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" Polytechnicien (Promotion X 1912) et ingénieur de la Marine, il adhère à la SFIO en octobre 1924 et est élu député dès 1928, d'abord de la Drôme jusqu'en 1936, puis, lors d'une partielle, en 1937, de l'Hérault. Il s'impose comme un des meilleurs techniciens du parti socialiste. Esprit anticonformiste, il n'hésite pas à écrire qu'une bonne partie de la doctrine marxiste est dépassée.
Secrétaire général du gouvernement dans le premier cabinet Blum, puis sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil (1937), il est ministre des Travaux publics et des Transports dans le second cabinet Blum (mars-avril 1938). Il organise l'aide aux républicains espagnols (ventes d'armes fictives vers d'autres pays, qui se retrouvent en Espagne). En octobre 1938, il s'oppose aux Accords de Munich, et ne les vote à la Chambre des députés que par discipline de parti. Il est ensuite, avec Léon Blum, un des animateurs de la tendance de la S.F.I.O. prônant la résistance à Hitler.
Le 10 juillet 1940, il fait partie des quatre-vingts parlementaires à voter contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est pour cette raison surveillé par Vichy, qui le fait même arrêter le 25 septembre 1940. Il est incarcéré à Pellevoisin (Indre), en compagnie de Vincent Auriol et de Marx Dormoy, puis transféré à Aubenas et à Vals.
Au début de 1941, il est libéré. Il entre alors dans la Résistance et crée le mouvement 1793, qui se livre à des sabotages dans l'Aude et l'Ardèche. Il rejoint de Gaulle en 1942. Peu enthousiasmé par le général, il préfère s'engager dans les forces navales de la France libre (1943) et participe au débarquement en Provence, en août 1944.
Il est membre de l'Assemblée consultative à Alger et Paris (1944), puis des deux Assemblées nationales constituantes (1945-46) puis de l'Assemblée nationale (1946-1958 et 1962-67). À huit reprises, il est ministre pendant la IVe République : Travaux publics et transports (1945-47), Intérieur (1947-50), Défense (1950-51). Jules Moch est vice-président du conseil de 1949 à 1950. Son dernier poste ministériel est l'Intérieur dans le gouvernement Pierre Pflimlin en mai 1958 : après le putsch d'Alger, il revient pour tenter de sauver la République, mais il constate que le noyautage de l'administration policière par les gaullistes et leurs alliés nationalistes gêne de manière rédhibitoire ses initiatives ; en effet, les CRS qu'il a envoyés échouent à reprendre la Corse aux putschistes. ..." Laurent Laloup le samedi 24 novembre 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |