Marcel Frédéric Constant Le Roy - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Frédéric Constant Le Roy



Naissance : 26 octobre 1919 - Niort-la-Fontaine (53)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en décembre 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Johnny

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 100 ans - 21 avril 2020 - Lassay-les-Châteaux (53)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 366345

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 30472

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Biographie détaillée

Marcel Le Roy, résistant et déporté Nacht und Nebel au KL Natzweiler.

Une vie d'engagement :

Le résistant, agent de renseignement en Bretagne

Selon le général de Gaulle, « on ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l'avoir voulu ». Marcel Le Roy est de ces hommes.
Né à Niort-la-Fontaine en Mayenne le 26 octobre 1919, il s’engage à 20 ans pour la durée de la guerre en tant que Technicien supérieur radio dans l’Armée de l’Air, diplômé de l’Ecole Breguet.
A la suite de la fulgurante défaite française, et après avoir entendu l’appel du général de Gaulle, il décide de continuer le combat. Coûte que coûte. En décembre 1940, il tente de rejoindre l’Angleterre par les airs à partir de la base aérienne de Bergerac, puis par mer depuis un port de Bretagne au large duquel un sous-marin anglais devait le conduire en Angleterre mais ce dernier ne pourra finalement pas être au rendez-vous fixé. Enfin, à nouveau par mer depuis Marseille sur un cargo américain mais l’opération échouera du fait de la surveillance de la police.
En 1941, il est contacté par son ami de l’Ecole Breguet, Jean Le Roux, chef d’antenne du réseau de renseignement Johnny. Ce réseau, créé depuis peu, a pour mission de transmettre à Londres tous les renseignements disponibles sur l’envahisseur. Jean Leroux propose à Marcel Le Roy d’intégrer le réseau en tant qu’opérateur radio.
Le jeune homme accepte et, jusqu’en février 1942, réalise de nombreuses missions clandestines à travers la Bretagne et ailleurs. Des informations militaires importantes sont transmises à Londres au moyen d’un poste émetteur ; des documents relatifs aux forces allemandes sont également transmis en Angleterre par voie de sous-marins.
Avec les services de renseignements alliés, le réseau « Johnny » jouera un rôle essentiel dans la mission consistant à mettre hors de combat dans le port de Brest les redoutables croiseurs de bataille Scharnost et Gneisenau qui décimaient les convois alliés dans l’Atlantique.

Arrestation par la Gestapo suivies de deux évasions

Poursuivi par la Gestapo, Marcel Le Roy est arrêté une première fois le 16 février 1942 à Quimper. Quelques heures après son arrestation, il parvient à s’échapper en sautant des étages de la Feldgendarmerie. En chutant, il se blesse à la cheville.
Fugitif, il tombe, avec plusieurs membres du réseau, une seconde fois entre les mains de la Gestapo. Il réussit à s’évader une seconde fois profitant d’un court instant d’inattention de ses gardes.

Arrestation définitive par la Gestapo – l’enfer des camps

Mais le 18 février 1942, dénoncé par un capitaine de gendarmerie français, il est définitivement capturé par la Gestapo à la ferme des Tourelles dans les environs de Quimper, où il avait trouvé refuge.
Emprisonné d’abord à Angers, Marcel Le Roy est transféré à la prison de Fresnes. A cette période, il est interrogé par la Gestapo et affreusement torturé ; puis son parcours carcéral se poursuit au Fort de Romainville.
Le 15 juillet 1943, il est déporté au camp de concentration de Natzweiler – Struthof en Alsace annexée.
Son convoi, composé de 56 hommes, est le troisième des trois premiers convois de déportés français classés « Nacht und Nebel « (Nuit et Brouillard) arrivés au KL Natzweiler en juillet 1943, et promis d’emblée à la mort par le régime nazi.
C’est le début de l’enfer concentrationnaire. Seul un courage admirable, sans doute aussi un destin miraculeux, pouvait sauver certains de ces condamnés.

