René Navrault - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62924
 


Cliquez !

René Navrault



Naissance : 3 juin 1921 - Moulins (03)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en aout 1942

Affectation principale : FNFL / fusiliers marins

E M Londres, caserne Bir-Hakeim, 1er commandos

Matricules : 508 FN42

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître fusilier

Décès à 84 ans - 22 décembre 2005 - Evry (91)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 440982

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 10720

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 38222


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 2 plus 3 =  ?


René Navrault - son Livre ouvert !
 

" Né le 3 juin 1921 à Moulins (Allier), René NAVRAULT
s’engage dans l’artillerie en 1939 puis dans la marine de l’armée d’armistice. En août 1942, il rejoint les Forces Françaises Libres en Grande-Bretagne, où il intègre le célèbre commando Kieffer et suit notamment une formation de démineur.
À Noël 1943, il débarque à Gravelines afin d’étudier l’armement des blockhaus et de repérer les champs de mines. Au retour, l’embarcation tombe en panne. Ne pouvant rejoindre l’Angleterre, il poursuit la lutte en France avec le groupe Raphanel des Mouvements unis de la Résistance (M.U.R.), dans le nord du Puy-de-Dôme. Sous le pseudonyme de «Cadet», il va mener de nombreuses opérations de harcèlement des troupes allemandes et contribuer à la libération de Montluçon, de Moulins, etc.
En septembre 1944, il réintégre le commando Kieffer et le 1er novembre, il débarque avec le 4° commando à Flessing, aux Pays-Bas. L’aventure se poursuit jusqu’en Allemagne et s’achève le 8 mai 1945 près d’Essen. Il a alors le grade de quartier-maître.
René NAVRAULT recevra la Légion d’honneur, la médaille militaire avec une citation à l’ordre de l’Armée, la médaille de la Résistance et un certificat délivré par l’autorité militaire britannique pour loyaux services accomplis dans les commandos alliés.
De 1967 à 1978, il travaille aux douanes et sera l’adjoint du chef des recherches de la DNRED, à Paris.
Le 23 juin 1972, Monsieur Valéry GISCARD D’ESTAING, Ministre de l’Économie et des Finances, lui remet la médaille de Chevalier de l’ordre national du Mérite pour son action menée dans la lutte contre le trafic de drogue et son rôle majeur dans la saisie du langoustier «Caprice des Temps».
René NAVRAULT s’éteint le 22 décembre 2005 à Évry.

Laurent Laloup le jeudi 09 novembre 2023 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Nom : NAVRAULT
Prénom : Rene
Sexe : M
Jour de naissance : 03
Mois de naissance : 06
Année de naissance : 1921
Code insee naissance : 03190
Commune de naissance : Moulins
Pays de naissance : FRANCE
Jour de décès : 22
Mois de décès : 12
Année de décès : 2005
Code insee deces : 91228
Commune de décès : Evry
Pays de décès : FRANCE
Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE

Laurent Laloup le vendredi 15 octobre 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Personnel

Je suis le fils de René Navrault, merci pour votre hommage et vos précieux renseignements.
Mon père était un grand homme.

Navrault Michel le mardi 01 août 2017

Recherche sur cette contribution


personnel

Bonjour, je suis un commandant des Douanes à la retraite et ancien militaire. Lorsque j'étais plus jeune je connaissais René, que j’appelais "mon commandant", puisque nous étions tous deux de la DNRED à Paris.
Lorsque j'étais à Metz en poste, j'ai eu la chance de passer plusieurs jours avec lui, lorsque nous mangions ensemble....les repas s'éternisaient puisque nous perdions la notion du temps, lui qui racontait et moi qui écoutait ce qu'il avait fait et vécu lorsqu'il servait l'armée! Inutile de vous dire que j'étais présent pour ses obsèques, d'ailleurs ceux qui le connaissait étaient présent pour le saluer une dernière fois.....
Autre chose, quelle rigolade lorsqu'il racontait le saxo qu'ils avaient mis au Président de la République de l'époque lorsqu'il les a décoré de la Légion d'honneur!!!!
J'écris un livre sur le rôle de la Douane avec le SOE durant le dernier conflit Mondial.... j'aurai aimé avoir ses conseils....
à la DNRED j'ai fait le même travail que lui et j'en suis très heureux.
je sais que lui et moi nous nous aimions beaucoup et plus tard je le voyais presque toutes les semaines, au service lorsqu'il venait y rencontrer les anciens de la boite!!
Que voulez vous que je vous dise de plus que connaître un personnage comme lui donnait l'envie de le suivre n'importe où..... je dis bien n'importe où!!!!
Enfin, je suis très fier d'avoir été ami avec cet officier qui fait partie des quelques rares hommes qui ont marqué ma vie professionnelle et même ma vie tout court!
Je salue encore René au paradis des commandos!

