Jean Claude François Camors - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Claude François Camors



Naissance : 27 octobre 1919 - Pau (64)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juin 1942

Affectation principale : BCRA /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : commandant à titre posthume

Décès à 23 ans - 11 octobre 1943 - Rennes (35)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 102970

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 9204

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1iere mission de JC Camors

Bonjour,
Il semblerait que JC Camors aurait été déposé par Lysander (Opération Sabine / SIS n°35 - nuit du 19/04/1943 - LZ Poulpe / Planète (47° 15’ 35’’ N - 01° 01’ 55’’ E), Indre & Loire.
Dans son livre Jerome Bertram "The Secret of Bignor Manor" mentionne le nom de Caniors mais je pense qu'il pourrait y avoir une erreur d'orthographe.
Qui pourrait m'aider, SVP, à confirmer mes déductions?.
Cordialement,
Pierre Tillet



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TILLET Pierre le vendredi 18 décembre 2015 - Demander un contact

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Revue de la France libre

" Yves Vourc'h, le dernier des quatre garçons de sa famille qui, tous, avaient rejoint les FFL, est décédé à Plomodiern le 19 novembre dernier. Ses obsèques ont été célébrées le 21 novembre en l'église de Plomodiern, là où il était né le 7 juillet 1924.
Parmi les références dont Yves Vourc'h pouvait se prévaloir, la première dans l'ordre fut son appartenance au réseau Johnny.
En mars 1941, lorsque les fondateurs du réseau débarquèrent sur la côte nord du Finistère, Yves et Paul Vourc'h étaient élèves au collège Saint-Yves à Quimper. En ville, ils occupaient une chambre située au-dessus du bureau de poste de Kerfunteun, commune aujourd'hui intégrée à Quimper.
C'est de leur chambre que débutèrent, le 27 mars 1941, les premières liaisons radiotélégraphiques durables entre la zone occupée et l'Angleterre.
Un point d'histoire : avant son départ en mission, fin décembre 1940, d'Estienne d'Orves convint d'un rendez-vous avec Robert Alaterre, chef du futur réseau Johnny, pour le 20 mars 1941 à Nantes chez Mlle de La Patellière.
Cependant, le départ de Robert Alaterre et de ses trois compagnons n'avait pu se faire à temps, puisque c'est précisé­ment dans la nuit du 19 au 20 mars qu'ils débarquèrent sur la côte nord du Finistère.
Robert ne se rendit à Nantes que le 5 avril 1941. C'est alors que Vf de La Patellière lui apprit que d'Estienne d'Orves était arrêté depuis le... 21 janvier. Alaterre rentra aussitôt à Quimper. C'est de la chambre d'Yves que fut transmis le message qui informa le commandant Passy que d'Estienne d'Orves avait été arrêté deux mois et demi plus tôt. Au cours de cette période, le commandant Passy avait cru qu'il échangeait messages avec d'Estienne d'Orves alors que son correspondant était le colonel Dernbach, chef de l'Abwehr pour l'ouest de la zone occupée. On connaît aujourd'hui la trahison de Gaester.
La chambre d'Yves Vourc'h et de son frère Paul fut le seul lieu d'émission du réseau Johnny jusqu'au 12 avril 1941.
Le 28 novembre 1941, Paul rejoignit l'Angleterre par l'une des liaisons mari­times du réseau Johnny. À cette date, Yves ne savait pas que le départ de son aîné allait le conduire, à terme, à reprendre son activité dans la Résistance.
En effet, à son arrivée en Angleterre, Paul entra à l'Ecole des Cadets . Il se lia d'amitié avec l'un de ses condis­ciples. Celui-ci, à sa sortie de l'école, fut affecté au BCRA.
Il reçut la mission de retourner en France afin d'y organiser un réseau d'évasion. Bien entendu, Paul lui avait donné l'adresse de sa mère et de son frère. C'est ainsi que, en février 1943, Jean-Claude Camors , l'ami de Paul, fut parachuté sur la France pour prendre la tête du réseau d'évasion Bordeaux-Louplac. Il se présenta à Plomodiern, où, naturellement, il fut reçu à bras ouverts par Mme Vourc'h et le plus jeune de ses garçons.
« En octobre 1943, Jean-Claude Camors n'a pas encore 24 ans... Il est en train de monter sa première grande opération maritime à partir de la Bretagne. »
«Mais le 11 octobre 1943, Jean-Claude Camors est mortellement blessé par la Gestapo alors qu'il se trouvait au café de l'Époque à Rennes. Son corps ne sera jamais retrouvé. »
Cependant, l'équipe de Plomodiern, composée de Mme Vourc'h, d'Yves, de Pierre Philippon, Jean de La Patellière, Jos Le Bris et Pierre Drevillon, «était bien décidée à remplir jusqu'au bout la mission que Jean-Claude Camors leur avait confiée ».
En janvier 1944, Yves Vourc'h et ses amis réussirent une extraordinaire éva­sion vers l'Angleterre. Il s'engagea dans les commandos. Son frère aîné s'y entraînait depuis longtemps avant d'être parmi les Bérets verts français qui, sous les ordres du commandant Kieffer, débarquèrent le 6 juin 1944 à Ouistreham. Ce jour, Guy Vourc'h fut grièvement blessé.
Plus tard, Yves débarquera, lui aussi, en Normandie. Puis il se battra en Hol­lande avec les Bérets verts de Kieffer.
Toutes ces actions exemplaires lui ont valu d'être décoré de la Légion d'hon­neur, de la croix de guerre, de la médaille de la Résistance et de h Modal of Freedom USA.
À la droite du catafalque, lors de I cérémonie funèbre, des anciens de b Résistance s'étaient réunis autour d'hautes personnalités de la Résistance intérieure et extérieure. Pour la première on notait la présence des docteurs Maubras et Oison. La seconde était représentée par le commandant Schlumberger, Compagnon de la Libération, et M. Le Gall, président des Anciens de la 1re DFL.
L'allocution du docteur Olsen, qui témoigna en parfaite connaissance du parcours d'Yves Vourc'h, fut, comme d'habitude, remarquée et très émouvante."

Laurent Laloup le dimanche 02 décembre 2007 - Demander un contact

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bio

extrait de : ANNUAIRE-MEMORIAL DES ANCIENS FRANÇAIS LIBRES
DE RENNES ET ENVIRONS
2° ÉDITION - MARS 1998
memoiredeguerre 

CAMORS Jean-Claude François

né le 27 octobre 1919 à Pau (Basses Pyrénées) - B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignement et d'Action de France Libre) à Londres : - Parachuté en France en Mars 1942 (réseaux "Evasion) Arrêté, puis relâché, rejoint la Grande Bretagne. re-parachuté et France pendant l'été 1943 - blessé mortellement à Rennes octobre 1943.

Laurent Laloup le mercredi 22 novembre 2006 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 18 décembre 2015

 

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