Jean Marie Mauricheau Beaupré - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Marie Mauricheau Beaupré



Naissance : 21 février 1920 - Marseille (13)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : Algerie en juin 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 76 ans - 27 novembre 1996 - Saint-Germain-en-Laye (78)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 405761

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 35078

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Jean Marie Mauricheau Beaupré - son Livre ouvert !
 

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"... Dans le sillage de Mauricheau, est emmené à l’automne 1960, un personnage de l’ombre essentiel pour mener à bien certaines opérations au Congo : François Saar-Demichel. Si Foccart s’attache à minimiser son rôle, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un acteur de la coulisse, volontairement oublié, mais au rôle de premier ordre quoique peu visible.

Né à Stagno (Croatie, territoire de l’empire Habsbourg) en 1910, Franz Saar est donc originaire d’Autriche-Hongrie. Etudiant remarqué (diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales et de l’Ecole des sciences politiques de Vienne), membre influent des jeunesses socialistes autrichiennes, lieutenant de réserve de l’armée tchèque, francophile convaincu, il quitte l’Autriche à la suite de l’Anchluss et gagne la France comme réfugié politique le 24 octobre 1938.

Agent de renseignement à l’efficacité éprouvée durant la résistance et appréciée depuis 1939, il est tout naturellement intégré à la Direction générale des études et de la recherche (DGER), qui l’envoie en mission en Italie pour assurer la liaison entre l’état-major des troupes alliées et les partisans italiens. Assimilé au grade de capitaine, il est redirigé en Autriche pour exécuter la même mission avec les partisans autrichiens jusqu’à la fin de la guerre. Parmi toutes les distinctions dont il est paré à la fin de la guerre, la plus importante à ses yeux est sans conteste sa naturalisation française en 1947, sous le nom de François Demichel, son pseudonyme de guerre (dans les faits, il dispose de papiers militaires à ce nom depuis septembre 1945).

Rôdé aux affaires d’espionnage et grand argentier de l’ombre, c’est donc tout naturellement à lui que Mauricheau fait appel comme mécène de l’abbé Youlou.

Dès le 1er juin 1945, il est admis à la mission militaire française en Allemagne pour le compte de la DGER : il est nommé chef du renseignement politique en Autriche, et exécute plusieurs missions en Yougoslavie et en Tchécoslovaquie (Vienne, Prague, Budapest et Trieste). Le 1er juin 1947, il est nommé chef du service d’action politique clandestine du Sdece, héritier de la DGER, au siège du boulevard Suchet.

Ardent gaulliste depuis la guerre, Demichel devient dans les dernières années de la IVe République le financier du Journal de la colère. S’étant lié d’amitié avec Mauricheau, le principal animateur de cette feuille après Debré, il continue à soutenir ses efforts en finançant « Progrès et Communauté » en 1960. Rôdé aux affaires d’espionnage et grand argentier de l’ombre, c’est donc tout naturellement à lui que Mauricheau fait appel comme mécène de l’abbé Youlou. Il en réfère à Foccart en octobre 1960.

Très rapidement, ses efforts se concentrent sur le projet grandiose du barrage du Kouilou. Car l’enjeu économique est de taille : en concurrence avec le barrage d’Inga dans l’ancienne colonie belge, le Kouilou pourrait donner la primauté économique à Brazzaville en Afrique centrale.

Demichel sollicite donc ses contacts allemands : le consortium Schneider-Hochtief doit composer avec les groupes français Péchiney et Ugine. Finalement, les institutions françaises (de Gaulle en tête) désavouent cette initiative car elles redoutent l’arrivée de capitaux allemands dans le pré carré : le Kouilou doit être intégralement français ou ne pas être. Il ne sera pas. C’est le grand échec économique de la République du Congo. Mais moins que l’affaire du barrage en elle-même, c’est le rapport de Demichel aux institutions françaises qui est très éloquent : tous les dirigeants le désavouent officiellement, Foccart et Debré les premiers, dans les premiers mois de 1961.

La présence d’un tel intrigant « barbouzard » est devenue plus difficilement tolérable pour ces anciens activistes gaullistes parvenus aux ors de la République et à des fonctions aussi honorables qu’officielles. Ils s’efforcent d’effacer toute proximité entre eux et Saar-Demichel. Ce qu’ils lui reprochent essentiellement est d’oser officieusement parler au nom de la République… Du reste, il ne le fait que dans la mesure où Mauricheau lui garantit le parapluie élyséen. D’où le ton particulièrement sec de Jacques Foccart et de Michel Debré à l’égard d’un de leurs plus fidèles soutiens. Dès lors, faut-il suivre Foccart pour minimiser et marginaliser le rôle de Demichel ?

François Saar-Demichel reste le grand argentier d’une grande partie des opérations officieuses dans les deux Congo.

« Saar-Demichel a été introduit au Congo, par Mauricheau-Beaupré, pour régler des affaires financières, je crois. Mais il ne s’en est pas occupé longtemps et c’est, à ma connaissance, la seule occasion à laquelle il s’est occupé de l’Afrique », confie Jacques Foccart au cours de ses entretiens avec Philippe Gaillard (Foccart parle, tome 1, Fayard / Jeune Afrique)..."



