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| Jacques Alexis Marie Edouard Mouhot | |
Naissance : 19 octobre 1911 - Cherbourg (50)
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique
Engagement dans la France Libre : Gibraltar en janvier 1941
Affectation principale : FAFL / parachutistes
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent
Décès à 74 ans - 11 décembre 1985 - Cambo-les-Bains (64)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 433726
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 37549 |
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Nom :MOUHOT
Prénom :Jacques Alexis Marie Edouard
Sexe :M
Jour de naissance :19
Mois de naissance :10
Année de naissance :1911
Code insee naissance :50129
Commune de naissance :Cherbourg
Pays de naissance :FRANCE
Jour de décès :11
Mois de décès :12
Année de décès :1985
Code insee deces :64160
Commune de décès :Cambo-les-Bains
Pays de décès :FRANCE
Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE
Photo  
Laurent Laloup le samedi 07 août 2021 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Registres de nationalité ouverts par les Forces françaises libres à Londres
EDWARDS, Freda
Naissance : 16 décembre 1919, Salford (Lancashire), Royaume-Uni. Résidence : lieu non indiqué. Type d'acte : acquisition de la nationalité française par mariage. Date de déclaration : 28 septembre 1943. Conjoint : MOUHOT, Jacques Alexis, sergent des Forces françaises combattantes. Mariage : 22 novembre 1943, Wimbledon, Royaume-Uni. Date de récepissé : 14 février 1944 Laurent Laloup le vendredi 04 octobre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Compléments
Le 2ème classe Jacques MOUHOT est enregistré à la Cie de l'Air au Moyen-Orient comme breveté parachutiste depuis le 23 février 1941. Il avait déjà un matricule FFL n°53788/P
bertrand H le dimanche 04 mars 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Décret du 25 février 1946 portant attribution de la médaille des évadés avec citation à l'ordre de la brigade entraînant le droit au port de la Croix de guerre (JORF du 26 mars 1946 - )
(Source : Yves MORIEULT) 
Laurent le mardi 01 décembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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REMEMBER, de Raymond Forgeat " Jacques Mouhot fait presque figure d'« ancien »... Il a près de trente ans, alors que presque tous ceux du French Squadron ont à peine vingt ans !
Fils d'un officier de carrière sorti de Saint-Cyr, il a grandi dans les villes de garnison, au hasard des affectations du commandant Mouhot en France,en Allemagne occupée...
Avant la guerre, il était moniteur de ski en la belle vallée d'Abondance, ce qui le remplissait d'aise car le sport était sa vie... Excellent nageur, il pratiquait toutes les nages avec le plus grand art, mais brillait particulièrement dans le crawl. Une fois, en Grande-Bretagne, les Français Libres reçurent un contingent de Tahitiens. Au cours d'une séance de natation, les joyeux Polynésiens attirèrent l'attention de tous les Français par leurs agiles évolutions dans l'eau. Une course fut organisée. Tous les Polynésiens partaient favoris, tant ils avaient l'air de se comporter comme des poissons dans l'eau. Le départ fut donné, les Tahitiens foncèrent, à grands coups de battements de pieds et de bras, en une nage extrêmement spectaculaire, pleine de remous et d'éclaboussements... et l'on voyait filer, rapide, sans mouvements apparents, bien allongé sur l'eau, sans la remuer ou si peu, une forme qui laissa littéralement sur place les Tahitiens médusés!... C'était Mouhot. Dans son style pur et sobre, il avait été irrésistible. Les Polynésiens, en fins connaisseurs en restèrent bouche bée-Jacques c'était l'homme réfléchi, équilibré, ne laissant aucune chance à l'imprévu.
Il a fait la campagne de France ; son unité a été capturée. Lui s'est évadé dans des conditions où l'imagination rivalise avec l'efficacité. Par l'Afrique du Nord Tanger, Gibraltar, après bien des aventures, il a rallié Londres et les Forces Françaises Libres, et tout aussitôt, la petite unité des parachutistes du capitaine Berge.
