Jean Joseph Laborde - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62958
 

Jean Joseph Laborde



Naissance : 10 avril 1922 - Vielleségure (64)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / chars

1re cie de chars, QG 52, 501e RCC

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 93 ans - 4 juin 2015 - Bordeaux (33)

L'un des 17 de Pau qui partirent vers l'Angleterre sur le Léopold II 

Son portrait, ses récits 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 325615

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27934


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 1 multiplié par 2 =  ?


Jean Joseph Laborde - son Livre ouvert !
 

Archives René Petitot

René PETITOT et son calot bleu du BMNA au centre, à sa gauche, Jean-Pierre GAULTIER du 1er RA



Cliquez pour agrandir

Roumeguere FLorence le vendredi 17 novembre 2023 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Réponse :

PETITOT René François Edouard Naissance 16/11/1920 Chagny, Saône-et-Loire, Décès 27/09/2013 Valence, Drôme
" Il s’évade du camp de travail et s’engage, en avril 1944, dans le corps des Ardennes [lire "Corps Franc des Ardennes"  ]. Il est surnommé «le vieux» alors qu’il n’a que 24 ans. Le 22 août de la même année, il s’engage au 22e BMNA"

Et tout à droite, avec le béret noir de la 1re Cie de chars, Jean Joseph Laborde, mon parrain protestant


Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 2 du 3 janvier 1945, attribuée à :
LABORDE Joseph du 501ème R C C.



Cliquez pour agrandir

LEFEBVRE le jeudi 27 avril 2023 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Lire "la Zembs"


LABORDE Jean-Joseph (501e Régiment de Chars de Combat 1ère CIE)

04 juin 2015

Jean-Joseph LABORDE est né le 11 avril 1922. En juin 1940, il termine ses études au collège technique de Pau. Le 21 juin, il embarque à Bayonne sur un cargo belge, le « Léopold 2 » Il s’engage dans les Forces Françaises Libres, le 1er juillet 1940, à Londres. Il est affecté à la 1ère Compagnie de Chars et participe aux opérations de Dakar. Il débarque ensuite à Douala.
En juin 1941, il est affecté à l’état-major de la 1ère Division Française Libre et participe aux campagnes de Syrie, d’Egypte et de Libye. Il retrouve la Compagnie de Chars en février 1943 et combat dans le sud Tunisien. En septembre, il est affecté à la Section de chars légers de l’état-major du 501e RCC, qui vient d’être constitué à Sabratha, en juillet 1943.A Temara, il devient pilote de char. En août 44, il prend part aux combats de Normandie et de Paris. En septembre, nommé chef de char, il participe aux combats d’Andelot et de Ramberviller. En décembre, sa conduite à Herbsheim lui vaut d’être cité. Il combat jusqu’à Berchtesgaden et est démobilisé le 30 juin 1945.
Après la guerre, il exerce la fonction de professeur dans l’enseignement technique. Fin 2014, son nom est retenu comme parrain d’une promotion de jeunes engagés de la 2e Brigade Blindée.
Chevalier de l’Ordre National du Mérite, il était également titulaire de la Croix de guerre 39-45, de la Médaille du Combattant Volontaire de la Résistance et du Mérite Syrien.

Jacques Ghémard le samedi 27 juillet 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Je parle avec Joseph Laborde, qui est mécanicien aux TPR et connaît mon beau-père. Que dire si ce n'est épiloguer sur la défaite qui nous réunit ? J'accuse violemment la République et le Front populaire. Stupeur : il les défend. «Je suis socialiste, dit-il fièrement, et même faucon rouge. »
À l'exception d'André Marmissolle, je n'ai fréquenté aucun marxiste. Que ce garçon quitte la France pour lutter contre les Boches me surprend. Pourquoi veut-il défendre son pays, puis­que l'Internationale exige la ruine des patries ?
J'écoute sa réponse avec intérêt : il souhaite combattre les fascistes et les nazis, tueurs de liberté, comme l'ont fait en Espa­gne les Brigades internationales, avant-garde du prolétariat. « Notre seul espoir, dit-il, est de les détruire. » Je suis moi aussi contre Hitler et le nazisme, mais, en dépit de la « trahison » de Mussolini (qui a déclaré la guerre à la France en pleine déroute, le lO juin 1940), je suis en désaccord avec Laborde sur sa condamnation du fascisme.
J'écoute toutefois ce garçon sympathique — ce n'est pas un intellectuel, comme Marmissolle — défendre sa cause avec une conviction forgée par l'expérience de la vie. Je remarque que nous sommes très proches sur certains sujets. Par exemple, je partage sa condamnation de l'inégalité sociale, qui m'a révolté lors de mon stage dans les ateliers de mon beau-père. Comment ne pas le suivre dans sa défense des travailleurs et dans la transformation de leur condition ? En l'écoutant, il me semble mieux comprendre la révolte des « misérables ». Avec Laborde, elle s'incarne dans une présence criant l'injustice de la condition ouvrière. Avec André Marmissolle, l'intelligence la transforme en algèbre d'un futur scintillant, mais glacé.
Je découvre par ailleurs une équivoque lexicale : les ouvriers sont pour moi des « pauvres » dignes de respect. Mon devoir est de les aider. Pour Laborde, ils sont des « prolétaires » fiers de l'être. Grâce à eux, l'humanité opprimée sera libérée de l'esclavage de l'argent. La doctrine de l'Action française dit-elle autre chose ?
De notre passionnante conversation, je retiens aussi deux éléments décisifs pour son engagement présent. D'une part, dînant l'été 1939, il s'était rendu en Belgique, où se tenait une exposition internationale dans laquelle il avait visité le pavillon allemand. Une gigantesque carte de l'Europe de l'Ouest y était exposée. L'Alsace, les Flandres belges, le nord de la France riaient hachurés de gris. Une ligne courait depuis la Picardie jusqu'à la tout prendre. » Lors de la déclaration de guerre, il a eu une certitude : vaincre pour ne pas être colonisé. Laborde a refusé la trahison de Pétain, qui a décidé sans lui de son avenir, et il a choisi de quitter la France et de poursuivre la guerre. Notre revanche est identique.
D'autre part, le 20 juin, entendant un de ses camarades évo­quer le projet d'un départ pour rejoindre l'armée d'Afrique, il a retrouvé Ballère, un de ses compagnons du garage des TPR. Son explication me réjouit : Pétain a réussi à coaliser les patrio­tes contre lui. Pas étonnant que j'éprouve de la sympathie en l'écoutant. Beaucoup d'autres voguent sans doute vers l'Afri­que du Nord ou l'Angleterre.
Existe-t-il entre les êtres un lien plus fort que leurs opinions ? je me suis déjà posé la question à l'égard d'André Marmissolle, que j'admire. Avec lui, rien ne peut être plus fort que l'amitié. Mais avec cet inconnu ?"

