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Philippe Louis Marie Peschaud

Philippe Louis Marie Peschaud - son Livre ouvert !
 

"Ma route" du capitaine Raymond Fresnois

" Alerte, alerte, m'capitaine, là, là ! ". Le capitaine se précipite à l'observatoire, d'où mon brave Djanga vient de pousser ce cri d'alarme. Faisant plus mince encore sa coupe squelettique, il s'aplatit derrière un "quéqué" (bille de bois) et, braquant son inséparable paire de jumelles là-bas, au loin, sur le point qui avait attiré l'attention de mon tirailleur, il s'abandonne à une observation scrupuleuse. Soudain, son attention s'avive, son menton se fait plus proéminent encore : il a vu ! Et au Camerounais "Sept chameaux, Djanga, Sept !". Puis à Machet qui ne l'a pas quitté d'une semelle : "Vite Machet, ennemi en vue !" Machet, qui n'abandonne jamais ses fanions, se met en devoir d'exécuter la seule chose qu'il sache vraiment bien faire (chaque véhicule possédait son jeu de fanions, de différentes couleurs avec lesquels et suivant un code bien établi, nous pouvions donner des ordres ou communiquer) et qui satisfait son désir de paraître important. En moins de deux, le peloton prend son branle-bas de combat. Je laisse le soin de ma pièce à mon chef tirailleur, le sergent-chef Tsounda, Camerounais, un type impeccable, et pars en reconnaissance légère avec le S/Lt Peschaud."

Laurent Laloup le vendredi 07 novembre 2008 - Demander un contact

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Le colonel Philippe Peschaud, né le 1er février 1915 à Saint-Quentin (Aisne), et mort lundi 8 mai 2006 à Paris, est un officier français de la 2e division blindée.

Philippe Peschaud avait déserté en août 1940 pour rejoindre la France libre au Cameroun. Il avait réalisé un raid de 5 000 km à la boussole en 1942 pour aller chercher l'artillerie de la colonne Leclerc, devenue 2e DB. À la tête de son peloton de circulation routière, il avait ensuite « marqué la route » aux unités de la 2e division blindée du général Philippe Leclerc, des plages de Normandie au nid d'aigle d'Hitler à Berchtesgaden, en passant par la libération de Paris .

Chargé de la sécurité personnelle du général Leclerc en Indochine, il avait quitté l'armée en 1947 pour créer une compagnie de transport de produits pétroliers. Président pendant trente-deux ans de l'Association des anciens de la 2e DB, le colonel Philippe Peschaud était grand-croix de la Légion d'honneur. Cet illustre monsieur est aujourd'hui enterré au cimetierre de sainte-Lucie en Corse près du village de Porto-Vecchio.

Très proche du général Leclerc qui est son temoin lors de son mariage avec une rochambelle, Rosette Trinquet, il n'a cessé toute sa vie de diffuser le culte et les idées chères au maréchal par le biais de la fondation Leclerc qu'il a crée et dirigée durant 32 années.

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Laurent Laloup le vendredi 18 mai 2007 - Demander un contact

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" Des isolés, des petits détachements d’infanterie coloniale, une poignée de légionnaires espagnols, 30 tirailleurs nord-africains, 340 hommes d’un bataillon colonial stationné à Chypre qui permettent la formation d’un bataillon d’infanterie de marine en Egypte (576 officiers, sous-officiers et hommes de troupe). D’autres, ont rejoint les FFL par les colonies anglaises : c’est le cas de Philippe Peschaud avec une dizaine de camarades qui sans avoir entendu l’Appel gagnent le Cameroun anglais et le Nigeria avant de rejoindre Leclerc ultérieurement."

Source 

Laurent Laloup le vendredi 18 mai 2007 - Demander un contact

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