C'est un très beau garçon, qui sait plaire aux filles et dont il est la « coqueluche ». Aimant la vie sous toutes ses formes, il sait aussi être sérieux, lorsqu'il le faut. Mais, pour lui, chaque chose en son temps : quand on est de sortie, on est de sortie! S'il s'agit d'effectuer une chose importante, alors il s'y consacre entièrement. Il a de l'expérience, et cet être calme et réfléchi est devenu un « vieux renard » qui sait déjouer, deviner, déceler tous les pièges. En revanche, il sait à merveille en tendre à sa façon.
Il jouit d'un naturel heureux, très moqueur, sans méchanceté, mais il adore faire des « blagues » et manie l'humour avec une maestria et un sang-froid inégalables.
Ses réflexes sont ceux d'un sportif accompli, sa force et son endurance sont proverbiales, aussi est-il considéré par le capitaine Berge comme l'un des meilleurs éléments de son groupe.
L'estime qu'il porte tout naturellement à ses jeunes camarades est sans aucune condescendance ; il partage avec eux, les joies, les plaisirs et les peines. C'est le meilleur des camarades, c'est un exemple, tout le monde l'admire et l'estime." Laurent le mercredi 30 septembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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commando-air-forum.forum2discussion.com 
Correction de la légende par David Portier en avril 2020
DEBOUT : Gilbert Contentin – Louis Guégan – Louis Le Goff – René Audibert – Hilaire Gaultier – Jean Ledan – Georges Royer – Jacques Le Roy – Jean Ducourneau – Georges Bergé – Emile Logeais – Philippe Fauquet – Lucien Geiger – Roger Blanc – René Martin – Aimé Gillet – Marcel Drezen – Lajos Klément – Jean Bouard
MILIEU : Jean Le Gall – Pierre Leostic – Jacques Mouhot – Jean Tourneret – Pierre de Bourmont – Antoine Belle – Jean Le Goas – Emile Poizat alias Jacquier – Daniel Girard alias Marie-Victor – Jacques Linale – Pierre Provot – Jean Bothorel – Gaston Klinckemaille – Robert Guichaoua – René Hulin – Henri James
ASSIS : Roger Boutinot (caché) – Michel Vidal – Isidore Jouanny – Florent Gretry – Claude de Blignières – Lucien Mariage – Pierre Niot – Raoul Carion – Pierre Plantiveau – Georges Le Meur – Pierre Lagèze – Marcel Rodier – Joseph Prados – Marcel Balère – Jean-Charles Royer – René Dejan – Victor Iturria. 
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laurent le jeudi 10 septembre 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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L'exploit du commando d'Héraklion Extrait du récit du général Bergé sur les dernières heures de l'exploit du commando d'Héraklion :
Vers 20 heures, Bergé donne l'ordre de boucler les sacs en prévision du dernier déplacement. Dix minutes plus tard, alors que les S.A.S. s'apprêtent à prendre la route, deux colonnes d'Allemands, comprenant chacune une vingtaine d'hommes, surgissent à l'est et à l'ouest. Dès ce moment, les quatre Français ont compris que l'encerclement est à peu près réalisé. Le groupe tente de s'échapper sur le sud, mais il rencontre une troisième colonne semblable qui s'infiltre à travers les buissons de l'entrée du ravin. Bergé décide alors d'engager le combat, malgré le nombre des assaillants. Il espère le faire durer jusqu'à la nuit, puis profiter de l'obscurité pour s'échapper.
Les Allemands, à distance respectable, ouvrent le feu, Trois fusils mitrailleurs concentrent leur tir vers les quatre Français, tapis derrière les buissons. Des grenades lancées par tromblons explosent autour d'eux sans les atteindre. Les quatre parachutistes, qui n'ont que des mitraillettes portant efficacement à cent mètres, ne répondent pas. Ils conservent leurs munitions. Un Allemand, qui s'est aventuré trop près, est abattu immédiatement. Cette première riposte refroidit quelque peu l'ardeur des assaillants qui, pendant un bon quart d'heure, s'immobilisent, en tirant de loin.
