febvay, chef de service dans l’usine dirigée par Debernardi. C’est à ce domicile que se présente, venu en train, celui qui sera l’opérateur-radio de Pajot : André Guilbert, alias « Le Rouquin », né à Bourges (Cher) en 1921, venu de la Nièvre qu’il a dû fuir en raison des arrestations frappant cette région.
C’est grâce à Guilbert que les patriotes haut-marnais reçoivent leur premier parachutage : celui du terrain « Corneille », proposé par Simone Dauvé à la ferme de La Rente-sur-Villiers, près de Giey-sur-Aujon (canton d’Arc-en-Barrois), opération aérienne primitivement destinée au terrain « Bourdaloue », à la ferme Fragneix, près de Treix (au-dessus de Chaumont)..."
memoires52.blogspot.com 
GR 16 P 455279 | PAJOT ( René ) | 1918-02-16 | Saint-Vénérand | Haute-Loire | FRANCE
GR 16 P 277429 | GUILBERT ( André Paul Gaston ) | 1921-05-30 | Bourges | Cher | FRANCE | FFc DIR Laurent Laloup le vendredi 07 août 2020 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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www.france-libre.net 
" Adrienne Clavel est sage-femme et dirige une petite clinique de fortune à son domicile. Elle dispose ainsi d’un ausweiss pour ses déplacements professionnels. Pierre est voyageur représentant en linge de maison, mais le manque de matière première l’oblige à entrer à l’office de ravitaillement départemental. Combien de chevaux étiques et de vaches efflanquées ont-ils reçu l’étiquette qui les désignait à la consommation allemande ? On ne le saura jamais.
Pierre et son épouse sont bientôt enregistrés comme agents P2 et P1 respectivement : ils appartiennent au BCRA, au sein du bureau des opérations aériennes. C’est ainsi qu’ils recueillent, un après-midi d’avril 1943, le fils de Mme Kearney, veuve d’un officier américain, qui venait d’être arrêtée. C’est en effet dans sa propriété de Bar-sur-Aube qu’avaient lieu des émissions clandestines depuis plusieurs mois. Le domaine, situé à l’écart, ceint de murs et discret, s’y prêtait parfaitement. Elle avait été malheureusement trahie par un radio qui travaillait pour les Allemands.
Pierre Clavel devient le chef régional du BOA. Il est à ce titre responsable de la recherche et de l’homologation auprès de la RAF des terrains de parachutage ou d’atterrissage clandestins. Il est également chargé de la formation des équipes de réception nécessaires, du transport des objets compromettants et de la recherche d’asiles sûrs à proximité des terrains. Son chef, le commandant Michel Pichard, envoyé par Londres sous le pseudonyme de « Pic » au début de 1943, exerce les mêmes fonctions pour le secteur nord-est de la France.
Dans le cadre de ses responsabilités, Pierre est amené à rencontrer régulièrement Marius Véchambre, avocat, délégué militaire de la région de Langres, où il exerce sa profession officielle. Clavel et Véchambre sont des amis d’enfance. Ce dernier est à l’origine de l’organisation de la Résistance dans la région.
Clavel rencontre également Robert Henry, capitaine des pompiers de la ville, Résistant responsable aux côtés de Véchambre et chargé de la défense passive de la cité. C’est dire l’importance du rôle de P. Clavel, par le canal duquel passent bien des informations, des consignes et de dangereux colis de toute sorte.
...
Pierre Clavel fut arrêté par la Gestapo le 31 octobre 1943 et déporté à Mauthausen. Rentré en France en mai 1945, il est décédé en 1979.
Marius Véchambre, arrêté le même jour, fut déporté à Buchenwald puis à Flossenburg, d’où il ne revint pas.
André Besancenot, arrêté le 23 février 1944, fut interné à Compiègne, d’où il fut transféré à Dortmund puis à Neuengamme et enfin à Dora, d’où il n’est pas ressorti.
Robert Henry, arrêté également, put prouver qu’il avait passé la nuit du 12 septembre à la permanence des pompiers et s’en tira, après quelques interrogatoires musclés, avec huit jours de prison.