GAUTIER le vendredi 28 juillet 2017 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


René et sa mère

Cher Laurent,

tout est exact dans ton récit à part le passage concernant René et sa mère.En effet, lorsque René est arrivé à Paris, il désirait se rendre chez sa mère et au moment où il rejoignait le domicile maternel un de ses voisins lui a appris que sa mère venait d'être embarquée par la gestapo pour interrogatoire. Madame Navrault a eu la présence d'esprit de soutenir que son fils était mort ce qui lui a évité d'être torturée, elle a été relâchée. René n'a pas revu sa mère et il a été caché dans un bordel par des sympathisants gaullistes avant de reprendre le combat. Il n'a revu sa mère qu'à la libération.
Merci de t'intéresser à l'histoire.

Patrick

Guillot Patrick le samedi 25 septembre 2010 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


ORIGINE SOCIALE

NAVRAULT René était fonctionnaire dans le CORPS DES DOUANES avec le grade de brigadier, résidence de Paris.Il reçoit la Médaille militaire avec une citation à l'ordre de l'Armée (décret du 16 octobre 1945), J.O. du 22 novembre 1945,la Médaille de la Résistance (décret du 21 mars 1947) et un certificat délivré par l'autorité militaire britannique pour loyaux services accomplis dans les commandos alliés.(Source : LIVRE D'OR DU CORPS DES DOUANES GUERRE 1939-1945).

LE MELINER Patrick le dimanche 31 janvier 2010 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


recherche

je pense poséder une photo de RENE NAVRAULT à la libération de Aigueperses cie eddy juillet 1944 2/13. Mon oncle se trouve dessus et je suis à la recherche de renseignement sur ses engagements. Il était soit le soldat "JIM" soit le sergent "JIMMY" et ils'appelait JEAN FOSSET décédé en 1948. Il a fait parti de la 10e cie du MONT MOUCHET, combat de Paullac, de Sauges, Crépou, du pont de Mollet. Libération de Yzeures, St Pierre Le Moutiers. Front des vosges, Boucle du Doubs, Belfort, Valentigney, combat de Seppois-haut, front d'Alsasce. Si vous pouviez me renseigner merci d'avance. Excusez moi ce n'est pas une participation au livre d'or mais plutot une recherche, mais je vous félicite pour votre cite et pour l'engagement pour la patrie de mr NAVRAULT

fosset denis le mercredi 20 janvier 2010 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Extrait de "Beret vert" du Cdt Kieffer

" Pendant ce temps, une vedette solitaire, se confondant avec la nuit, se tenait au large des côtes du Pas de Calais. Et sur le sol de France, derrière Gravelines, l'équipe Wallerand était en train d'opérer à travers les défenses allemandes : six hommes, Wallerand, officier des Équipages, Caron, officier marinier, Meunier, Navrault, Pourcelot et Madec.

Leur travail mystérieux accompli, et bien accompli, ils revinrent au rivage du pas silencieux de leurs grosses semelles de caoutchouc. Mais ils trouvèrent leur doris rempli d'eau. Ils tentèrent pourtant de le remettre à flot. Au bout de quelques mètres, l'embarcation coula. Ils regagnèrent la grève.....L'aube venait ; ils étaient là cinq hommes, épuisés par les heures qu'ils venaient de vivre et offerts, dans leurs vêtements de commando, aux vengeances de l'ennemi. Caron avait pris le commandement. Rester groupés, c'était se faire prendre à coup sûr. Il fallait se séparer. On se retrouverait un jour, ou peut-être jamais. Et l'aventure commença, vers les quatre coins de la France.

Caron partit avec Meunier. Caron était du Nord ; il retrouva assez vite sa famille, se cacha chez lui et entra dans la Résistance.

Meunier, lui, fut arrêté, enfermé dans une prison parisienne, torturé. Entre ses tortures, il apprenait le Morse qu'un inconnu lui enseignait de la cellule voisine, en frappant contre le mur.

