Daniel Bouyjou Cordier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Daniel Bouyjou Cordier



Naissance : 10 aout 1920 - Bordeaux (33)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Passage en Espagne : mars 1944

Affectation principale : BCRA /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 100 ans - 20 novembre 2020 - Cannes (06)

L'un des 17 de Pau qui partirent vers l'Angleterre sur le Léopold II 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 85797GR 16 P 142261

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 7755


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Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

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Daniel Bouyjou Cordier - son Livre ouvert !
 

photo Maurice GOUDENOVE Angleterre fin 1940 (avec Daniel CORDIER)

photo Maurice GOUDENOVE (debout au centre) au camp d'entrainement en Angleterre fin 1940 (avec Daniel CORDIER - futur adjoint de Jean Moulin - assis à droite).

PS : si vous possédez une copie numérique de cette photo de meilleure qualité, je vous remercie de bien vouloir me contacter.



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FRANCOIS COLIN le vendredi 12 mai 2023 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

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Bonjour,
Je m'appelle Zachary, j'ai 15 ans et je suis passionné par la Seconde Guerre Mondiale.
Ayant déjà eu l'opportunité de recevoir un autographe de Léon Gautier, Hubert Faure et Maurice Moreau, je vous demande donc si vous seriez d’accord pour me signer un autographe.

zachary le mercredi 08 avril 2020 - Demander un contact

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Daniel Cordier - d'une brûlante actualité

Ci-dessous ma chronique parue en p.12 dans la version belge de l’hebdo Marianne de cette semaine et sur mon blog: 

Daniel Cordier - d'une brûlante actualité

« Voici donc (…) cette vie singulière qui commença pour moi le 17 juin 1940, avec le refus du discours de Pétain (…). J’avais 19 ans. Après deux années de formation en Angleterre dans les Forces françaises libres du général de Gaulle, j’ai été parachuté à Montluçon (…) Je fus choisi par Jean Moulin pour devenir son secrétaire. J’ai travaillé avec lui jusqu’à son arrestation, le 21 juin 1943. » Ainsi raconte Daniel Cordier dans « Alias Caracalla », autobiographie parue chez Gallimard en 2009. Popularisé à la télévision par un récent biopic, ce parcours est d’une brûlante actualité. Voilà un jeune Maurassien – antisémite convaincu – que le patriotisme fera entrer en résistance et que Jean Moulin – républicain et fils de dreyfusard – prendra à son service. Daniel Cordier sortira de la grande épreuve en humaniste et consacrera sa vie à l’amour des arts. En ce début de 3° millénaire, trop de jeunes se construisent à nouveau une carapace identitaire sous la forme du fondamentalisme politique, idéologique ou religieux. Parlons-leur de la vie de cet homme. Non pas comme on parle d’un monument du passé. Mais parce que le jeune Daniel leur ressemble. Et rappelons-leur la leçon de vie que Jean Moulin – son mentor – lui a inculquée : Force et courage sont étrangers à la raideur du monolithe. A la manière du peintre, ils honorent la beauté d’un monde bariolé de couleurs.

Eric de Beukelaer le lundi 03 juin 2013 - Demander un contact

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Merci du fond du coeur

Monsieur Cordier,

Vous ayant encore vu sur la chaîne Histoire hier au soir (04/09/11, date anniversaire de la III° république qui mourut quand vous et vos pairs vous révoltâtes face à l'abdication largement consentie), je vous transmets le profond respect que j'éprouve pour votre inaltérable fidélité à la mémoire d'un simple homme, d'un homme simple, qui rejeta toute compromission quand rien n'était simple. Merci.

Sans être un saint, pas même laïc et bien que "panthéonisé" si tardivement, Rex s'éleva ainsi bien au-dessus du commun. Il entrevoyait un après-guerre qui ne pouvait être que démocratique, redonnant à la nation ce qu'un parlementarisme routinier, amorphe, parfois dévoyé lui avait confisqué, par le jeu de combinations. Et ce que vous nous dites de son désir d'associer les anciens partis les moins compromis prouve sa confiance dans un avenir qui ne pourrait être que social. Pour cette transmission de sa pensée... merci.

Et vous lisant cet été, dans votre admirable humilité et votre pure sincérité qui transparaissent à chaque page, j'ai ressenti votre douleur - comme j'avais partagé celle de Laure Moulin. Encore merci.

Depuis 1977, vous avez consacré votre vie à dissiper l'ombre qui entourait l'oeuvre du "patron", de votre patron, de votre mentor. Merci. J'admire vos prises de conscience et de positions, vous qui évoluâtes de l'intransigeance droitière à un humanisme ô combien nécessaire en ces temps d'individualisme. D'autant plus, merci.

