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| Louis Henri Kervizic | |
Naissance : 21 septembre 1908 - Brest (29)
Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient
Engagement dans la France Libre : en juillet 1941
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine
Décès à 33 ans - 15 aout 1942 - Casonta, Italie
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 319080
Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 300
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27206 |
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Louis Henri Kervizic - son Livre ouvert ! Robert Saunal raconte Aspirant Robert Saunal, 1er Régiment d’Artillerie. " C’est dans le pick-up de Kervizic que Gimenez ainsi que d’autres membres de l’équipe d’état-major ont quitté la position le 10 au soir, dans la colonne du 1er RA. Le pick-up a pu sortir mais il reçu de plein fouet peu après une rafale de mitrailleuse lourde qui a tué et grièvement blessé tous ses occupants. Seul Kervizic était encore vivant. Au matin, il a été ramassé par les Allemands qui l’ont évacué aussitôt sur un poste de secours provisoire, improvisé en plein air près d’être couloir de sortie.
C’est là que l’ai retrouvé le 11 juin au matin. J’y avais été conduit moi-même, car blessé depuis quatre jours et ayant déjà une jambe dans le plâtre, mon ambulance était tombée en panne dans la sortie.
A partir de cet instant, je ne l’ai plus quitté, même si l’accord des Allemands, puis des Italiens qui nous ont soignés, fut parfois aléatoire. Il m’a raconté sa nuit. Il y avait d’autres membres de l’équipe d’état-major à l’arrière de son pick-up, notamment le motard Ko ainsi que les canonniers Mamadou Djabi et Ouanamapé Tuo. Il était resté le seul survivant après la rafale de mitrailleuse qui avait détruit son pick-up bien que Gimenez (Devio, républicain espagnol ndlr) n’ait pas été tué sur le coup et qu’il l’ait entendu gémir pendant la nuit, mais probablement sans être conscient.
Sa fracture du fémur en haut de la hanche était très grave et le faisait souffrir. Les Allemands n’avaient pas jugé possible de l’opérer sur place : nous avons été tous deux évacués vers l’arrière le même jour. Il a été soigné et opéré plusieurs fois dans les postes de secours et hôpitaux successifs, à Derna d’abord, puis en Italie, près de Naples, où nous avions été transportés en bateau hôpital depuis Derna. C’est dans l’hôpital de Caserta près de Naples, qu’il est mort de la gangrène, au cours d’une opération d’amputation de la jambe, le 15 août 1942….
Il est bon, il nous appartient de laisser une marque du souvenir pour tous ceux que nous avons perdus en cours de route".
L'Artilleur de la DFL n° 39, avril 2000 Florence Roumeguere le mardi 26 avril 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Au Jour le Jour à Bir Hakeim - Carnets et récits (via Florence Roumeguère – juin 2012 )
" Mais Champrosay vit passer le pick-up de Kervizic, le héla, monta sur le marchepied et s’enfonça dans la nuit, me rendant à ma section.
Témoignage de Jacques Bourdis, Archives famille J. Bourdis..."
laurent le samedi 16 janvier 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Souvenirs d'un officier d'artillerie coloniale, de Paul Morlon "Le 21 juin, nous apprenons que le Lieutenant KERVIZIC est prisonnier avec une jambe broyée - il ne survivra pas à cette blessure. Prisonniers aussi le Lieutenant CECCALDI, le Maréchal-des-Logis LEBOUC, le canonnier SENECHAL.
Quelques temps après, la liste s'allonge : Sous-Lieutenant SAUNAL, les Brigadiers-chefs MANUS (dit SUDRE) et VERRIER (dit MEUNIER), échappés des camps allemands, qui ont rejoint DE GAULLE par la RUSSIE avec le détachement BILLOTTE. Ils étaient chefs de pièce à la 3e section.