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Laurent Laloup le samedi 21 janvier 2023 - Demander un contact

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Commune de décès :Saint-Germain-en-Laye
Pays de décès :FRANCE
INSEE

Laurent Laloup le lundi 04 janvier 2021 - Demander un contact

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www.lemonde.fr 

Jean Mauricheau-Beaupré à Washington, en 1961. CRÉDITS : ARCHIVES PERSONNELLES / JP BAT



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Laurent Laloup le mardi 10 octobre 2017 - Demander un contact

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Aux Services De La Republique ; Du Bcra A La Dgse de Claude Faure

Jean Mauricheau-Beaupré "journaliste de formation, ancien membre du réseau Alliance et de la DGER, a été rédacteur du Courrier de la Colère, organe du mouvement gaulliste créé par Michel Debré"

laurent le dimanche 23 août 2009 - Demander un contact

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"Ce plan a été fort apprécié et d’une utilité certaine pour le débarquement.
Le Groupe Maurice 3, était animé par le Colonel FATIGUE dans l’Ariège, le Groupe Maurice 4, par le Capitaine PLAUD.
L’un et l’autre s’occupaient évidemment plus spécialement des passages.
Le groupe Maurice 5, animé par JOURDAN, MAURICHEAU-BEAUPRE, s’occupait sur le littoral méditerranéen de Marseille à la frontière italienne.
Ce groupe a été attaché le 1 er Mai 1944 au réseau SAMSON.
Le Groupe Maurice 6, animé par EMBRY, s’occupait des renseignements dans la région de Toulouse.
Le Groupe Maurice 7, confié à PERIN dans région de Toulouse, également Agen et Montauban.
Le Groupe Maurice 8, opérait à Paris avec des pointes à Vichy et Wiesbaden.
Enfin, le Groupe Maurice 9 opérait à Paris sous la direction de notre Camarade HUMBERT.
D’autres pistes de passages nous furent offertes, en particulier par le Commandant CONZE, ancien Gouverneur militaire de Lyon, aujourd’hui en retraite."

passion.histoire 

Laurent Laloup le jeudi 10 juillet 2008 - Demander un contact

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Jean Mauricheau Beaupre ?

Laurent Laloup le jeudi 10 juillet 2008 - Demander un contact

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L'Afrique et les relations franco-américaines des années soixante. Aux origines de l'obsession américaine, Pierre-Michel Durand. : 

Laurent Laloup le jeudi 10 juillet 2008 - Demander un contact

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Rectificatif : Mauricheau-Beaupré ?

"... A Abidjan, lesdits services sont sur le pied de guerre. Dès 1963, Jacques Foccart a fait détacher auprès du cabinet d’Houphouët le lieutenant-colonel Raymond Bichelot. Ce pionnier du « service Action » du Sdece a pour mission de « suivre de près l’évolution politique du continent africain ». Un analyste plutôt musclé. Dès lors, le vibrionnant et exalté Jean Mauricheau-Beaupré, homme-orchestre des « opérations spéciales » foccartiennes, va avoir portes ouvertes à la présidence ivoirienne. De Paris, Foccart a lui-même des contacts directs avec les dirigeants du Biafra en voie de sécession. ..."

www.midici.com 

Laurent Laloup le jeudi 10 juillet 2008 - Demander un contact

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"LA PISCINE" de Roger FALIGOT et Pascal KROP

"Jean Mauricheau-Beaupré avait réussi un nouvel exploit. C'est de Gaulle qui allait être content. Pour « Chariot », comme il l'appelle, « Monsieur Jean » ferait n'importe quoi. Mais possède-t-il, au moins, un ordre de mission officiel ? Non. Est-il homologué au SDECE ou à un autre service ? Pas davantage. Jean Mauricheau-Beaupré est pourtant un maniaque du secret. Son nom ne figure ni dans le Who's who ni dans l'annuaire. Il n'appartient à aucune administration, pas même aux services. A lui seul, il légitime, en fait, les rumeurs sur les fameux « réseaux Foccart ». Il occupe en effet un bureau au secrétariat général des Affaires africaines et malgaches. Mais on ne l'y trouve jamais. Officiellement, on le dit aussi conseiller technique du président de la Côte-d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny. Mais à Abidjan, nulle trace.
C'est pendant la guerre que Jean Mauricheau-Beaupré prend goût au renseignement. Très tôt, il adhère à la Résistance. Affilié au réseau « Kléber », il devient ensuite chef du groupe « France-Sud », ratta­ché au SR Air. « C'était déjà à l'époque un personnage pittoresque, disent ses amis. Il était très introduit dans le milieu des beaux-arts. Comme il logeait alors dans les combles du Louvre, il fixait tous ses rendez-vous aux Tuileries. »
Gaulliste de cœur, Jean Mauricheau-Beaupré opte après la guerre pour le journalisme. Mais sa plume ne supporte pas la tiédeur. Et, bien vite, il devient le rédacteur en chef du célèbre Courrier de la colère, créé par Michel Debré. Une feuille au vitriol — ô combien partisane — qui raffermit son penchant pour l'action. Lorsque Michel Debré accède à Matignon en 1959, « Monsieur Jean » espère devenir son conseiller pour les affaires secrètes. Mais c'est finalement un autre spécialiste du renseignement, Constantin Melnik, qui lui ravit la place. Mauricheau-Beaupré s'intègre, lui, au cabinet de l'abbé Fulbert Youlou à Brazzaville."

L. Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 21 janvier 2023

 

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