En dépit de tout, l’honneur des N.N. : mourir la tête haute

Marcel Le Roy n’est plus pour les SS que le numéro 4590. Le jeune homme subit au quotidien leur violence et celle des Kapos qui s’acharnent avec une cruauté inouïe sur ces premiers déportés NN français.
Avec une vingtaine d’autres détenus, il est affecté à la Strassenbau I, dénommée le « ravin de la mort » placée sous les ordres d’un SS et d’un Kapo particulièrement sadiques. Du haut d’un mirador, les SS tirent sur les déportés comme au ball-trap.
Marcel Le Roy fait l’expérience de la faim intense, de la terreur nuit et jour, des coups incessants et du travail forcé qui conduisent à l’épuisement total et pour beaucoup à la mort.
Début mars 1944, il fait partie d’un groupe de 300 déportés transférés au camp annexe de Kochem, entassés pendant trois jours dans des wagons à bestiaux. Là, les déportés doivent aménager un ancien tunnel ferroviaire pour l’installation d’une usine. Les conditions de vie et de travail y sont épouvantables. Après un mois les SS rapatrient les NN au camp, pieds nus dans la neige. En seulement 30 jours, ils ont perdu 10% de leur effectif.
Marcel Le Roy est ensuite transféré dans un autre camp annexe de Natzweiler : Erzingen. Les conditions de vie y sont un peu moins terribles qu’au camp central.
En avril 1945, devant l’avancée des troupes alliées, les déportés sont évacués sur Allach, une annexe du camp de Dachau. A leur arrivée, le camp est complètement désorganisé et les déportés redoutent une extermination massive sous la pression de l’avancée des alliés. Marcel Le Roy pense, comme beaucoup de ses camarades que sa fin risque d’être imminente, assassiné d’une balle dans la tête.


Mais le 28 avril, la garnison SS s’enfuit et le 30 avril le camp est libéré par les Américains.
Les libérateurs et les médecins déportés font des merveilles pour sauver les nombreux déportés aux portes de la mort ; mais beaucoup ne survivent pas longtemps à leur libération.
Marcel Le Roy, 1m 81, ne pèse plus que 41 kilos, mais il est vivant.

A la mi-mai, il éprouve une profonde émotion lorsque le général Leclerc rend visite aux déportés français. Emotion réciproque, le futur Maréchal, totalement horrifié et immensément reconnaissant, ne peut pas retenir ses larmes.

Vient enfin le temps du retour. Après une étape au lac de Constance où Marcel Le Roy et ses camarades reçoivent la visite du général de Lattre de Tassigny, c’est le retour en France via la Suisse.

Le 1er juin 1945, il arrive à Paris. Après une courte halte à l’hôtel Lutétia, passage obligé pour de nombreux déportés, il prend un train en direction de Laval puis c’est le retour à Niort-la-Fontaine où il éprouve la joie indescriptible des retrouvailles avec les siens qui pensaient ne jamais devoir le revoir.


Le retour auprès des proches – Le très long retour à la vie ordinaire

L’état de santé de Marcel Le Roy est extrêmement précaire. Il reprend très progressivement des forces sur l’exploitation agricole de ses parents.
Atteint en particulier gravement aux poumons, il effectue de multiples séjours au sein d'établissements de convalescence et de soins où il séjourne pour de longues périodes.

Marcel Le Roy se marie en juillet 1951 avec Andrée Lainé, institutrice à Niort-la-Fontaine.
De cette union naissent trois enfants : Dominique en 1953, Bertrand en 1954 et Christine en 1959. Ils donneront au couple six petits enfants (Anne, Pierre, Jean, Constance, François et Sophie), et trois arrières petites filles (Juliette, Maëlle et Charlotte).

La reprise d’une activité et le citoyen engagé

Dans les années 50,60, il créé, à Niort la fontaine, une entreprise avicole importante mettant en œuvre les techniques les plus modernes de l'époque. Cette entreprise est une belle réussite.

Dans les années 60, il exerce pendant une courte période des responsabilités commerciales régionales au sein du laboratoire pharmaceutique Beecham implanté en Mayenne.

Jouissant d'une très grande estime des habitants de la région et spécialement de sa commune, très vite il est sollicité pour exercer des responsabilités électives.
Il est maire de Niort-la-fontaine de 1951 à 1974 et Conseiller général de la Mayenne pour le Canton de Lassay-les-Châteaux de 1962 à 1994. Novateur, il engage une modernisation déterminée de sa commune et du canton.
Administrateur au niveau départemental et régional de plusieurs établissements de crédit à vocation notamment solidaire, administrateur d’un foyer associatif de réinsertion d’anciens détenus … il déploie une intense activité à caractère social.

