Henri Emmanuel Joseph - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Henri Emmanuel Joseph



Naissance : 11 mai 1926 - Cayenne, Guyane

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Antilles

Engagement dans la France Libre : Dominique en avril 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / Antilles

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal

Décès à 87 ans - 2 décembre 2013 - Saint-Pierre, Martinique

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 311451

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 26308

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Décès

Henri Emmanuel JOSEPH est décédé le 2 décembre 2013 à Saint - Pierre (Martinique).

Cordialement

GOULEY le dimanche 21 mars 2021 - Demander un contact

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Réponse :

Merci !


ORF n°0143 du 23 juin 2009 page 10194

Par décret du Président de la République en date du 22 juin 2009, pris sur le rapport du Premier ministre, du ministre de la défense et du secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants et visé pour son exécution par le chancelier de l'ordre national du Mérite, vu la déclaration du conseil de l'ordre portant que la présente nomination est faite en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, est nommé pour prendre rang à compter de la date de la remise réglementaire de l'insigne :

Au grade de commandeur

M. Joseph (Henri, Emmanuel), ancien combattant.

Jacques Ghémard le samedi 27 juin 2009 - Demander un contact

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"Joseph Henri, agé de 83 ans est l'une des figures marquantes de la dissidence."

Jacques Ghémard le vendredi 26 juin 2009 - Demander un contact

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Allocution de M. le Président de la République

" Cérémonie au monument aux morts - Fort-de-France – Jeudi 25 juin 2009

Non, mes chers amis, ces jeunes dissidents qui cheminent vers la liberté ne peuvent alors imaginer ce que le destin leur réserve.

De Sainte-Lucie et de la Dominique, ils embarquent pour les Etats-Unis.

Quelle émotion doivent-ils ressentir lorsqu’ils entrent dans le port de New-York et qu’ils passent devant la statue de la Liberté !

Quelles sensations doivent-ils éprouver en arrivant à Fort-Dix, le plus vaste camp d’entraînement des Etats-Unis dont la superficie est supérieure à celle de l’île de la Martinique !

Ils découvrent avec émerveillement les grandes villes de la côte Est. Parmi eux, il y a Henry Joseph, qui part en permission avec quelques uns de ses camarades, à la découverte des gratte-ciel de Manhattan et des clubs de Harlem.

Quel chemin parcouru, cher Henry Joseph, depuis votre traversée en gommier ! Quel destin accompli
depuis que vous avez quitté votre chère île de la Martinique ! "

Jacques Ghémard le vendredi 26 juin 2009 - Demander un contact

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Laurent Laloup le dimanche 17 juin 2007 - Demander un contact

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Laurent Laloup le dimanche 17 juin 2007 - Demander un contact

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Henri Joseph ?

A l’âge de 16 ans, Henri Joseph quitte les Antilles à l’appel du général de Gaulle. Dans une interview accordée en 2006 au Réseau France Outre-Mer1, le président de l’Association des dissidents de la Martinique revient sur son parcours.

Extraits:

«Nous étions jeunes. Il y avait un zeste d’aventure, beaucoup de patriotisme. (...) On ne partait pas seul. On volait des gommiers, des pirogues qui servaient aux pêcheurs, pour partir avec. (...) Honnêtement, pendant la traversée du canal de Sainte-Lucie, on a eu la plus belle peur de notre vie. (...) J’ai ensuite passé deux mois à Trinidad où j’ai signé l’acte d’engagement dans les Forces françaises libres pour la durée de la guerre, plus 3 mois. Nous avons été formés aux Etats-Unis, au Fort Dix dans le New Jersey. C’était un camp immense, au moins la surface de la Martinique, avec des dizaines de milliers d’hommes. J’y suis resté 4 mois pendant lesquels nous avons été rompus «en principe» à tous les aléas du combat militaire, avec des entraînements à balles réelles. (...) »

Pour nous distinguer nous avionssur l’épaule gauche une épaulette sur laquelle était inscrit «Free French Forces». Cela signifiait que nous n’étions pas des Nègres comme les Nègres américains et qu’il n’y avait pas lieu de nous discriminer. (...) En septembre 1943, on nous a embarqués dans un «liberty ship», dans un convoi qui faisait presque 200 bateaux et on nous a dirigés sur Casablanca au Maroc. (...) Dès notre arrivée on a voulu nous prendre nos uniformes parce que les uniformes américains étaient beaucoup plus beaux et solides que les tenues d’officiers français. (...) Ensuite, on nous a exilés dans un camp dans le moyen Atlas, à El Hajeb. Il faisait 35 à 40°C la journée et –10 à –15°C la nuit. Nous n’étions pas habitués à ce climat. »

Début mai 1944, nous sommes arrivés en Italie. C’est lors de la bataille du Monte Cassino que nous avons compté nos premiers blessés et nos premiers tués. Nous commencions à connaître vraiment la peur, les odeurs des macchabées, les obus, nous n’étions plus des novices... A la mi-août 1944, nous avons débarqué de nuit sur les côtes de Cavalaire en France. Nous ne savions pas où nous étions, nous apercevions juste des sillons, et nous nous sommes planqués dedans. Le comique de l’histoire c’est qu’en levant nos yeux, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait plein de raisins au-dessus de nos têtes: nous étions dans des vignes. Nous connaissions la canne à sucre, le fruit à pain mais pas le raisin... Une heure ou deux après, tout le monde avait la diarrhée! Il a fallu avancer comme ça toute la journée! (...) »

Le jour où je me suis fait plomber, c’était du côté de Hyères. J’ai été blessé au front. Nous avions ordre d’attaquer un petit fort au bas du Mont-Faron. D’abord, j’ai sauté sur une mine puis ensuite un Allemand m’a balancé une grenade dessus. Ce n’était pas très fair-play mais c’était la guerre... J’y ai perdu ma jambe droite. »

Dans notre bataillon, nous avons obtenu une dizaine de décorations pour 16600 types au feu. Nous étions à la commémoration du débarquement à Cavalaire dans le Var. Nous avons visité le Mont-Faron qui a été transformé en musée. J’y étais avec des amis, des anciens combattants. Il n’y avait absolument rien sur nous. C’est comme si on n’avait jamais existé. Je me suis mis à chialer. A 78 ans, comme un gamin.»


Source : www2.laliberte.ch 

Laurent Laloup le vendredi 15 juin 2007 - Demander un contact

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Réponse :

Oui, c'est lui, en avril 1943, il a 16 ans

Dernière mise à jour le dimanche 21 mars 2021

 

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