René Jean François Lossec - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René Jean François Lossec



Naissance : 24 juin 1920 - Brest (29)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / fusiliers marins

Base chasseurs, 1er BFM commandos

Matricules : 423 FN42

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître fusilier

Décès à 87 ans - 24 mai 2008 - Brest

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 377373

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 9359

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32695


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Alias Caracalla de Cordier Daniel

" Cette vision romanesque de la Légion masque une réalité cruelle. L'un de nous, Mahé de la Villeglé, raconte avec humour l'expérience dont il vient d'être l'acteur à l'occasion de la visite du général de Gaulle.
Sa section avait été chargée de monter la garde à l'entrée du camp de Morval pour remplacer les légionnaires. Certains d'entre eux, incarcérés au poste de police, s'estimèrent humiliés d'être gardés par des « bleus ». Lorsque le lieutenant Labaume, officier de jour, vint inspecter le poste, ils l'insultèrent copieu­sement. Le lieutenant fit appel à la légion pour ramener l'ordre. Le colonel Magrin-Verneret vint en personne et piqua une grosse colère. Désignant les jeunes chasseurs, il dit aux agi­tés : « Ce sont des militaires, comme vous. »
II fit conduire les légionnaires récalcitrants dans une pièce d'environ quatre mètres sur six, dont il confia la garde renfor­cée au groupe de la section Labaume : fusil-mitrailleur devant la porte, sentinelle du côté des impostes. « Si ça bouge, vous tirez », dit-il à Villeglé. Celui-ci nous raconte la suite :
«J'étais au fusil-mitrailleur. À l'intérieur, ça menait une sarabande infernale. Nous n'avions pas encore été au pas de tir, et nous étions donc très gênés de nos personnes. Sur ma droite, Lossec veillait, armé d'une "canne à pêche" [ancien modèle de fusil qui nous équipait]. Soudain, je le vois épauler. Au bout d'un temps interminable, il tire. Silence immédiat et définitif. Lorsque nous avons porté la soupe, les légionnaires avaient une espèce de considération pour nous. Le plus ennuyé était Lossec. À l'imposte en face de lui, un individu le narguait, lui faisant des grimaces épouvantables : pour qu'il reste tranquille, Lossec avait épaulé et visé à côté. Mais son inexpérience et le ballant de la "canne à pêche" l'avait fait tirer à quelques centimètres de la tête de son tortionnaire, qui n'avait pas demandé son reste, admirant la précision du tir. » "

laurent le samedi 15 août 2009 - Demander un contact

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Nécrologie. René Lossec ancien du commando Kieffer

" René Lossec est décédé à l'âge de 88 ans. Il avait appartenu au premier bataillon de fusiliers marins commandos, une unité de 177 hommes commandée par le capitaine de corvette Philippe Kieffer. Le commando Kieffer s'était illustré lors du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, à Ouistreham, où René Lossec avait été blessé. Soigné, il avait rejoint ses camarades sur le front. Le commando avait ensuite participé au débarquement sur l'île de Walcheren, en Hollande, en novembre 1994, et s'était emparé de Flessingue dans le cadre d'une opération combinée avec les Britanniques. René Lossec était chevalier de la Légion d'honneur. Ses obsèques auront lieu aujourd'hui, à 9 h 30, en l'église Saint-Michel."

Le Télégramme 28/05/2008 

Laurent Laloup le jeudi 16 octobre 2008 - Demander un contact

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VANITES OU LES SOUVENIRS DE GUERRE D'UN JEUNE FRANCAIS LIBRE de TRITSCHLER LOUIS :