Ne jamais oublier les camarades des camps – l’infatigable témoin

Définitivement marqué par la tragédie des camps vécue dans sa chair, et inspiré par les combats de la Résistance, Marcel Le Roy, jusqu’aux limites de ses forces a partagé avec les jeunes générations le témoignage des héros de la liberté ; sans jamais négliger d’assortir cet hommage d’un message d’espoir. Fervent européen, il a inlassablement exhorté les jeunes générations à croire en un avenir de paix. Notamment sur le continent européen.
Pendant plusieurs années, il a apporté son concours actif au projet de création du Centre Européen du Résistant Déporté, au camp du Struthof, inauguré le 3 novembre 2005 par le Président de la République Jacques Chirac.

Distinctions
• Commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire,
• Titulaire de la Croix de Guerre avec palme,
• Médaille de la Résistance (Décret 24/04/1946, JO 17/05/1946),
• Médaille des Evadés,
• Médaille commémorative des Services volontaires dans la France Libre,
• Croix du Combattant volontaire de la Résistance,
• Croix du Combattant,
• Médaille de la Déportation pour faits de résistance,
• Titulaire d’un certificat délivré par le Field Marshal Montgomery pour services rendus au bénéfice des Nations Unies pour la grande cause de la liberté,
• Commandeur des Palmes académiques,
• Officier du mérite agricole.
• Citoyen d'Honneur de la Ville de Verdun, •

Mandats divers :

• Président du CEDAR (comité d'entente des associations de déportés et résistants de la Mayenne), Également secrétaire général de l'UNADIF-FNDIR de la Mayenne,
• Membre du Conseil d'administration de la délégation départementale de la France Libre,
• Secrétaire général de l'UNADIF-FNDIR de la Mayenne,
• Membre de l'association mayennaise de l'Armée de l'air,
• Membre de la délégation départementale de la Légion d'Honneur,
• Assesseur au comité national du mémorial de la déportation du Struthof,

Sources :
• « Le prix de la liberté » de Marcel Le Roy (préfacé par Jacques Chaban-Delmas) disponible auprès du Mémoriel des Déportés de la Mayenne,
• Famille de Marcel Le Roy.
• CERD-Struthof 



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LE BRETON Thierry le mardi 28 avril 2020 - Demander un contact

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Avis de décès

Décédé le 21 avril 2020. Avis de décès dans le quotidien "Le Maine Libre" du 22 avril 2020.

Laurent WAQUET le mercredi 22 avril 2020 - Demander un contact

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" Dernier résistant déporté de la Mayenne, Marcel Le Roy, qui fut maire de Lassay-les-Châteaux, est décédé mardi 21 avril 2020 à l'âge de 100 ans"

Laurent Laloup le mercredi 22 avril 2020 - Demander un contact

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" Marcel Le Roy est né le 26 octobre 1919 à Niort-la-Fontaine en Mayenne. En 1940 et à tout juste 21 ans, Marcel Le Roy tente à plusieurs reprises de rejoindre l’Angleterre, sans succès. Il s’engage dans la Résistance en tant qu’opérateur-radio dans le réseau Johnny et devient membre de la France libre.

Biographie

Arrêté une première fois le 16 février 1942, il réussit à s’évader à deux reprises. Dénoncé, il est de nouveau arrêté le 19 février 1942 à Quimper. Emprisonné à Angers, Fresnes et au fort de Romainville, il est déporté dans le camp de concentration du Struthof-Natzweiler en juillet 1943.

Le sadisme et la barbarie

Pendant presque deux ans, il subit le sadisme et la barbarie des bourreaux nazis. Profondément meurtri, il est libéré par les Américains, le 30 avril 1945 à Allach (kommando du camp de Dachau).
Après la guerre et malgré le traumatisme de la déportation, il réussit à reprendre une activité professionnelle et une vie sociale. Il se marie et aura trois enfants, 6 petits-enfants et 3 arrières petits-enfants. Il s’implique dans la cité et est élu maire de Niort-la-Fontaine de 1951 à 1974. A cette date, il devient maire de Lassay-les-Châteaux jusqu’en 1983.