Alias Caracalla de Cordier Daniel

laurent le vendredi 14 août 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Le visage du capitaine se détend imperceptiblement.
«Je vous ai déjà dit que je ne veux pas couler mon bateau.
— 2 500 francs pour la moitié. »
Le capitaine tend brusquement la main à mon beau-père : « Tope là ! » avant d'ajouter, de nouveau soupçonneux : «Attention, j'ai bien dit dans la cale, sans bagage et avec la nourriture.
— C'est d'accord. »
Remontant dans la voiture, mon beau-père rayonne de sa victoire, tandis que je suis désespéré. Comment choisir ? C'est facile pour mes camarades, Roy, Marmissolle, Bianchi, et moi-même ; également pour Ballère et Laborde, qui travaillent aux TPR. Le maire de Pau a recommandé le fils d'un de ses amis de Nantes, Marcel Gouillard. Cela fait sept. Nous devons sélectionner un nom supplémentaire et éliminer les neuf autres. Après avoir parcouru de nouveau la liste, mon beau-père avise le dernier nom inscrit : Christian Berntsen. Il met le doigt dessus : « Celui-là doit partir. » Nous l'ajoutons."

Alias Caracalla de Cordier Daniel

laurent le vendredi 14 août 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Joseph Laborde

Laloup laurent le mercredi 09 janvier 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


L'oeuvre de l'artiste sculpteur

L'Oiseau Blessé
JJ Laborde - 1998
Si le sort le voulait,
Bousculant tout obstacle, je déploierais mes ailes,
M'arrachant à la Terre, je gagnerais l'Azur,
Me gorgeant de lumière, je serais enfin Libre

Laloup laurent le mardi 09 octobre 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Voici les Libérateurs de la France. Les chevaliers qui l'ont reconquise mais n'en ont pas pris possession. Ils se battaient seulement pour votre liberté. Et quelques-uns se sont battus cinq ans.

Le récit de Joseph Laborde est le récit de son engagement, de sa prise de conscience, et de ses incompréhensions. Ce n'est pas l'histoire de sa guerre.

Ne lui demandez pas le récit de ses combats, il vous dirait simplement : "Si nous n'avions pas gardé le sens de l'humour nous serions tous devenus fous" ou "On ne s'est pas battu souvent, heureusement, sinon, on y passait tous" ou encore "Le café à haute dose nous tenait éveillé et nous mettait dans un état second".

Non, raconter la guerre dans sa banalité et son horreur ne l'intéresse pas. Ce n'est qu'une longue descente vers l'inhumanité. Ce qui n'est pas banal, c'est le choix initial de JJ Laborde, à contre courant du renoncement général, à un age ou on est encore qu'un gamin. Un choix qui le mettra à part pour toujours, admiré mais haï.

L'armée allemande vaincue reste toujours le vainqueur dans nos esprits. Elle a mis à genoux l'armée française avant de n'être écrasée que par trop de chars sortant sans gloire des usines américaines. A l'Est, elle semble n'avoir perdu que par trop d'ambition, confrontée à une trop grande multitude jetée contre elle par un autre dictateur du même acabit.

Pourtant nous pouvons trouver de meilleurs modèles de courage, d'autres exemples de fière détermination : les Français Libres de Koufra, de Bir Hakeim, d'El Alamein.

Mais ces hommes étaient aussi devant Dakar ou en Syrie pour des combats entre français.

En libérant Paris ils ont, de plus, montré leur honte à ceux qui ont crié "Vive de Gaulle !" après avoir crié "Vive Pétain !".

Comment accepter ce passé qui ne passe pas ?

Le Récit de Laborde sur le site de la Cie de Chars de la France Libre : ciedechars.francaislibres.net/ 


JJ Laborde, en arrière à droite avec l'équipage de son char en 1944

Laloup laurent le mardi 09 octobre 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


livresdeguerre.net 

" Jacques Herry, le voici sur la photo ci dessous, remettant lui même la légion d'honneur à Pierre Quillet, le rédacteur du "Chemin le plus long". Et l'homme arborant la coiffure d'Einstein, c'est JJ Laborde."



Cliquez pour agrandir

Laloup laurent le mardi 09 octobre 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le vendredi 17 novembre 2023

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.75 s  8 requêtes