Madeleine Mahé épouse Doucet - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Madeleine Mahé épouse Doucet



Naissance : 1er février 1923 - Saint Pierre et Miquelon

Point de départ vers la France Libre : Amériques

Engagement dans la France Libre : en février 1942

Affectation principale : FNFL / Sect.Fém.Flotte

AN Washington ,marine St Pierre

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot radio et chiffre

Décès à 98 ans - janvier 2022 -

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 9525

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 33333


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Source : Engagés Volontaires des FFL de St Pierre et Miquelon



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Laurent Laloup le mardi 18 janvier 2022 - Demander un contact

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Avis de décès

Article publié le samedi 8 janvier 2022 sur la page Facebook des FFL de Saint-Pierre et Miquelon :

C'est avec une grande tristesse que je vous annonce le décès de madame Madeleine Doucet Mahé. Elle était la dernière des Engagés volontaires de St Pierre et Miquelon et j'ai eu l'immense plaisir de lui parler à deux reprises et de recueillir le témoignage de son engagement dans la France libre.
Nous présentons à sa famille nos plus sincères condoléances.

Voici la retranscription de notre dernier entretien relaté par Caroline Dujardin, membre de notre association.

Madeleine Mahé Doucet, dernière des engagées volontaires de Saint-Pierre et Miquelon, habite Yarmouth en Nouvelle-Écosse. Elle a gentiment répondu à nos questions au mois d’avril, interviewée par nos membres Françoise Théault et Caroline Dujardin.

Une certaine semaine de février 1923, l’hôpital de Saint-Pierre a vu deux de ses futures engagées volontaires naître. Madeleine Cormier-Théault nait le 5 et Madeleine Mahé le 1er février, neuvième d’une fratrie qui comptait 5 garçons et 5 filles.
« On se connaissait peu entre frères et sœurs. Une de mes sœurs s’est mariée j’avais 5 ans. Ils étaient presque tous partis de l’archipel. Mon père est mort j’avais 11 ans et ma mère est morte j’avais 16 ans. J’étais seule vous savez. »

Madeleine s’engage rapidement après le référendum de décembre 1941. Elle a presque 19 ans. Cette jeune femme orpheline a des envies d’ailleurs, des envies de voir autre chose que cette île qui avait pris ses parents. Ses nombreuses lectures la font voyager à pas cher comme elle dit.

« Quand la France Libre est arrivée à Saint-Pierre, j’ai travaillé à la base à faire des pantalons de marins. Un jour, à la femme qui travaillait en face de moi, je lui dis « Qu’est-ce que tu paries que je vais m’engager dans la marine ? » Elle me répond « T’oserais pas ! » Alors je suis allée voir le commissaire de marine et je lui ai dit « Je veux m’engager » il a répondu « pour quoi faire » j’ai dit « Je veux m’en aller ! » C’était assez clair ! »

Au départ au TSF à Saint-Pierre, la jeune marinette va bientôt embarquer pour les États-Unis. Elle était insistante pour partir alors le Commandant de Marine lui dit « Vous avez trois jours pour apprendre à chiffrer et je vous enverrai à Washington car ils veulent deux filles pour représenter la France ! »

Déterminée, vous avez bien compris que Madeleine avait déjà en tête son ticket de départ !

« Me voilà sur le Cap Bleu, espèce de chalutier, direction Montréal en 1944, accompagnée d’une autre jeune femme. On nous regardait comme des bêtes curieuses. Ensuite on a pris le train direction Washington où il faisait une chaleur suffocante. Ça me changeait de Saint-Pierre ! À Washington il y avait 6 pays : nous représentions donc la France. On était bien traitées, on avait une belle vie. On travaillait 5 jours, une fois la nuit par semaine, on mangeait au restaurant. Les Américains nous appelaient les « Oui-oui » ! Les Français disent toujours « oui oui ». »

« Vous savez, je voulais vraiment sortir de Saint-Pierre car deux de mes sœurs étaient au Canada et une autre en France. En m’engageant dans la Marine, je voyais l’opportunité d’enfin partir, comme elles. À Washington, l’amiral m’a permis de rester au Canada. Il a écrit à l’émigration et j’ai pu rester. À cette époque, Saint-Pierre c’est une bonne vie pour celui qui a beaucoup d’argent mais quand on est obligé d’y rester, ce n’est pas pareil ! C’est bien en voyage Saint-Pierre. C’est comme une base de repos mais pas pour y vivre ! »