S’engageant dans le département, il est conseiller général du canton de Lassay de 1962 à 1994. Il est le 3ème vice-président du conseil général de la Mayenne de 1986 à 1994. Il a également été administrateur du Parc Régional Normandie Maine, de la Fédération du Crédit Mutuel Maine Anjou Basse Normandie, du Crédit Immobilier de la Mayenne et du Foyer Revivre à Laval.

Témoin

Très engagé pour la mémoire de la déportation, il a longtemps témoigné auprès des jeunes générations et dans de nombreux établissements scolaires. Marcel Le Roy a marqué plusieurs générations par son discours de réconciliation et d’appel à la paix.

Lire aussi : Seine-et-Marne. Croix gammées et salut nazi au lycée de Combs-la-Ville : les élèves veulent des sanctions

En 2001, il est président du Comité d’entente des associations de déportés et résistants de la Mayenne. Il devient également assesseur du Comité national du Mémorial de la déportation du Struthof, membre de l’amicale des Anciens de Dachau, de l’amicale des vétérans et amis de la France Libre, devenue Délégation de la Fondation de la France Libre.

Au vu de ses services rendus, la Croix de Guerre avec Palme lui est attribuée, ainsi que la médaille de la Résistance, de la médaille des évadés, de la médaille des services volontaires dans la France Libre.
En 1946, il reçoit le Certificat de Service pour la Grande cause de la Liberté au Service des Nations Unies délivré le 6 mai 1946 par le Maréchal Montgomery.

Il a été élevé au rang de commandeur de la Légion d’Honneur, Commandeur des Palmes Académiques et a été désigné citoyen d’Honneur de la Ville de Verdun. En 1986, ses mémoires ont été publiées dans le numéro 21 « Souffrances et espoirs 1939-1945 » de l’Oribus. Son récit sur sa résistance et sa déportation intitulé « Le Prix de la liberté » a été réédité, en 2018, par le Mémorial des Déportés de la Mayenne.

Grande personnalité

Entouré de ses proches et en toute intimité, il a fêté ses 100 ans. Il est le dernier déporté de la Mayenne. Profondément humain, Marcel LE ROY s’est engagé toute sa vie pour les autres et la liberté. Il fait partie des grandes personnalités de la Mayenne."



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Laurent Laloup le samedi 26 octobre 2019 - Demander un contact

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Bonjour Monsieur Jacques Ghémard,
Merci beaucoup pour votre réponse.
J'avais trouvé au SHD de Vincennes la liste des pseudos du réseau Johnny, concernant Raymond Le Corre il est mentionné Johnny 24 (Voir extrait en PJ).
Bien cordialement,
Pierre Tillet



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TILLET le mardi 27 août 2019 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 285755 | HARDOUIN ( Toussaint ) | 1919-12-28 | Liffré | Ille-et-Vilaine | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 309583 | JEZEQUEL ( Jean ) | 1896-04-01 | Landévennec | Finistère | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 352264 | LEDU épouse KERANGALL ( Adeline ) | 1904-08-11 | Leuhan | Finistère | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 318129 | KERANGALL ( Louis ) | 1897-09-14 | Coray | Finistère | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 319692 | KHUNE ( Lina ) | 0000-00-00 | | | | FFc
GR 16 P 332880 | LAMANDE ( Jean Pierre ) | 1917-07-26 | Saint-Méen | Finistère | FRANCE | FFc FFi
GR 16 P 343847 | LAVALLEE ( Georges Armand ) | 1894-08-07 | Paris 13 | Seine | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 196945 | DUCREUX épouse LE GUYON ( Jeanne ) | 1883-03-24 | Ervy-le-Châtel | Aube | FRANCE | FFc
GR 16 P 520733 | ROSSEL épouse LE ROUX ( Yvonne ) | 1882-03-06 | Toulon | Var | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 549737 | SIMON épouse LEVESQUE ( Yvonne Marie ) | 1903-06-26 | Paris 17 | Seine | FRANCE | DIR
GR 16 P 371156 | L'HARIDON ( Jean Albert Edouard ) | 1914-11-18 | Quimper | Finistère | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 371210 | L'HELGOUALCH ( Sébastien ) | 1914-11-19 | Plomodiern | Finistère | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 375706 | LOMENECH ( Louis ) | 1885-08-23 | Guidel | Morbihan | FRANCE | FFc
GR 16 P 375707 | LOMENECH ( Louise ) | 1923-05-07 | Pont-Aven | Finistère | FRANCE | FFc
GR 16 P 375708 | LOMENECH ( Odette ) | 1900-01-19 | Pont-Aven | Finistère | FRANCE | FFc

