Léonide Goldstein - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Léonide Goldstein



Naissance : 2 avril 1914 - Paris 13e

Point de départ vers la France Libre : Amériques

Engagement dans la France Libre : USA en novembre 1942

Homologué FFL

Décès à 74 ans - 19 juin 1988 - Princeton, New Jersey, USA

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 261884


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Léonide (ou Ladislas ?) Goldstein dans une liste

Mention de Léonide (ou Ladislas ?) Goldstein dans une liste des membres de la mission scientifique française en Grande-Bretagne.



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Gingold le jeudi 21 septembre 2023 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 282964 | HADAMARD (Jacqueline) | 1902-11-29 | Paris 14, pas d'homologation
GR 16 P 8142 | ALKAN (Roger), sans aucune autre précisions


wikipedia 

Laurent Laloup le samedi 23 septembre 2017 - Demander un contact

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tede.ibict.br/tde_arquivos 

"Ce qui est certain, par contre, c'est que le CNF aux États-Unis créé, avec l'accord de Carlton Gardens, un bureau des scientifiques français résidants dans ce pays, sous la direction de Louis Rapkine (chargé de service adjoint de l'institut de Biologie de Paris, Maître de recherche au CNRS). Ces scientifiques français sont mis en affectation spéciale auprès des Américains. Les premiers membres sont Mme A. Winter (physo-chimiste), le Professeur Jean Baptiste Perrin (physicien), le Dr L. Goldstein (physicien) et Claude Lévi-Strauss ("anthropologiste, ethnographe et géographe, spécialiste de l'Amérique Latine"). Ce dernier est détaché, à la demande de Washington, d'abord auprès du War Department dans des travaux confidentiels d'ordre militaire sur l'Amérique du Sud pour l'Armée américaine, et après dans l'Office of War information, Service de la Radio227. Rapidement le groupe sera de 27 scientifiques, dont 25 ont quitté la France avec leurs familles grâce à un fond spécial crée par Louis Rapkine. Ce fond spécial provient surtout des dons de la famille Wertheimer et de la famille Edouard de Rothschild et, dans une moindre mesure, de la Fondation Rockefeller...

En plus de Claude Lévi-Strauss, 6 autres scientifiques seront détaches officiellement dans les "travaux de Défense Nationale" relevant du Bureau Scientifique des Forces françaises Combattantes : Mme A. Winter, Professeur Francis Perrini, Dr Ladislas Godstein, Professeur S. Rosenblum, dr Bertrand Goldschmidt, Dr Michel Magat."

Laurent Laloup le vendredi 24 août 2007 - Demander un contact

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" L'OEUVRE DU PROFESSEUR LEONIDE GOLDSTEIN
P. ETEVENON

Centre Esquirol, CHU Côte-de-Nacre, 14033, Caen., France

Nous avons eu la grande tristesse d'apprendre le décès du Pr Léonide Goldstein, le 19 juin 1988.

Il est né à Paris, le 2 avril 1914, de parents réfugiés en France après la révolution russe de 1905. Il gagne une croix de guerre pour valeur exceptionnelle sur la ligne Maginot, puis part alors aux Etats-Unis auprès du prix Nobel Hermann J. Mueller, avant de s'engager dans les Forces françaises libres, de 1942 à 1945, dont il recevra la médaille. Ce pionnier de l'électro-encéphalographie quantitative a. commencé comme pharmacologue et généticien. Sa première publication, avec B. Ephrussi et Vogt, date de 1939, lors du 7e Congrès international de génétique.

Il travaille ensuite avec A. Loubatières sur le diabète hypophysaire et les sulfamides hypoglycémiants et publie avec celui-ci. Il revient ensuite à la génétique (Nature (1948) 164, 369) et soutient une thèse de doctorat d'Etat en biomathématiques, sur la drosophile, en 1951. Il achève une formation de biostatisticien à l'ISUP, en même temps que son amour des arts lui vaut d'être parmi les violonistes du Concert Lamoureux. Il poursuivra sa vie durant cette pratique musicale en s'adonnant ensuite à la musique de chambre avec ses amis musiciens, chercheurs et universitaires américains.

Dès 1954, il publie avec Bruno Minz et puis Jeanne Fuggaza sur les effets de l'adrénaline, de l'ocytocine et de la vasopressine sur l'électro-corticogramme du lapin. Devenu chef de travaux à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en Sorbonne, en 1953, puis maître de recherche au CNRS, au Collège de France, il repart bientôt aux Ètats-Unis, après avoir publié en 1956-1957 avec le comte Zénon Drohocki, inventeur de l'électro-spectrographie cérébrale et de la méthode de l'électro-encéphalographie quantitative par intégration des amplitudes du signal EEG redressé. Il étudie alors les effets de l'adrénaline, du cardiazole, du curare et de substances " tranquillisantes" sur l'électrogenèse corticale du lapin. Cela est décisif pour sa carrière, car dès 1956 et jusqu'en 1988, il poursuivra d'importants travaux de pharmaco-EEG, et d'applications de l'électro-encéphalographie quantitative en psychiatrie et en psychophysiologie.