Madec était parti seul pour gagner la Bretagne. Il s'était défait de sa grosse veste et de son béret vert. Il avait décousu les poches apparentes de son batik dress. Et c'est ainsi qu'il débarqua à Paris par la gare du Nord, prit le métro et circula en toute liberté sans que personne prît garde à lui, le seul certainement à avoir accompli cet exploit de s'être promené dans la capitale, en uniforme anglais, sous l'occupation.

Puis, il rejoignit le maquis breton, pendant sept mois fut instructeur, avec le grade d'adjudant, sur les armes anglaises qu'il connaissait bien, et, quand la Libération arriva, mena ses hommes au combat.

Navrault et Pourcelot s'étaient dirigés sur Hazebrouck, cherchant un refuge. Des paysans refusèrent de les héberger. A bout de fatigue, ils dormirent dans une hutte à moitié démolie. Enfin, ils découvrirent des vêtements civils et alors se séparèrent. Pourcelot alla vers les Vosges et y eut tout de suite des tâches mportantes dans la clandestinité. Navrault, par Paris et Lyon, gagna le maquis de Raphanel, dans le Puy-de-Dôme, où il eut un commandement de capitaine.

Et maintenant, que sont devenus ces cinq commandos ? Tous ont repris leur place au Bataillon.

Caron revient vers la fin d'août et reprend la tête de sa sous-section, en toute simplicité.

Madec laisse son grade d'adjudant, l'ouvrage terminé dans le maquis de Bretagne, et redevient caporal dans son ancien groupe.

Navrault, après la grande affaire du II juin dans le maquis d'Auvergne, rejoint par avion le Commando.

Meunier, Paris libéré, échappant de justesse au peloton allemand, se présente un jour " au garde à vous " et se remet dans les rangs. Quelques mois après sa démobilisation, Meunier passait à la Police de Surveillance du Territoire et mourait en service commandé à Saint-Quentin, en 1948.

Pourcelot, prisonnier évadé, arrive lui aussi après avoir erré dans les lignes ennemies avec force ruses et sabotages.

Tous, ils sont revenus, honnis le chef qui repose, héros sublime, couché dans la terre de France, près de la plage où il fit le sacrifice de sa vie. "

Laloup laurent le lundi 25 février 2008 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


René NAVRAULT, ancien membre du Commando Kieffer, né en 1921, est décédé le 22 décembre 2005, à l’âge de 84 ans