Tous les autres sont dans cette liste


fils ainé

Bonjour, je viens de lire ce document consacré à mon père. Il est né le 26 OCTOBRE 1919 à NIORT LA FONTAINE dans la MAYENNE. Il était effectivement agent de liaison. Il fut arrêté sur dénonciation d'un gendarme français. Mon père est âgé de 97 ANS et il demeure le dernier français libre encore en vie en MAYENNE. Fait à Laval le 14 MARS 2017

LE ROY DOMINIQUE le mardi 14 mars 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Effectivement, je trouve un quasi homonyme, Marcel Leroy  (qui a un dossier de résistant au nom de LE ROY, Marcel Eugène Marie) avec qui sa date de naissance a donc été confondue

Votre père est juste à la ligne d'en dessous dans cette liste de dossiers de résistant, Homologué FFC et DIR (pour déporté interné)

Il reste probablement des traces de cette confusion, j'ai enlevé le passage en Espagne mais la date d'engagement est peut être fausse

Merci !


Extrait de www.maison-europe-mayenne.org 



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Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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"Résistant, déporté

Né le 26 octobre 1919, Marcel LE ROY est un jeune homme de 20 ans en 1940. Dès le début de la guerre, il choisit de s'engager dans l'armée de l'air. Les aviateurs étant trop nombreux, il reçoit une formation de technicien supérieur de radio. Son jeune âge, son patriotisme et son engagement, l'ont comme beaucoup d'autres étudiants, poussé à entrer dans l'armée en 1939.

La rapidité de la défaite le laisse comme l'ensemble de la population dans le désarroi le plus complet. L'entrain de la jeunesse et l'inconscience le font entrer dans la résistance intérieure. En décembre 1940, il tente de rejoindre l'Angleterre mais échoue. Malgré tout, rien ne l'arrête et il se rend à Marseille. Une nouvelle fois, son projet d'échapper à la chape de plomb allemande sur la France tombe à l'eau
En 1941, il entre dans le réseau JOHNNY avec pour mission d'adresser à Londres par radio, par liaisons marines et sous-marines, des renseignements sur l'occupant. Il remplit sa tâche à merveille et envoie de nombreux messages radio aux anglais.

Le 16 février 1942, il est fait prisonnier dans une salle de café à Quimper. Mais à l'image de tous les jeunes pour qui rien n'est jamais perdu, il parvient à s'enfuir. Le soir même, il est de nouveau arrêté dans une maison habitée par des amis de la résistance. Il échappe une seconde fois aux griffes de la Gestapo. Mais au jeu du chat et de la souris, c'est le chat qui l'emporte : trois jours plus tard, il est de nouveau arrêté.

Les trois années qui suivront ne seront qu'horreur, atrocité et enfer. Enfermé d'abord à Angers (du 19 février au 5 mars 1942), puis à Fresnes (5 mars à juin 1943) et au fort de Romainville (janvier 1943 à juillet 1943), il est déporté au camp du Struthof en Alsace du 15 juillet 1943 au 4 août 1944, au Kommando d'Erringen du 10 août 1944 au 3 mars 1945 et à Dachau du 10 mars 1945 au 2 juin 1945.


Photo : Marcel LE ROY, en novembre 1941 quelques mois avant son arrestation "

www.ac-nantes.fr  

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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" JOHNNY, avec KER – En décembre 1940, Jean Le Roux quitta la Bretagne pour rejoindre la France Libre à bord de L’Émigrant dans les conditions exceptionnelles que nous avons relatées dans le numéro de juin 1956 de notre revue. Dans le même numéro paraissait sous le titre : «Un Héros et un Traître», un article décrivant le comportement héroïque de Marcel Le Roy, radio-émetteur du réseau Johnny pour lequel Jean Le Roux était revenu en France en mars 1941. Le réseau Johnny cessa d’exister en juillet 1942, pratiquement anéanti par les arrestations. C’est un de nos réseaux où les pertes furent les plus lourdes puisque sur 197 agents homologués (dont 57 pour Ker) 53 payèrent de leur vie leur patriotisme et 60 furent déportés ou internés."

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 28 avril 2020

 

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