« Le climat politique à Saint-Pierre était tendu mais pas de violence. Il y avait deux camps, oui. Les plus riches pour Vichy et les pauvres pour De Gaulle. Vivre à Saint-Pierre dans les années 40 n’était pas facile. Il y avait le chômage. Quand l’Amiral Muselier est arrivé, il a donné du travail à plein de gens et pour beaucoup d’entre nous, ça a sauvé Saint-Pierre ! La France ne s’en occupait pas beaucoup. »

« Je suis revenue à Saint-Pierre après la guerre pour avoir mes papiers de démobilisation et puis une fois dans les années 2000. »

Madeleine Mahé a passé sa vie en Nouvelle-Écosse n’oubliant sûrement pas ses jeunes années sur l’archipel. Nous l’avons chaleureusement remerciée de nous avoir consacré de son précieux temps avec sa mémoire toujours aussi vive à 98 ans

LE BRETON Thierry le lundi 10 janvier 2022 - Demander un contact

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rencontre à Siouville 2005

Depuis 2014 je n'ai plus téléphoné à Madame et Monsieur Leterrier ...Nous les avions rencontré au Centre de Siouville, ils avait été amis avec Constant Colmay qui était né à L'île aux Marins, de Saint Pierre et Miquelon, où je suis née et où je réside !
Hier une belle cérémonie émouvante a eu lieu pour inaugurer des stèles avec tous les noms des engagés volontaires de la France Libre !
De tous ces noms il reste une dame Madeleine Mahé de son nom de jeune fille qui réside au Canada et qui aura 99 ans !
Des images peut être vues sur le portail de cheznoo.net.

Hacala arlette le samedi 18 décembre 2021 - Demander un contact

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"Article de Caroline Dujardin
"Engagés Volontaires des FFL de St Pierre et Miquelon"

Madeleine Mahé, dernière des engagées volontaires de Saint-Pierre et Miquelon, habite Yarmouth en Nouvelle-Écosse. Elle a gentiment répondu à nos questions au mois d’avril, interviewée par nos membres Françoise Théault et Caroline Dujardin.

Une certaine semaine de février 1923, l’hôpital de Saint-Pierre a vu deux de ses futures engagées volontaires naître. Madeleine Cormier-Théault nait le 5 et Madeleine Mahé le 1er février, neuvième d’une fratrie qui comptait 5 garçons et 5 filles.
« On se connaissait peu entre frères et sœurs. Une de mes sœurs s’est mariée j’avais 5 ans. Ils étaient presque tous partis de l’archipel. Mon père est mort j’avais 11 ans et ma mère est morte j’avais 16 ans. J’étais seule vous savez. »

Madeleine s’engage rapidement après le référendum de décembre 1941. Elle a presque 19 ans. Cette jeune femme orpheline a des envies d’ailleurs, des envies de voir autre chose que cette île qui avait pris ses parents. Ses nombreuses lectures la font voyager à pas cher comme elle dit.

« Quand la France Libre est arrivée à Saint-Pierre, j’ai travaillé à la base à faire des pantalons de marins. Un jour, à la femme qui travaillait en face de moi, je lui dis « Qu’est-ce que tu paries que je vais m’engager dans la marine ? » Elle me répond « T’oserais pas ! » Alors je suis allée voir le commissaire de marine et je lui ai dit « Je veux m’engager » il a répondu « pour quoi faire » j’ai dit « Je veux m’en aller ! » C’était assez clair ! »

Au départ au TSF à Saint-Pierre, la jeune marinette va bientôt embarquer pour les États-Unis. Elle était insistante pour partir alors le Commandant de Marine lui dit « Vous avez trois jours pour apprendre à chiffrer et je vous enverrai à Washington car ils veulent deux filles pour représenter la France ! »

Déterminée, vous avez bien compris que Madeleine avait déjà en tête son ticket de départ !

« Me voilà sur le Cap Bleu, espèce de chalutier, direction Montréal en 1944, accompagnée d’une autre jeune femme. On nous regardait comme des bêtes curieuses. Ensuite on a pris le train direction Washington où il faisait une chaleur suffocante. Ça me changeait de Saint-Pierre ! À Washington il y avait 6 pays : nous représentions donc la France. On était bien traitées, on avait une belle vie. On travaillait 5 jours, une fois la nuit par semaine, on mangeait au restaurant. Les Américains nous appelaient les « Oui-oui » ! Les Français disent toujours « oui oui ». »

