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| Pierre Dargent | |
Naissance : 22 juillet 1922 - Dole (39)
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en aout 1940
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM2
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Décès à 19 ans - 8 juin 1942 - Bir Hakeim
Mort pour la FranceCimetière de Bir Hakeim, tombe 168
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 157725
Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 1439
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 13625 |
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Pierre Dargent - son Livre ouvert !
 Un rapport du 16 novembre 1942, fourni par les archives de Levallois-Perret, retrace les circonstances du décès de Pierre Dargent.
« Les Allemands attaquaient dans le Secteur de la 6e Cie depuis 6 heures du matin et cherchaient à s’emparer d’un observatoire de la plus haute importance pour le commandement français. À 11 heures, nous n’avions plu de nouvelles de l’observatoire qui réglait face au Nord-Ouest les tirs de l’artillerie. Trois tirailleurs indigènes avaient cherché à assurer la liaison, tous avaient été tués, un Européen blessé n’était pas revenu. L’aspirant Dargent comprenant la gravité de la situation et l’importance de cette liaison décida de l’effectuer lui-même. Sortant de son PC, il tenta une première fois de traverser un terrain complètement dénudé sur lequel l’artillerie et les mitrailleuses ennemies faisaient rage. Il fit trois cents mètres environ et revint me rendre compte qu’il était impossible de passer. Je lui demandai alors de rester près de moi. À 11h30, toujours sans nouvelles de cet observatoire de plus en plus indispensable, il s’élança à travers le barrage, le parcourant sous un feu de sept cents mètres. Arrivé à quelques pas du but, il fut atteint en pleine poitrine par une rafale de mitrailleuse et tué net. Un sous-officier indigène qui l’aimait beaucoup ramena son corps dans une tranchée. Il fut enterré le soir même auprès de son meilleur camarade, le lieutenant Frionnet, tué lui aussi le matin en défendant l’observatoire.»
Légende de la photo "Pierre Dargent est né à Dole le 22 juillet 1922, au 27 de la place du 11-Novembre. Photo fournie par les archives municipales de Levallois-Perret"
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Jacques Ghémard le jeudi 04 avril 2024 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Nous habitons dans sa maison natale depuis deux mois à Dole, 29 place du 11 novembre, 39100, où une plaque est a sa mémoire. Ne connaissant pas, c'est tellement triste de mourir si jeune. perrier le dimanche 10 novembre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : La plaque sur Google street view
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Jacques Vatine "Mémoires" "... 31 août - Embarquement sur le Westernland. Sur le bateau fais connaissance de garçons interressants. Dieu, Dargent, Sasson, Dommange, Wirouboff...Donné des représentations sous la direction de Kamincker (grande valeur). Ecrit et créé trois sketches "La guerre de Troie continue", joué devant de Gaulle (Vives félicitations à Mosco qui y gagnera son galon d'aspirant), "A bord du Westernland en 1965" écrit en rade de Freetown, pas joué. "Les trois petites" joué avec grand succès" laurent laloup le samedi 13 avril 2019 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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PAS DE MOLLESSE DANS LE DESERT (VU D'EN BAS) une oeuvre de CANONNE ETIENNE "DARGENT
Alors l'aspirant Dargent, échappé de France, par Londres, vingt ans, connaissant bien la position, de lui-même me dit qu'il allait tenter la liaison. Et il partit joindre son meilleur ami le sous-lieutenant Frionnet, France-Londres-Brazzaville, vingt et un ans, qui là-bas se battait au milieu d'une section de tirailleurs de l'Oubangui, pour défendre cet observatoire qui maintenant semblait inaccessible." Laurent Laloup le samedi 20 décembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Rue de l'Aspirant-Dargent
La rue Neuve-de-Villiers a la particularité d'avoir été percée assez tard, vers 1890. Elle ne figurait pas dans les plans du fondateur Nicolas Levallois. Autre originalité, son tracé à l'oblique, en rupture complète avec la physionomie de la ville et ses rues en angles droits. Sa création a permis un raccourci par la rue Chaptal pour accéder rapidement à la rue d'Albuféra (Kléber) et au chemin de Villiers (Paul-Vaillant-Couturier), tout en évitant les engorgements de la place de Villiers. Elle donne sur la rue Chaptal, à proximité de la maison de Pierre Dargent, jeune homme de 20 ans qui trouva la mort à la bataille de Bir-Hakeim, le 8 juin 1942."
www.info-levallois.com/ Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Extrait de "Routes d'Amitié" de JMF Birac " Il y a aussi le BM 21 qui vient de Djibouti par l'Egypte avec des tirailleurs somalis et des cadres squelettiques.
Et dans tous ces bataillons, se trouvent dispersés les camarades d'Angleterre, ou du Westernland, ou du Cameroun, ou de Brazzaville, partis depuis vers tous les azimuths et qui se retrouvent providentiellement, vont se "voir de popote à popote, confrontent leurs itinéraires, leurs campagnes, signalent les morts, les blessés, les disparus.
Et les campagnes sont nombreuses : Erythrée, Syrie, Bir-Hakeim, El-Alamein, Koufra, Fezzan. Avec, pour tous, comme achèvement, la Tripolitaine et la Tunisie.
Il est difficile d'évoquer cette vie intense de souvenirs et de joie qui emplit l'oasis et lui donne une atmosphère que ne soupçonnent même pas ceux qui palabrent à Alger.
Etienne a retrouvé bien d'autres camarades : Bachy, vieux souvenir de Fort Archambault, arrivé à Sabratah avec son bataillon de marche. Paul Bâtiment, qui a aussi suivi toute la colonne Leclerc avec le groupe nomade de l'Ennedi. Il a appris bien des morts : Coutanceau, notamment, son compagnon des escapades de Brazza, tué à Sidi-Barrani ; Lévesque, tué en Syrie ; Dargent tué à Bir-Hakeim." Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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" Et puis, il y eut d’autres heures douloureuses, et le lycée servit une fois encore d’hôpital, mais dans son aile Borghèse seulement. Le tribut à la guerre était plus lourd qu’en 1914-1918. Rappelons le grand souvenir de Lackenbacher, tombé devant Amiens, et celui de quelque cinquante élèves et anciens élèves qui n’ont pas craint la mort pour que « l’heure française » continue à sonner. Parmi ces derniers, Jacques Decour, dont le lycée Rollin a pris le nom. Citons encore quelques noms dont le souvenir nous est cher : Dargent , mort stoïquement à Bir-Hakeim, Cordingle, pilote dans la R.A.F., les frères Claude et Alain Pascalidis, héros des commandos de parachutistes."
www.ac-versailles.fr Laurent Laloup le mercredi 20 août 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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