Comme vous, révolté, j'ai les larmes aux yeux à chaque vision de cette étoile qui se voulait infâmante et dois me détourner dans ma salle de classe quand je transmets ce flambeau - ou plutôt cette modeste chandelle - de mémoire.


Je n'ose espérer que vous lirez ces quelques mots, mais ne pouvant vous les faire parvenir autrement,

Je vous souhaite longue vie, dans les honneurs que vous méritez et que jamais vous ne revendiquez.

Un professeur d'histoire.

Dominique Lorin le lundi 05 septembre 2011 - Demander un contact

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Merci Monsieur

Monsieur,

Ce petit mot pour vous témoigner tout mon respect pour votre parcours, et ma reconnaissance pour votre témoignage. C'est une belle leçon de vie, permettant de prendre bien conscience des complexités historique et humaine, tout en donnant à voir des exemples rares - entre autres Rex et bien entendu Bip W. - de courage et de dévouement.

Merci.

Hassan

Hassan Haddou le jeudi 24 juin 2010 - Demander un contact

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Daniel Bouyjou Cordier "Filtier"

"Un Viking chez les Bédoins" de Christian Berntsen

"La seule admissibilité pour laquelle j'allais devoir passer, sous quelques jours, un examen bien plus aléa­toire, et que je n'avais pas du tout préparé, c'était l'admissibilité en Angleterre.
— Ça a marché ? demanda Filtier. C'était un petit jeune homme brun avec un grand nez de berger basque, et des yeux vifs qui devaient être noirs. Offi­ciellement, Filtier était lycéen.
Bien sûr, nous disions étudiant II exerçait des activités marginales, et se proclamait journaliste. Je n'ai jamais pu trouver un article de lui dans la feuille locale. Il ne m'a jamais proposé de m'en montrer un. L'important était qu'il se dît journaliste et que per­sonne n'en doutât. Ce n'est pas parce qu'on est jour­naliste qu'on doit écrire dans les journaux. Cela n'a, à y bien réfléchir, aucun rapport. Il ne faut pas se fier aux similitudes nominales. Tout n'est qu'affaire de coïncidences.
Je ne sais pas, répondis-je. Qu'est-ce que tu voulais dire avec tes grands gestes en salle d'examen ? ajoutai-je.
Quels gestes ? dit Filtier. Il avait oublié. Il me parla de la réunion du lendemain. Son langage était autoritaire, précis et enthousiaste. Les esprits soup­çonneux tenaient Filtier pour un blagueur. Ou bien plutôt ils s'efforçaient de le tenir pour un blagueur.
Mais il y avait, sous l'exagération apparente de son discours, un fond de sincérité et de sérieux qui ne rassurait pas du tout leurs partis pris. On n'était jamais sûr avec lui que la lune ne fût pas carrée, pour peu qu'il en eût ainsi décidé. Bien sûr, on l'eût combattu, on eût nié la quadrature de la lune, mais non sans songer : et si c'était vrai, après tout ?
Or, depuis quelques jours, Filtier avait découvert une lune bien inquiétante. Il s'était imaginé que la guerre n'était pas finie. Il avait, par entretiens privés, admonestations publiques, billets, lettres, injures, éclats de rire, tenté de circonvenir son univers immé­diat : le lycée, ainsi que les amis de ses parents et les jeunes filles de son entourage.
Il refusait de tenir compte des discours des res­ponsables et de la ruée allemande sur Bordeaux...."

laurent le samedi 15 août 2009 - Demander un contact

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Page 21 et 22 de "Témoignages sur la résistance et la déportation" Par François Berriot 

