|  | | | | Un Français Libre parmi 63400 | | | René Obadia dit Pioche | |
Naissance : 3 avril 1917 - Mascara, Oran, Algérie
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juillet 1943
Affectation principale : Résistance intérieure / Action
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2
Décès à 83 ans - 26 juillet 2000 - Sceaux (92)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 448559
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 39168 |
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René Obadia dit Pioche - son Livre ouvert ! Bonsoir,je souhaitais rendre un hommage à cet homme qui était notre ami, à Courseulle ou il vivait, nous l'appelions affectueusement "oncle pioche", il avait une forte personnalité, d'une grande gentillesse et un humour toujours fin. Il a joué au tennis jusqu'à très tard. Je le considerais comme mon ami, malgré mon jeune âge à l'époque, il m'a fait découvrir le boudin noir à l'apéritif quand nous allions dîner chez lui avec mes parents. C'était un grand homme, je garderai son souvenir dans mon cœur toute ma vie, c'était "oncle pioche"! Jonathan Levy Jonathan Lévy le dimanche 29 novembre 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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un grand homme simplicite, j ai grandit avec Pioche pratiquement a toutes mes vacances ( il etait ami de ma grande tante Denise Poust)
entre pioche , violette Rougier lecocq tante violette, mercedes bernale et bien d autres mon bon souvenor a tous
Pioche m a raconte de tres grand moment s de sa vie , un hero
olivier olivier adam le jeudi 02 avril 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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eliette Amsaleg Bonsoir madame
j'aimerais vous avoir au téléphone; mon père et votre oncle étaient très liés. Je pense avoir des informations à vous communiquer. bonne soirée catherine chaumien le mardi 15 décembre 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Eliette Amsaleg Bonsoir madame,
Je serais très contente de rentrer en rapport avec vous par rapport à René Obadia qui a été un compagnon de mon père . je pourrais peut être vous apporter des informations concernant votre oncle. bonne soirée mon n° de téléphone : 04 90 64 07 36 catherine chaumien le mardi 15 décembre 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Pioche Nièce de René Obadia , nous les enfants ne savions rien de Pioche, il ne parlait pas de sa vie de résistant mais répétait souvent : "jamais 2 fois la même erreur"
Qui peut me donner des détails sur sa vie cachée ? Eliette Amsaleg le lundi 20 avril 2015 Recherche sur cette contribution | |
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hommage à "Tonton Pioche" Je suis la fille de Marcel Chaumien (Armand) qui a effectué beaucoup d'opérations avec Pioche.
J'ai connu Pioche toute petite et l'appelais "Tonton Pioche"; il adorait les enfants et ce n'est qu'une fois adulte que j'ai eu connaissance de son parcours mouvementé.
Ayant un jour besoin de ses conseils, il m'a dit une phrase qui me sert encore et toujours et qui est à son image : "moins on en dit, mieux cela vaut". Elle résume son personnage. Catherine Chaumien le mercredi 19 mai 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"4 mars 1944 à l'usine de Gardanne : sabotage des autoclaves
Londres vient de donner l'ordre de faire sauter les autoclaves de l'usine de Gardanne, spécialisée dans la fabrication d'aluminium et de magnésium.
L'instructeur-saboteur René Obadia Pioche est chargé de l'opération, assisté par une équipe de sept hommes.
« Le 4 mars au soir, après un repas sommaire chez des amis sûrs à Aix, nous préparons nos charges et prenons ensuite le train de 20 h qui nous mène à Gardanne.
D'une reconnaissance effectuée deux jours auparavant, il était résulté que nous devions pénétrer dans l'usine par un trou pratiqué dans le mur d'enceinte, du côté de la gare, et ensuite, à l'aide de cisailles, nous devions nous frayer un passage à travers les barbelés et revolver au poing, arrêter le plus discrètement possible quiconque nous opposerait une résistance pour parvenir à l'intérieur.
En attendant l'heure de l'opération, que nous fixons à 3 h du matin, nous allons nous installer sous un petit hangar en tôle, situé sur la route Aix-Gardanne.
Que le propriétaire nous pardonne si nous avons quelque peu détérioré les parois, pour entrer, et qu'il soit largement récompensé en sachant que deux grands chefs, deux grands martyrs, Martin-Bret et Dumont, ont couché là. Mais il soufflait un vent sibérien ce soir-là dans toute sa rigueur, et allongés sur la terre glacée, au milieu du matériel agricole, il nous fut impossible de reposer."
www.fondationresistance.org  Laloup laurent le vendredi 11 avril 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Rene Obadia ? " Le résistant Jean Vial raconte comment dix-neuf autoclaves ont été soufflés sans faire de victimes, faisant chuter la production d’alumine jusqu’à la libération, cinq mois plus tard.
La guerre touche à sa fin et rentre dans sa période la plus violente. L’usine d’alumine de Gardanne produit pour le compte de l’occupant de l’alumine, du chlore et du magnésium. Pour éviter des bombardements aériens qui mettent en danger les populations civiles Londres décide de faire saboter l’usine d’alumine. Jean Vial, un des huit participants à l’opération, a raconté la nuit du 4 au 5 mars 1944 dans un livre paru peu après la Libération.
Le sabotage est préparé le 28 février au bar des Voyageurs à Aix-en-Provence. Là, un groupe de résistants venu de Manosque rencontre René Obadia, parachuté de Londres et qui va commander l’opération. Trente kilos d’explosifs sont fournis par le maquis des Basses-Alpes et transportés en train, de Manosque à Gardanne via Aix dans un sac tyrolien, au nez et à la barbe de la Gestapo et de la Milice. A trois heures du matin, les huit résistants entrent dans l’usine par la grande porte, armés jusqu’aux dents de revolvers, mitraillettes et grenades. Ils arrivent sans encombre jusqu’au grand bâtiment qui abrite vingt-trois autoclaves de 12 mètres de haut. “Nous avons beaucoup de mal à placer nos charges contre les parois des bacs dont le contenu est en pleine fusion. Le chaterton et le plastique fondent comme cire et cela constitue un grave danger. Par bonheur, plusieurs bacs ont à leur partie inférieure une collerette qui facilite notre tâche”.
C’est l’évacuation. Tous les ouvriers présents sur les lieux sont conduits à l’extérieur, deux résistants assurent la mise à feu. “Le travail a duré presque deux heures, l’explosion s’est produite à 4h30. L’un des plus beaux sabotages de France venait d’être réalisé.” Dix-neuf autoclaves sont détruits. L’usine fermera quatre jours, et sa production diminuera de deux-tiers jusqu’à la Libération. Le sabotage n’aura fait aucune victime."
bruno.colombari.free.fr  Laloup laurent le jeudi 10 avril 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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