Il devient professeur associé de pharmacologie aux Etats-Unis, à Atlanta, Emory University (1958) où il rejoint le Dr C.C. Pfeiffer. Il démontre alors comment la nalorphine antagonise la morphine, puis étudie le déanol, la choline, l'atropine et l'amphétamine. Avec C. Munoz, il poursuit l'étude des agonistes et antagonistes de l'amphétamine et du dichloro-isoprotérénol (J. Pharmacol. (1961) 132, 354). Dès 1962, il décrit l'action des hallucinogènes et psychostimulants (caféine, amphétamine) qu'il ne cessera d'étudier chez l'animal et chez l'homme. Il décrit, l'action sur 1'EEG, chez des sujets normaux et chez des malades schizophrènes, du LSD, des barbituriques, du gamma-OH et publie sa première revue à ce sujet, en 1963 (N. Y Acad, Sci. 107, 1045-1056).

Il devient ensuite pendant 13 ans (1961-1973) le chef du laboratoire d'électro-encéphalographie quantitative du département de neuropharmacologie du "Bureau of Research in neurology and psychiatry " (New Jersey Neuropsychiatric Institute) à Princeton, alors dirigé par le Dr Humphrey Osmond, père des études des drogues " psychedelics " - C'est là, de 1965 à 1966, que j'ai rejoint le Pr Léonide Goldstein et participé à ses travaux de recherche. En 1963, il découvre l'hypovariabilité des tracés de malades schizophrènes et la même hyper-régularité des tracés chez des sujets volontaires sains ayant reçu du LSD (Clin. Pharmacol. Therapeutics (1963) 4, 10- 2 1). Il valide sa découverte en 1965 (Electroencephalogr. clin. Neurophysiol. (1965) 19, 350-361) chez 101 malades versus 104 normaux.

Il montre le premier les effets anxiolytiques comparés de l'aspirine, des antihistaminiques, du méprobamate, du chordiazépoxide, de l'éthanol versus placebo, chez l'homme et pose les jalons de la pharmaco-EEG (Arch. Gen. Psychiotry (1964) 10, 446-453; Am. J. Psychiatry (1965) 121, 1147-1155). Toujours en 1965, il publie une seconde grande revue intitulée "Amplitude analysis of the electroencephalogram" (Int. Rev. NeurobtoL, 1965), Il montre que les tracés quantifiés permettent une typologie entre patients normaux, alcooliques et psychotiques (Psychophysiology (1967) 3, 3, 249-254). Il étudie les effets de la méthaqualone et du gluthéthimide sur le sommeil d'insomniaques, puis de l'halopéridol, qui agit à l'opposé chez des malades schizophrènes et des normaux.

En 1972, il montre les premières asymétries d'amplitudes de líEEG pendant le sommeil (Physiol. & Behav. (1972) 8, 811-815) et la pharmaco-EEG des différences inter-hémisphériques (Agents Action (1973) 3. 124 -132). Devenu professeur de psychiatrie en 1974, à la Rutgers Medical School (New Jersey), rédacteur en chef de Research Communication in Psychology, Psychiatry and Behavior, il écrira de nombreux articles sur l'étude des situations psychophysiologiques et de leur quantification (activités verbales vs spatiales, musique, hypnose, fatigue mentale, états de sommeil et de rêve, etc.).

Il est alors détenteur d'une vaste connaissance qui lui vaut d'écrire sur "Drugs and Youth " pour l'Encyclopedia Britannica et d'aborder des sujets philosophiques comme l'illustrent ces deux exemples, pris parmi ses publications, en 1979 et 1983: "Is a Man, a Man,' a Man? (or; Is an EEG. an EEG, an EEG ?) Some rernarks on the homogeneity of "'normal subjects" " (Pharmacopsychiatry (1979) 12, 74-78). Il termine cet article en citant puis en commentant Galilée, à Pise: " "Science consists in measuring that which is measurable, and in rendering measurable that which is not." So let's measure, but let's always try to measure as precisely as possible " Brain Function and Behavior: on the origin and evolution of their relationships" (Adv. Biol. Psychiatry (1983) 13,-75-79). Et voici la fin de cet article-ci:

" Finally, cerebral processes became specifically confined to differentially organized functional centers. In humans, behavior represents the sum total of the integration of such diversified activities. Whether this is the end of the story rernains to be seen. "
Actuellement, l'interrogation sur Minitel de la banque documentaire Medline INSERM, permet d'obtenir la liste des 172 publications, recensées depuis 1971, du Pr Leonide Goldstein, qui a publié plus de 300 articles au cours de sa vie.
Humaniste, homme de mesure et homme mesuré, savant et modeste, doué d'un humour de tous les instants qui replaçait les choses et les événements à leur juste place, le Pr Léonide Goldstein était très aimé et écouté de ceux qui eurent le privilège de le rencontrer et encore plus de travailler avec lui. Il préparait un grand ouvrage sur la métrologie et sur Gauss en particulier. Souhaitons qu'il l'ait achevé et que celui-ci puisse être publié afin de nous enrichir encore de sa présence, et qu'il continue de nous enseigner la mesure du goût de vivre qui fut le sien et le goût de la mesure qu'il a si bien poursuivi tout au long de sa vie."

Laurent Laloup le mercredi 20 juin 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 21 septembre 2023

 

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