" C'est donc à cette époque déterminante du printemps 1943 que Jacqueline d'Alincourt et Claire Chevrillon commencent d'oeuvrer sous la direction exclusive de Daniel Cordier, et cela jusqu'en fin septembre 1943 pour ce qui concerne Jacqueline. Elles sont immédiatement subjuguées par la personnalité du jeune sous-lieutenant. Non sans raisons ...Daniel Cordier est alors un garçon de 22 ans qui a déjà vécu une existence exceptionnelle. Issu d'une famille catholique traditionaliste et profondément patriote, passionné de littérature et de philosophie dès l'adolescence, il entend, avec stupeur, le 17 juin 1940, à Pau, le discours du maréchal Pétain annonçant la capitulation ; il pleure de rage et envisage un instant, en compagnie de quelques camarades membres de l'Action Française, armés de fusils de chasse, de partir affronter les Allemands qui arrivent dans les Landes. Le vendredi 21 juin, il s'embarque à Bayonne sur un cargo belge, le Léopold II, avec quinze autres garçons de son âge tous aussi désireux de combattre ; le 25, il est en Angleterre et, le 28, il signe son engagement de combattant de la France Libre. En début juillet, son groupe est passé en revue par le Général de Gaulle : « Messieurs. je ne vous remercie pas : vous n'avez fait que voire devoir. » Il entre, un an plus tard, au B.C.R.A. et est affecté au Service Action où il reçoit une formation technique de saboteur et de radio. Le 26 juillet 1942, en compagnie de Jean Ayral et de François Briant, il est parachuté en France afin de devenir le radio et le secrétaire de Georges Bidault, ancien journaliste antimunichois de l'Aube, alors professeur agrégé au lycée du Parc à Lyon et membre du comité directeur du mouvement Combat. Mais Georges Bidault est alors absent et c'est Jean Moulin lui-même qui accueille le jeune homme à Lyon. Dès la première rencontre, le 1er août 1942, entre l'ancien haut fonctionnaire radical-socialiste du Front Populaire -principal artisan du soutien du ministère de l'Air français aux armées de la République espagnole-, et le garçon venu de l'Action Française, s'établit un sentiment d'extraordinaire confiance. Le Délégué du Général de Gaulle en France, âgé de 43 ans, parle, avec ce sous-lieutenant qui pourrait être son fils, de poésie, de philosophie, de peinture contemporaine ; il choisit d'en taire son secrétaire personnel. son agent de liaison. Durant 11 mois, les derniers vécus par « l'inconnu du Panthéon », Daniel Cordier, à Lyon puis à Paris, devient ainsi le plus proche collaborateur de Jean Moulin, d'août 1942 jusqu'en mai 1943 ; il est le seul à connaître les adresses successives de ses chambres louées sous de faux noms ; il le rejoint sur les lieux de ses rendez-vous, transportant les papiers les plus compromettants, assistant aux entrevues les plus importantes ; en mars 1943, à la demande de Jean Moulin, il organise à Paris le Secrétariat de la Délégation Générale ; il prend contact, en son nom, avec des intellectuels comme Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Roger Vailland ; il le rencontre jusqu'à trois fois par jour, lui apportant le pain de son petit-déjeuner à l'heure du rasage... Dans le jeune Français Libre récemment parachuté et pour lequel il demandera, au Général de Gaulle, la Croix de la Libération, le Délégué Général du Comité National Français a-t-il pressenti ce que l'homme mûr, la guerre finie, deviendrait : un collectionneur d'art contemporain et critique étonnant, un historien rigoureux et lucide, un incomparable biographe, et, peut-être mieux encore, un véritable artiste, apte à restituer par l'écriture, pour les générations à venir, les couleurs d'une atmosphère, les palpitations de la vie et le compagnonnage avec la mort durant l'occupation ?
En tout cas, la jeune femme qui rejoint alors l'équipe constituant, à Paris, le nouveau Secrétariat de la Délégation Générale (qui comprend notamment "Mado" - Laure Diebold et son mari Eugène Diebold, "Germain" - Hugues Limonti, "Dominique" - Suzette Olivier-Lebon, Marguerite Moret, Joseph Van Diévort, Georges Archambaud, Louis Rapp, Jean-Louis Théobald) gardera toute sa vie le souvenir des cinq mois passés à agir sous l'autorité personnelle du jeune responsable. Soixante-trois ans plus tard, elle confiera :
« La rencontre avec Daniel Cordier a été une bouffée d'air bouleversante ; Daniel Cordier, c'était l'indépendance intellectuclle, la passion, l'engagement total. 11 y avait en lui quelque chose d'inspiré : il communiquait le désir de se battre. Travailler avec lui, c'était entrer en religion, vivre au-delà des contingences, adopter la règle absolue du don de soi au combat. Il avait vécu en osmose avec Max-Rex (Jean Moulin) dont il reprenait les propos et les habitudes et dont il nous insufflait la passion "

Jacques Ghémard le lundi 15 juin 2009 - Demander un contact

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www.daylife.com 

" 5 months ago: Former French resistance member during WW2 Daniel Cordier poses for photographer during a ceremony marking the 68th anniversary of 1940 radio appeal to France to resist German occupation by general Charles de Gaulle, leader of the Free French Forces based in London, 18 June 2008 at the Mont Valerien in Suresnes, near Paris. The commemorations take place where German authorities executed, 15 December 1941, more than 70 people at Mont-Valerien In response to a French attack on a German officer."

Laurent Laloup le vendredi 21 novembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 12 mai 2023

 

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