« Vous savez, je voulais vraiment sortir de Saint-Pierre car deux de mes sœurs étaient au Canada et une autre en France. En m’engageant dans la Marine, je voyais l’opportunité d’enfin partir, comme elles. À Washington, l’amiral m’a permis de rester au Canada. Il a écrit à l’émigration et j’ai pu rester. À cette époque, Saint-Pierre c’est une bonne vie pour celui qui a beaucoup d’argent mais quand on est obligé d’y rester, ce n’est pas pareil ! C’est bien en voyage Saint-Pierre. C’est comme une base de repos mais pas pour y vivre ! »

« Le climat politique à Saint-Pierre était tendu mais pas de violence. Il y avait deux camps, oui. Les plus riches pour Vichy et les pauvres pour De Gaulle. Vivre à Saint-Pierre dans les années 40 n’était pas facile. Il y avait le chômage. Quand l’Amiral Muselier est arrivé, il a donné du travail à plein de gens et pour beaucoup d’entre nous, ça a sauvé Saint-Pierre ! La France ne s’en occupait pas beaucoup. »

« Je suis revenue à Saint-Pierre après la guerre pour avoir mes papiers de démobilisation et puis une fois dans les années 2000. »
Madeleine Mahé a passé sa vie en Nouvelle-Écosse n’oubliant sûrement pas ses jeunes années sur l’archipel. Nous l’avons chaleureusement remerciée de nous avoir consacré de son précieux temps avec sa mémoire toujours aussi vive à 98 ans"



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Laurent Laloup le vendredi 18 juin 2021 - Demander un contact

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Détail :

Laurent Laloup le dimanche 23 décembre 2007 - Demander un contact

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Source : Militaria N°267, article de Frederic Pineau (sans préciser si c'est à gauche ou à droite)
Cormier, 1er rang, 3e | Thérèse Fladigan , 1er rang, 2e | Bouvier: 1er rang, 4e | Cormier 2e rang, 3e | Andree Chardron , 2e rang, 4e | Germaine Doussin , 2e rang, 5e | Alice Bonin , 2e rang, 6e | Renee Marie Briand , 3e rang, 1ere | Augusta Goris , 3e rang, 5e | Georgette Hurel , 3e rang, 6e | Renée, Félicia Grosvalet , 3e rang, 7e | Suzanne Disnard , 3e rang, 10e

" Bonsoir, Ouf !Je ne suis plus l'intruse!...
Bonjour à Gaby et Marcel, j'arrive de chez vos parents, voici les noms, je donne tout !

En haut à gauche, Renée Briand (fille de Léon), Henriette Derrible, Augusta Lehuenen, Alberte Pen, Augusta Goris, Georgette Hurel, Renée Grovalest, Lucienne Guillaume, Suzanne Disnard

Dessous, Blanche Lambert, Alice Bonin, Mme Chardron, Léontine Gautier, Julie Cormier, Arlette Jauréguibéry (soeur de Lucienne ), Marie Clément

Dessous, Lebars, Flandigen Thérése, Jeanne Cormier, Simone Bouvier, Melle Lebuff, Lucienne Quédinet, Madeleine Mahé, Marie Armande Lambert.

je connaissais plusieurs noms mais il en manquait ! Alors maintenant, c'est complet ! Pour le routeur, vous avez maintenant l'adresse par réaliste ! J'ai oublié de vous dire que je téléphonais de St pierre en France et que dans l'autre sens ça fonctionnait également ! Bonne soirée à tous, Victoria."

Victoria de www.grandcolombier.com 

Cher Laurent,

Un grand merci à Victoria qui est allé faire une petite visite a Alice pour vérifier le nom de toute cette generation de femmes engagées dans la France Libre. Tu pourras faire la correction.

Les noms sont pour la plupart exacts sauf que Léontine Gautier manquait a l'appel et c'est pour cela que le compte n'y était pas pour la deuxième rangée.
De plus Boudreau et Grosvalet sont une meme personne comme avait dit Soaze.

Alors voila:

Premiere rangée de gauche a droite : Mme Lebars, Therese Flandigan, Jeanne Cormier, Simone Bouvier, Mlle Lebuff, Lucienne Quedinet, Madeleine Mahe et Marie-Armande Lambert.

Rangée du milieu de gauche a droite : Marie Clement, Arlette Jaureguibery, Julie Cormier, Léontine Gautier, Mme Chardron, Germaine Doucin, Alice Bonin, Blanche Lambert.

Rangée du haut de gauche a droite : Renee Briand, Henriette Derible, Augusta Lehuenen, Alberte Pen, Augusta Goris, Georgette Hurel, Renee Grosvalet, Lucienne Jaureguibery, Suzanne Disnard.



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Laurent Laloup le jeudi 13 décembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 18 janvier 2022

 

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