Léostic, impatient d'en découdre, fait un bond d'une vingtaine de mètres en avant pour se mettre en meilleure position de tir. A peine a-t-il ouvert le feu qu'il est atteint par la rafale d'un fusil mitrailleur caché à cinquante mètres sur sa gauche. Il tombe, mortellement blessé, se relève et tire encore en insultant les Allemands qui s'avancent. Il retombe enfin, achevé par une dernière rafale.
La nuit tombe peu à peu, mais la situation s’aggrave. Les munitions sont épuisées. Sibard, légèrement blessé, est capturé. Bergé et Mouhot se cachent dans les buissons, espérant ainsi échapper aux Allemands. Malheureusement, ils sont découverts l'un après l'autre et emmenés. Pour Bergé, Mouhot et Sibard, c'est la captivité qui commence. Jellicoe et Petrakis, qui ont suivi de loin le combat, seront seuls au rendez-vous du sous-marin. Ils rendront compte à Alexandrie.
Un document, établi à Camberley, en date du 21 septembre 1943, et dû à la plume du sergent Mouhot, évadé perpétuel, donne une idée de la suite :
«Nous sommes envoyés à une Kommandatur et condamnés à mort. Nous sommes mis en cellule, nous y restons quinze jours, puis nous sommes envoyés en Allemagne, près de Francfort. Sibard nous quitte, quatre ou cinq jours après, pour aller à l'hôpital. Je tente une évasion avec mon capitaine, mais je réussis seul à passer à travers les barreaux. Je suis repris quelques jours plus tard. Cette fois, nous sommes envoyés, le capitaine Bergé et moi, à l'Oflag X.C. Je tente deux évasions: Je suis repris à la première. Quelques jours plus tard, à la seconde, je suis repris à la frontière hollandaise, envoyé dans un stalag d'où je m'évade une dernière fois. Je passe en Hollande, puis en Belgique, en France, en Espagne, à Gibraltar, d'où je prends l'avion et arrive en Angleterre, le 11 septembre 1943." Francis Deleu le samedi 31 janvier 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"..C.T.R: Monsieur Sibard, alors que l'opération " Mercure " lancée par les Allemands pour envahir la Crète était achevée depuis le 1er juin 1941, votre commando est intervenu en Crète mi-juin 42, un an après. Quel était le but de cette mission ?
L'unité des SAS, formée sous les ordres du Major écossais David Stirling. Cette unité était basée à Kabret en Egypte, sur les bords du canal de Suez, était le berceau des parachutistes SAS. Notre unité était spécialisée dans la destruction au sol de tout matériel de guerre. L'unité travaillait sur la Cyrénaïque et la Libye face à Rommel ; un jour nous avons reçu l'ordre de départ, des groupes de 5 à 6 hommes devaient partir en différends endroits. Le commandant Bergé nous dit : "la mission que j'ai gardée pour nous est la plus dangereuse, elle sera très pénible ; nous aurons peu de chance de nous en sortir ". C'était La Crète. Notre commando était composé du commandant Bergé, du Lieutenant crétois Costas Pétrakis, du Capitaine Lord Jellicoe, du caporal Jacques Mouhot, de Pierre Léostic âgé de 17 ans et de moi même qui étions chasseurs parachutistes à ce moment.
Le but de notre mission était de détruire les avions qui étaient susceptibles d'intercepter les bateaux ravitaillant l'île de Malte. Car Malte était exsangue, Malte était à bout de souffle, Malte devait capituler si les convois n'arrivaient pas. Malte était totalement démunie. Si Malte capitulait, cela signifiait que les forces nazies étaient maîtresses absolues de toute la Méditerranée. Et c'est de Crète que décollaient les fameux Ju.88 chargés de ces objectifs. ..."
www.chez.com/crete  Laurent Laloup le dimanche 14 septembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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