| | | | | Un Français Libre parmi 62914 | | Cliquez !
| Gilbert André Brustlein | |
Naissance : 20 mars 1919 - Paris 19e
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Passage en Espagne : juin 1942
Engagement dans la France Libre : Londres en novembre 1942
Affectation principale : Terre - Londres /
Décès à 89 ans - 25 février 2009 - Braine (02)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 95605
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 8552 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
"... le 19 février, le Bureau des Décorations du Ministère de la Défense m'écrit " vous avez appelé l'attention sur le cas de Monsieur Gilbert BRUSTLEIN, que vous souhaitez voir récompensé… " d'où " à la lecture de son état signalétique et des services, il apparaît que Monsieur BRUSTLEIN peut prétendre au port de : - la médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 avec barrettes " engagé volontaire ", " France " et " libération " ; - la médaille commémorative des services volontaires dans la France libre. Et est ajouté que " Il m'est agréable de vous adresser les documents correspondants ". ..."
louis.oury Laurent Laloup le mardi 14 avril 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
|
fr.wikipedia.org
"... L'attentat de Nantes
À la fin du mois d'août 1941 et en septembre, à la tête de son groupe, Brustlein poursuit tentatives de sabotages, attentats plus ou moins loupés contre des officiers allemands. Le 20 octobre 1941, il est envoyé en commando à Nantes avec Marcel Bourdarias, 17 ans, et Spartaco Guisco. Ils exécutent Karl Hotz le Feldkommandant de Loire-Inférieure, déclenchant la fusillade d'otages à Châteaubriant (voir l'article : Représailles après la mort de Karl Hotz). C'est Brustlein qui a tiré avec deux 6,35 sur l'officier allemand. L'attentat de Nantes ne sera pas revendiqué par le PCF avant 1950. Le commando décide de se séparer. Brustlein arrive à Paris le 21 octobre au soir. On ne sais pas très bien comment Spartaco et Bourdarias ont quitté la ville de Nantes. La fin du mois d'octobre 1941 voit la chute du groupe Brustlein à la suite d'un banal enchaînement d'imprudences et d'infiltration par la police. L'expédition à Nantes met Gilbert Brustlein à l'écart de ce coup de filet. Mais il est recherché par toutes les polices, et les journaux publient sa photo. On lui trouve une planque au « labo », un atelier clandestin de fabrication d'explosifs mis en place par le colonel Jules Dumont, premier responsable de l'OS (Organisation spéciale du PCF), et France Bloch-Serazin, une jeune chimiste. Le 19 novembre, le « labo », tombe à son tour, et Brustlein est soupçonné d'avoir été à l'origine de cette chute. En réalité, c'est une série d'imprudences commises par ceux qui sont chargés de le cacher qui fait tomber le labo. La mère de Gilbert, arrêtée et incarcérée à la prison de la Petite Roquette est mise en quarantaine par le Parti. Elle est ensuite déportée à Auschwitz-Birkenau où elle est assassinée en février 1943.
L'après-guerre
Brustlein gagne la zone Sud, parvient à passer la frontière espagnole, est arrêté et incarcéré sous un pseudonyme au camp de concentration de Miranda, puis il est pris en charge par les Britanniques et transféré en Angleterre via Gibraltar. De 1945 à 1952, il redevient militant de base au Parti. Le 20 août 1950 l'Humanité publie son témoignage : « J'étais avec Fabien », mais en 1952, à la suite d'une altercation avec Florimond Bonte, député du XIe arrondissement, il déchire sa carte du Parti. Pendant plus de trente ans, il vit dans l'anonymat le plus complet, mais Albert Ouzoulias, resté membre du Parti, s'étend largement sur son parcours et celui de tous ses camarades du XIe dans ses deux ouvrages : Les Bataillons de la Jeunesses, en 1972 et Les Fils de la Nuit en 1975. ..." Laurent Laloup le mardi 14 avril 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
|
"Gilbert Brustlein
Article publié le 05 Mars 2009
Par Thomas Wieder
Source : LE MONDE
Extrait :
Résistant communiste, ancien des Bataillons de la jeunesse. Il était l'un des derniers survivants d'une génération de militants communistes qui avaient 20 ans en 1940 et s'étaient engagés de toutes leurs forces - souvent en y laissant la vie - dans la résistance armée contre l'occupation allemande. Gilbert Brustlein est mort, mercredi 25 février, à Braine (Aisne). Il avait 89 ans. Né le 20 mars 1919, orphelin de père à l'âge de six mois, le jeune homme est élevé par sa mère tapissière dans le quartier de la Bastille, au coeur d'un Paris populaire auquel il restera attaché toute sa vie. "
www.lemonde.fr Laurent Laloup le mardi 14 avril 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
Dernière mise à jour le samedi 17 avril 2010 Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté |
| |
fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024 Hébergé par Nuxit Temps entre début et fin du script : 0.78 s  8 requêtes
|
|