"Ce jour-là, la section est de grand jour et assure les gardes au poste de police et à la prison du camp, bourrée de légionnaires. Pour un motif quelconque, que j'ignore, un prisonnier récalcitrant provoque une mini-révolte au moment de la relève. Toute la prison est en émoi. Appel au chef de section, le lieutenant Labaume, qui intervient de sa personne et reçoit en pleine figure le poing du légionnaire, armé d'un quart anglais. Celui-ci est un récipient d'un demi-litre, en porcelaine et muni d'une anse. Le lieutenant saigne abondamment du nez et de blessures au visage. Le calme revient difficilement, grâce à l'intervention de la section toute entière, équipée pour le combat. Celle-ci s'installe ensuite autour de la prison, deux fusils-mitrailleurs placés à cinquante mètres, face aux portes. Notre camarade Lossec, facteur de son état, est placé en sentinelle auprès d'un F.M., avec ordre de tirer sur toute tentative d'évasion. Soudain, il voit quelque chose bouger à une fenêtre; sans réfléchir, il tire. Affolement! mais il a dix-huit ans à peine, un mois et demi de service, et... les légionnaires impressionnent, l'on peut s'attendre à tout avec eux, n'est-ce pas?
- Une autre fois, l'aventure est interne à notre bataillon. Une très grande partie des jeunes, peut-être quatre-vingts pour cent, sont des Bretons: étudiants, paysans, ouvriers ou artisans. Des Bretons du Nord-Finistère pour bon nombre d'entre eux. Leur coeur est sans limite et une fois leur amitié acquise, l'on peut compter sur eux sans crainte, mais leur crâne est dur et leurs nerfs sont vifs. Très dévoués et disciplinés lorsque la cause leur paraît juste et que le chef est admis, ils sont capables du pire s'ils prennent la mouche. Pour les calmer, ce n'est alors pas facile. Parmi eux un certain Alfred Bodénés, dit Freddo, auquel j'aurai par la suite encore beaucoup affaire, grand rouquin à la peau parsemée de tâches de rousseur, à la voix au diapason élevé, franc comme l'or, mais à la tête près du bonnet, et que sa force et sa nervosité rendent dangereux, surtout avec "un petit coup dans l'aile"; impossible alors de lui faire entendre raison avant son retour au calme.
"

Laurent Laloup le jeudi 16 octobre 2008 - Demander un contact

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"BIOGRAPHIE par Philippe Siomonnet www.debarquement-normandie.com 

1920 : Naissance à Brest le 24 juin
1940 : le départ en Angleterre, 17-18 juin
1942 : engagement dans la troop 1 de Philippe Kieffer
1944 : débarquement du 6 juin et campagne de Hollande

– Passe sa jeunesse à Saint-Pierre, quartier de Brest, à l’école communale jusqu’à 13 ans ; part travailler aux PTT durant 5 ans, comme porteur de télégrammes à domicile ; issu d’une famille modeste, père ancien de la Première Guerre, ancien de la Marine ayant fait la guerre à Constantinople, décédé en 1937 après s’être séparé avec son épouse ; sa mère travaille également à la Poste ; part travailler à Saint-Pierre dans une entreprise de construction de cuve à mazout jusqu’en 1940 ; un après-midi se rend au travail et apprend l’invasion et l’avancée foudroyante des armées allemandes en France ; sur la route du retour vers son domicile apprend que certains sont partis au port de commerce pour embarquer vers l’Angleterre ; décide après avoir fait sa valise de se rendre par curiosité au port de commerce, et parvient à embarquer in extremis sur le dernier bateau à quai, avec 500 autres Bretons, aux alentours du 17 ou du 18 juin 1940.

Le départ pour l’Angleterre. – A bord présence de la Légion étrangère, 6 et 12e Chasseurs Alpins de retour de Norvège et qui faisaient escale à Brest ; les rumeurs à bord, au sujet d’une destination vers Bordeaux puis finalement sur Southampton ; le débarquement à Southampton et l’embarquement dans un train pour Stocke On Trent puis le camp de Trentham Park sous une pluie battante ; l’installation dans des tentes militaires ; la présence de militaires français qui revenaient de Dunkerque ; les premiers départs vers la France ; décide de s’engager dans l’armée de Gaulle pour la durée de la guerre plus 3 mois.

L’engagement dans la France Libre. – Pris en mains par les chasseurs alpins pour les premiers entraînements militaires pendant une dizaine de jours ; installation dans le camp anglais d’Aldershot pourvu de baraquements en bois, et la poursuite de l’entraînement militaire avec beaucoup de Bretons ; impressionné par la logistique anglais et le confort du camp ; les premières corvées, la remise du Pay Book, les premières sorties et les premiers contacts avec la population civile ; lui et d’autres volontaires de la France Libre sont alors conduits à Camberley au sud de l’Angleterre, logés dans des villas réquisitionnées ; l’entraînement et les corvées se poursuivent pendant deux à trois mois ; transfert des Français à Old Ean Camp, camp moderne et largement équipé ; l’entraînement devient plus sérieux, durant deux années, de 1940 à 1942 ; l’arrivée de parachutistes et de fusiliers marins au camp, pour l’instruction ; commandés par des officiers chasseurs alpins, suivent une instruction continue ; les sorties en ville avec ses camarades, dont Hervé Lesecours ; prend son mal en impatience devant les départs successifs, notamment ceux vers l’Afrique ; la mise en place de pelotons de sous-officiers encadrés par les cadres des Chasseurs Alpins ; après leur départ se retrouvent isolés ; avec le grade de caporal devient instructeur pour des élèves officiers qui venaient de France, avec un ancien de 1914, le capitaine Broc.