Les Allemands, qui ne devaient pas écouter la BBC, ne soupçonnèrent pas l’origine de la catastrophe qui les frappait si durement. Ils répandirent les hypothèses les plus fantaisistes mais n’en prirent pas moins les dégâts de la ville à leur charge. Il y eut 60 000 carreaux cassés.
André Casalis
Sources : « Histoire de Langres » par A. Journaux. « La Résistance en Haute-Marne » par l’ANAC. Discours et comptes rendus de Pierre Clavel. Documents et souvenirs de Mme P. Clavel. « 1 061 Compagnons » de J.-C. Notin. « 10 Duke Street. Londres » du colonel Passy. Résultats d’enquêtes par la rédaction.
Extrait de la Revue de la France Libre, n° 310, 4e trimestre 2000."
GR 16 P 317514 | KEARNEY ( Robert Jean ) | 1927-05-26 | Bar-sur-Aube | Aube | FRANCE | FFi Laurent Laloup le jeudi 05 mars 2020 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Le Lien n°16 
LORRAINE JOURNAL CLANDESTIN ET MOUVEMENT DE RÉSISTANCE DE LA ZONE INTERDITE LORRAINE EN FRANCHE-COMTÉ
Extrait de Souviens toi – 1944 Publié à Besançon (septembre 1994)
"... Tout s’enchaînait logiquement : les "civils" se militarisaient, sans pour autant claquer des talons, et les "militaires" se "civilisaient" en découvrant avec quelque retard l’existence des problèmes politiques. Il fallait alors tout mener de front, parler et agir, passer des nuits dans le train entre Nancy, Paris et la Franche-Comté, connaître des succès et essuyer des échecs, refuser des terrains de parachutage au capitaine Couerdic de l’OMA (donc des services de Giraud), à une date qu’il conviendrait de préciser avec exactitude (sa mutation au Frontstalag de Vesoul datant du 19 mai), rencontrer de Vogüe (CDLR-NAP), Allain des Volontaires de la Liberté, Jean Eltzer (agent du réseau Donkeyman du SOE), à la fin mai, un adjoint de Pichard, Anargyros, dans la deuxième quinzaine du juin. C’est avec ce dernier que nous allions reconnaître des terrains aux environs de Nancy (avec Münch et Toussaint), de Belfort (avec Dugois, Glasson et Guillaume) de Montbéliard (avec le commandant Schwander et Girod) pendant que ce travail était effectué en Haute-Saône par Pichard (avec Choffel, Drouhin, Dumont et Parmentier). ..."
GR 16 P 209104 | ELTZER ( Jean ) | 1903-08-09 | Cernay | Haut-Rhin | FRANCE | FFc Laurent Laloup le vendredi 16 août 2019 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Dans "Alias Caracalla" de Daniel Cordier Page 266 Lundi 8 décembre 1941
" Après mon hospitalisation, le mois dernier, j'ai trouvé au mess, au retour d'Inchmery, un nouveau venu, Henri Pichard, aspirant artilleur de vingt-trois ans qui effectue un stage accéléré pour partir en France.
En juillet 1941, il a réussi à s'évader du Maroc, où il avait été mis aux arrêts après une tentative d'embarquement vers l'Angleterre. Après avoir parcouru cent cinquante kilomètres à pied lors d'une deuxième tentative, il a atteint Tanger et, le ler août 1941, débarqué en Angleterre.
Il a été récupéré par le BCRA, qui cherche désespérément des volontaires et recrute les nouveaux arrivants après les interrogatoires de sécurité.
Afin de rattraper notre programme, il suit des cours spéciaux. Aujourd'hui, après une démonstration du crayon-minute par son instructeur, c'est à son tour d'essayer. Il écrase l'ampoule de fulminate entre ses doigts, mais avant d'avoir le temps de l'enfoncer dans le pain de plastic, le détonateur explose, lui arrachant trois doigts et le blessant à la jambe. Il est transporté en catastrophe à l'hôpital de Lymington.
L'atmosphère est pesante au mess des officiers.
Nous avons tous effectué à plusieurs reprises cette opération délicate. L'instructeur nous a avertis des caprices du crayonminute. Nous sommes consternés pour notre camarade, mais également inquiets parce que personne ne connaît la cause de l'accident: défectuosité du matériel ou fausse manoeuvre ? " Jacques Ghémard le samedi 30 mai 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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