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| Roger Noël Gervolino | |
Naissance : 17 décembre 1909 - Nouméa, Nouvelle-Calédonie
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien
Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en aout 1940
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal
Décès à 81 ans - 24 avril 1991 - Nouméa
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 253310
Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 802
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 21243 |
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"....Après le début de la Seconde guerre mondiale et la débâcle de 1940, le gouverneur de la colonie, Georges-Marc Pélicier, hésite à apporter son ralliement au régime de Vichy ou à la France libre. Finalement, les deux camps le révoquent et nomment chacun un successeur : le lieutenant-colonel pétainiste Denis qui arrive à Nouméa le 4 septembre 1940, et le commissaire résident aux Nouvelles-Hébrides Henri Sautot qui s'est rallié à Charles de Gaulle dès le 20 juillet.
Lui-même favorable à la continuation de la guerre contre l'Allemagne nazie, à l'instar d'une majorité de la population néo-calédonienne, il fait partie d'un groupe de cinq jeunes patriotes qui multiplient alors les actions contre les gouverneurs Pélicier puis Denis, et que l'on surnomme les « cinq mousquetaires » (outre Roger Gervolino, il s'agit de Louis Boissery, Charles Chatelain, Jean Gadoffre et Marcel Kollen). Il est ainsi l'une des principales figures du soulèvement, organisé avec le Comité de Gaulle de l'homme d'affaires et politique Raymond Pognon et du notaire Michel Vergès, le 19 septembre pour signifier le ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France libre : ce jour là Henri Sautot débarque à Nouméa et devient officiellement gouverneur de la Nouvelle-Calédonie et Haut-commissaire pour le Pacifique[1].
Roger Gervolino s'engage ensuite comme volontaire au sein du Bataillon du Pacifique, et combat essentiellement dans la guerre du désert en Afrique du Nord avec le grade de caporal. Après la campagne de Tunisie, il est sollicité par le Comité français de la Libération nationale (CFLN) qui le nomme par ordonnance du 17 septembre 1943 pour représenter la Nouvelle-Calédonie à l'Assemblée consultative provisoire qui siège à Alger entre le 3 novembre 1943 et le 25 juillet 1944, puis à Paris après la Libération du 7 novembre 1944 au 3 août 1945. Il y est membre de la Commission de l'Information et de la Propagande et de celle de la France d'outre-mer, et participe à la réflexion sur la politique coloniale à mener après-guerre. Cela lui ouvre la voie vers sa carrière parlementaire. ..."
fr.wikipedia.org  Laurent le lundi 17 mai 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Malgrès la date de naissance ? www.assemblee-nat.com 
GERVOLINO (Roger, Noël)
Né le 17 décembre 1909 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Décédé le 24 avril 1991 à Nouméa
Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante (Nouvelle-Calédonie)
Député de la Nouvelle-Calédonie de 1946 à 1951
Roger Gervolino est né le 17 décembre 1909 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
Exerçant dans sa ville natale, la profession de comptable, il s'engage volontairement, lors de la guerre de 1939-1945, dans le Bataillon du Pacifique.
Nommé à l'Assemblée consultative provisoire d'Alger, par ordonnance du 17 septembre 1943, du Comité français de libération nationale, il y siège à la commission de l'information et à la commission de la France d'Outre-mer. Il prend part, notamment, au débat sur la politique coloniale.
Roger Gervolino est élu le 21 octobre 1945, à la première Assemblée nationale constituante où il est l'unique représentant de la Nouvelle-Calédonie.
Se présentant sous l'étiquette "Résistance démocratique et socialiste", il obtient 3 297 voix sur 6 249 votants, devançant très largement les deux autres candidats qui recueillent respectivement 2 000 et 664 voix.
Il est nommé membre de la commission des moyens de communication et des PTT, ainsi que de la commission de la presse, de la radio et du cinéma.
A nouveau élu, le 2 juin 1946, sous la même étiquette, à la seconde Assemblée nationale constituante, il réalise un score supérieur au précédent, compte tenu du plus grand nombre d'abstentions. Il obtient, en effet, 3 248 voix sur 5 381 votants, ses deux adversaires recueillent respectivement 1 790 et 139 suffrages.
Membre de la commission des territoires d'Outre-mer, il dépose un rapport sur les opérations électorales des territoires des établissements français de l'Océanie (21 septembre 1946). Il est désigné, le 4 juillet 1946, en qualité de juré à la Haute cour de justice.
Candidat aux élections législatives du 10 novembre 1946 auxquelles il se présente, toujours en Nouvelle-Calédonie, sous l'étiquette UDSR, il est élu avec 3 248 voix sur 5 149 suffrages exprimées, son adversaire recueillant 1.671 voix.
Il est nommé successivement membre de la commission de la marine marchande et des pêches, de la commission des affaires économiques, de la commission des boissons, de la commission du travail et de la sécurité sociale.
Il est également désigné, dès le 27 décembre 1946, pour exercer les fonctions de juré à la Haute cour de justice.
Enfin, il est élu secrétaire de l'Assemblée nationale le 11 janvier 1949 et renouvelé dans ses fonctions en 1950 et 1951.
Il intervient, notamment, à l'occasion de la discussion du projet de loi portant fixation des dépenses et voies et moyens pour 1949, déposant un amendement tendant à étendre le payement par titre aux biens à usage agricole ou artisanal supérieurs à 120 000 francs.
Aux élections législatives du 1er juillet 1951, Roger Gervolino n'arrive qu'en seconde position avec 4 207 voix sur 13 648 suffrages exprimée et laisse la place à Maurice Lenormand qui l'emporte avec 5 034 voix.
Roger Gervolino est décédé à Nouméa, le 24 avril 1991. Laurent Laloup le mercredi 03 octobre 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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