Laurent Laloup le dimanche 29 avril 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Né le 3 juin 1921 à Moulins (Alliers)
En 1939 il s’engage au 149° d’artillerie lourde hippomobile d’Issoire (Puy-de-Dôme). Il passe la drôle de guerre au dessus de Nice face à la frontière italienne où le trouve l’armistice. Il s’engage dans la marine de l’armée d’armistice, il navigue sur le Victor Schoelcher qui sera coulé par les Anglais le 5 mai 1942.
René NAVRAULT s’enrôle dans les F.F.L. les Forces Françaises Libres. Il intègre le commando Kieffer, il suivra diverses formations dont celle de démineur.
A Noël 1943, 6 Français du commando Kieffer et 3 Anglais débarquent entre Calais et Dunkerque à l’embouchure de l’Aa afin d’étudier l’armement des blockhaus et de repérer les champs de mines. Au retour suite à une panne de l’embarcation deux des hommes se noient, les deux Anglais survivants sont pris et fusillés. Les 5 Français survivants se sont scindés en 2 groupes. René NAVRAULT fait équipe avec Joseph MADEC, un breton et Gaston POURCELOT de Belfort.
Sans aucun contact ils sont recueilli par une série de paysans qui les cachent, les nourrissent, et leur donnent des vêtements civils.
Joseph MADEC décide de rejoindre son village breton, il terminera la guerre dans un maquis. Les deux autres après maintes péripéties arrivent à Paris chez la mère de René NAVRAULT, qui leur procure des faux papiers, ne pouvant rejoindre l’Angleterre, ils décident de poursuivre la lutte en France. Ils se rendent à Lyon où ils se séparent. Gaston POURCELOT part pour Besançon. Il sera arrêté, torturé et envoyé à Buchenwald. René NAVRAULT se rend dans l’Allier chez sa sœur aînée Germaine mariée au garde champêtre de Bellenaves, près de Montluçon, qui le mettra en rapport avec le groupe Raphanel des M.U.R.., opérant au nord du Puy-de¬Dôme.
Le 15 mai 1944, les Raphanel reçoivent l'ordre de rejoindre le massif de la Margeride, au sud-est du Cantal, où se concentrent des maquis du Cantal, du Puy-de-Dôme et de l'Allier. Bordée par les gorges de l'Allier à l'est, les gorges de la Truyère à l'ouest, et dominée au nord par les 1 465 mètres du mont Mouchet, siège de l'état-major, c'est une zone quasiment inhabitée de landes et d'épaisses forêts de hêtres et de pins. Y convergent des milliers d'hommes dont bon nombre de réfractaires au STO n'ayant aucune formation militaire. Ils se rattachent à trois mouvements : les MUR, les FTP et l'ORA.
René NAVRAULT, qui prend « Cadet » pour pseudonyme, met son expérience au service de l'instruction des recrues.
Le ler avril, estimant le débarquement de plus en plus proche, Émile COULAUDON, alias « colonel Gaspard », chef régional de l'Armée secrète, précise dans une note : « Dans les lieux de rassemblement prévus, création de réduits pouvant couvrir - dans le Cantal et la Haute-Loire - une assez grande superficie dont nos hommes interdiront l'accès. Ces régions étant en état de siège, contrôler les routes, ne pas attaquer un ennemi supérieur en nombre, retarder leur avance par des destructions, attaquer de petits convois ou groupes ennemis ou objectifs militaires insuffisamment défendus. » Le ler juin, la BBC donne le signal d'alerte par ce message personnel : « Le coup d'envoi est à quinze heures. » Dans la nuit du 5 au 6 juin, elle diffuse les messages d'exécution.
« Le 11, les Boches nous sont tombés dessus. Ils ont mis le paquet. Après avoir tenu tant que nous pouvions, nous nous sommes repliés dans les gorges de la Truyère où, le 21, nous les avons eus, à nouveau, sur le dos. Ils étaient nettement mieux équipés que nous. En armes lourdes, nous ne pouvions leur opposer que des bazookas, difficiles à manier. Obligés de décrocher, nous nous sommes dispersés. À une dizaine de copains, nous nous sommes greffés sur un maquis des MUR, à Pionsat, dans le Puy-de-Dôme. » Là, NAVRAULT commande une équipe de sabotage composée de quatre « malgré nous », déserteurs de l'armée allemande, trois Luxembourgeois et un Danois. « Des types bien avec lesquels on a réalisé du bon boulot. » Coupures des lignes de chemin de fer Clermont-Ferrand-Montluçon et Bordeaux-Genève, attaques de convois sur la route nationale 143, d'un dépôt de sucre destiné à l'Allemagne à Aigueperse, d'un train transportant deux wagons de tabac de luxe à Pontmort, de sentinelles gardant une mine à Échassières... Le groupe harcèle les troupes allemandes sur les nationales 698 et 687, les accroche à Saint-Éloi-les-Mines, avant de prendre part aux combats de la libération de Montluçon, de Moulins, de Saint-Pierre-le-Moûtier. « Le 22 août 1944, au pont de Gouttières, on s'est sérieusement frotté à un convoi de cent quarante-huit véhicules. Un habitant de Saint-Gervais-d'Auvergne nous avait prévenus qu'ils roulaient vers Montluçon. Nous nous sommes éclipsés avant qu'ils ne ripostent au mortier, une pièce dont ils avaient une grande expérience. Nous étions cinq, nous avons eu cinq Allemands. »
En septembre, souhaitant réintégrer le commando Kieffer, Navrault monte à Paris. « Huit jours de vélo et de marche. » Fin octobre, un avion le ramène en Angleterre. Le 1er novembre, il débarque avec le N° 4 commando à Flessing, en Hollande. Ça frappait dur. On faisait le ménage devant la 1ère armée canadienne. Ça a duré jusqu’en Allemagne. Le 8 mai 1945 nous étions près d’Essen.


Source : extraits du livre d'Alain Vincenot :"La france Résistante Histoires de Héros Ordinaires" paru aus Editions des Syrtes en 2004

et Marc Fineltin 

Laurent Laloup le dimanche 29 avril 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


René Navrault

Laurent Laloup le dimanche 29 avril 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le jeudi 09 novembre 2023

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.71 s  8 requêtes