Par ailleurs, BORNARD, PAULET et SILVA (de la 3e batterie) sont morts noyés lors du torpillage du bateau italien Nino-Bixio qui les emmenait en ITALIE. Le Maréchal-des-Logis chef JEHRIG (dit BORNARD), avait déjà été blessé lors du torpillage du navire qui l'évacuait de DUNKERQUE. BOURGET et CHEVALLIER ne sont pas sur la liste des prisonniers, ni sur la liste des noyés." Laurent Laloup le jeudi 26 février 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Souvenirs d'un officier d'artillerie coloniale, de Paul Morlon " La CR1 est sous les ordres du Lieutenant JOCHEM (un réserviste, dans le civil ingénieur aux Pétroles d'IRAK). Elle administre l'Etat-Major du régiment qui comprend le Lieutenant BOURGET (X 35) adjoint, le Lieutenant KERVIZIC, officier des transmissions, l'Aspirant DE LAROCHE, officier de liaison, les adjudants-chefs ROUILLON, secrétaire, BIRAUD, interprète, LEKNER, chargé du matériel d'artillerie et MAILLET, chargé du matériel automobile. A la CR1 comptent également notre aumônier, le Sous-Lieutenant DAGORN, missionnaire lazariste en TURQUIE et en IRAN, et le Médecin-Sous-Lieutenant ADORJEAN, l'officier des Détails adjudant-chef DELZANT remplacé ultérieurement par l'adjudant-chef HOYON." Laurent Laloup le mercredi 25 février 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Notre première victoire. La 1ère D.F.L. à Bir-Hacheim de Jean LEBUCOIS "Artillerie. — Le commandant Champrosay monte dans l'auto-mitrailleuse du capitaine Gufflet, puis, au moment de franchir le barrage, reprend sa voiture et fonce. Il passe avec le sous-lieutenant Denissac et son chauffeur Randiomantena qui est blessé d'une balle à l'épaule. Les batteries suivent.
Le capitaine Gufflet est tué d'une balle au cœur, à l'instant précis où il dit au commandant : « Toutes les balles ne tuent pas. »
Des officiers combattent avec des groupes d'hommes. Le commandant Puchois attaque à la grenade.
Le capitaine de Lamaze et le capitaine Bricogne à pied, avec un sac de grenades et un fusil, se dirigent vers les nids de mitrailleuses.
Ces officiers seront tués, mais leur sacrifice a permis de nettoyer le passage nécessaire aux véhicules.
Des camions sont immobilisés. Les hommes de l'état-major de l'artillerie, presque tous téléphonistes, sous les ordres du lieutenant Kervizic, transportent les blessés dans les voitures non atteintes.
Le feu de l'ennemi s'intensifie." Laurent Laloup le mardi 17 février 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Une partie de la garnison trouve, enfin, le lieu de rendez-vous signalé par un bidon rempli de sable et d'essence en flamme. "A côté du signal stationne un Military Police avec sa casquette rouge, aussi impassible dans le désert qu'un "bobby" en faction dans une rue de Londres" raconte le Lieutenant Beauroir. Cent camions de la 101ème Compagnie du Train, et trente ambulances attendent, protégés par une Colonne de la 7ème Blindée Anglaise. L'Adjudant Maillet, accompagné de l'Adjudant Rouillon du 1er R.A, conduit son camion atelier avec en remorque, un tracteur de dépannage, le "Bouledogue" traînant un canon Bofors sur lesquels sont accrochés, en grappes, quatre-vingt survivants. Les deux conducteurs indochinois du Général sont là, avec le camion P.C. intact, le Médecin-Lieutenant Gosset panse les blessés, et les Britanniques servent du thé et un en-cas. Le Régiment d'Artillerie, très éprouvé, fait le compte de ses pertes, le Sous-lieutenant de Rauvelin, les Aspirants Rosenwald et Chambon sont tombés avant la sortie, le Lieutenant Bourget, serre-file, est tué, et le Lieutenant Kervizic porté disparu."
www.birhakeim-association.org  Laurent Laloup le samedi 01 novembre 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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www.francaislibres.net 
" Le lendemain le Régiment compte ses pertes : le sous-lieutenant de Rauvelin, les aspirants Rosenwald et Chambon qui sont tombés à leur pièce, le capitaine Gufflet qui, pendant la sortie, a été tué dans son auto-mitrailleuse ; puis le capitaine Bricogne mortellement atteint alors qu'il nettoyait à la grenade un nid de mitrailleuses ; le lieutenant Bourget, serre-file de la colonne, est abattu au cours de sa mission. Enfin le lieutenant Kervizic qui, grièvement blessé, succombera deux mois plus tard en captivité : il faut ajouter à ces noms, ceux de nombreux sous-officiers et canonniers dont les tombes jalonnent le désert." Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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