L’engagement et l’entraînement chez les commandos. – La venue au camp du capitaine Trépel pour recruter des commandos ; se porte volontaire avec Gouriou, Kermarec, Roppers, Zivolhava ; évocation des premiers entraînements à Camberley, puis à Achnacarry, Ayr ; évocation de la personnalité de Trépel ; en mai 1942, monte en Ecosse à Achnacarry, dans des conditions extrêmes ; les marches forcées, les exercices ; souvenirs d’une marche forcée très difficile, des marches en montagne par tous les temps, de jour comme de nuit ; retour sur un épisode de chasse en montagne au terme duquel les commandos reviennent avec un cerf, au grand scandale des Anglais ; la fin du stage, et la remise du badge des commando ; souvenirs sur Pinelli, officier du groupe ; de retour à Ayr durant quinze jours intègre avec ses camarades commandos le n°2 commando, puis le 10 commando interallié à Criccieth au Pays de Galles, pas loin de Puccelli, puis à Eastbourne où il rencontre des commandos Hollandais, des Allemands, des Norvégiens des Belges… ; retour sur le défilé à Londres devant le général de Gaulle le 14 juillet 1942 ; regroupement du 10 commando par son chef le colonel Lister ; l’arrivée de la troop 8 de Lofi à Eastbourne et la concurrence avec la troop 1 ; la période des raids et l’évocation des raids de Wassenaar ; participe au raid sur Etretat avec Pinelli, qui faire demi-tour sur Newhaven ne pouvant pas débarquer ; reprend l’entraînement au débarquement sur des bateaux spéciaux.

Le débarquement du 6 juin 1944. – Les commandos sont mis dans un camp secret la veille des opérations ; le 5 juin 1944 au soir l’embarquement dans des barges pour traverser la Manche ; retour sur la traversée et l’arrivée sur la plage ; porte le fusil mitrailleur Bren, ses chargeurs, et des grenades défensives ; revue de détail de ce q’il y avait dans son sac Bergam pesant 35 kg ce jour-là ; la traversée de la plage et le regroupement dans l’ancienne colonie de vacances ; les premiers tués sur la plage ; l’objectif du casino ; se retrouve avec Lanternier sur la route vers le Casino ; la perte du service de santé du docteur Lion ; l’attaque des blockhaus et les premiers prisonniers faits avec la section de Lanternier ; l’arrivée dans une ancienne ferme avec Lanternier, Rollin, le tireur de la Bren, Allain, Derrien et d’autres commandos ; reçoit des éclats d’obus ; part le lendemain, le 7 juin à Amfreville.

La guerre de position en Normandie. – L’installation à Amfreville et la riposte allemande ; le mouvement sur Bavent et la mise en place des patrouilles ; se porte volontaire pour une patrouille de nuit dans le bois de Bavent ; la préparation de part et d’autres de l’attaque chacun dans ses tranchées ; part avec Gouriou dans le bois en éclaireur et reçoit à nouveau un éclat dans la cuisse qui le contraint à être évacué pour être opéré ; reçoit les premiers soins dans une tranchée, la piqûre de morphine ; est évacué le lendemain par jeep dans une civière vers un terrain d’aviation, où un Dakota le conduit en Angleterre avec d’autres blessés ; l’arrivée à Birmingham et les soins reçus à l’hôpital ; y retrouve un autre commando, André Bagot ; transféré à Beaconsfield, maison de convalescence pour les Français ; évocation de Lanternier et du système D utilisé en Normandie pour le ravitaillement.

La campagne de Hollande et la fin de la guerre. - Après un séjour de 8 jours à Beaconsfield, repart en France rejoindre l’unité ; passe par la caserne de Wrexham puis part en Belgique, à Dehâne où il retrouve ses camarades ; évocation du manque permanent d’argent et du rôle de Mazéas ; en camions se rend à Walcheren ; le séjour à Walcheren après le débarquement avant d’être réévacué sur l’Angleterre, par train et bâteau hôpital ; retour en maison de repos et la visite de l’abbé de Naurois qui le sort de là.

La démobilisation et le retour à la vie civile. - Le retour en France et à Brest à la fin de l’année 1944 ; se rend au 2e dépôt de la Marine pour y être démobilisé ; les retrouvailles avec sa mère ; le retour à la vie civile dans l’usine d’avant-guerre pour y être terrassier ; retourne ensuite à la Poste de Brest pour devenir facteur puis au dépôt de la gare ; il reste dans la poste pendant 25 ans ; évocation des personnalités de Kieffer et Trépel les deux figures marquantes des commandos."

Laurent Laloup le mardi 27 mai 2008 - Demander un contact

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Source : N°4 Commando de LE PLEVEN & SIMONNET ed. Heimdal

René Lossec à gauche
Jean, Morel à droite

Laurent Laloup le dimanche 29 avril 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 06 septembre 2010

 

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