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Pierre André Paul Billaux

Pierre André Paul Billaux - son Livre ouvert !
 

Léon Delrivière

Je trouve les témoignages très émouvants.Mon grand-père Léon Delrivière 44584 , était un résistant belge, il est décédé le 17/12/1944 à Blumenthal. Pierre Billaux se souviendra peut-être de lui.

Bouiller Françoise le mercredi 01 août 2018 - Demander un contact

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C'est avec une immense émotion chaque fois que je lis ce qui te concerne .

Quand tout gosse, je venais au salon de coiffure à Chambois, je ne connaissais pas cette histoire violente. Je ne connaissais pas ton parcours.
Je me souviens simplement des moments chaleureux passés à attendre mon tour pour une coupe de cheveux.
Mais pour moi, ce n'était pas qu'une question de coiffure, c'était aussi un temps d'échange comme on le fait au bistrot . Je me souviens que tu étais attentif aux réponses qu'on faisait à tes questions. Tu me demandais d'imiter notre voisin Hubert ..... Je m'exécutais avec plaisir et sans méchanceté . Dans ton salon il y avait un tableau de Fernand Léger , preuve d'un sentiment d'art et de culture .
Et puis un jour, mon Père Jean m'a dis " Pierre Billaux est membre de Amnesty International " , j'ai enregistré sans peser l'importance de l'organisation.
Je me souviens d'une soirée chez vous Pierre et Paulette à Chambois, pendant laquelle tu nous as raconté tout ce qu'on peut lire aujourd'hui sur le Net. J'en frissonne encore .
Aujourd'hui, je vibre de joie et d'émotion de te voir décoré car cet hommage est largement mérité .
Merci de tout cœur et bravo pour cet exemple de dignité, d'engagement, d'humanité et de courage.
Pierre et Paulette,
je vous embrasse du fond du cœur.
Affectueusement,
Clement Blanchet.
clementblanchet@bbox.fr

Clément Blanchet le samedi 28 mars 2015 - Demander un contact

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Mémoire de Raymond Poirson

Je suis le petit fils de votre compagnon d'infortune Raymond Poirson de cette époque trouble. J'aurais tant aimé m'entretenir avec vous pour conserver cette mémoire....

Schmitt frederic le mercredi 15 octobre 2014 - Demander un contact

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N'oublions jamais

Monsieur Billaux. Merci pour m'avoir aidé dans la recherche de mémoire concernant mon père Mario Vitale Serpieri que je n'ai pas connu. Vous êtes le seul à vous souvenir de lui et vous ne pouvez pas savoir le bien que cela m'a fait!!! Il était à Bremen Blumenthal et cette année je suis allée avec mon fils et mon mari, nous recueillir sur les différents sites et j'ai ainsi passé le flambeau à mon fils afin que continue votre travail de mémoire sur cette période si douloureuse. Monsieur Billaux encore merci d'avoir eu le courage de penser à vos camarades qui n'ont pas eu la chance de survivre à cette guerre atroce et laissé derrière eux des femmes et des enfants qui pensent à vous tous. Michelle Lainé née Serpieri.

michelle Laine née SERPIERI de Mario Vitale SERPIERI le jeudi 13 décembre 2012 - Demander un contact

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"...Pour exorciser les cauchemars de sa déportation, un anesthésiste nantais passait ses gardes à dessiner. Des croquis heureusement sauvés.
« J'adore détourner les photos du journal. Vous allez voir, cette bogue de châtaigne, c'est le regard d'un combattant kanaque, ses yeux plissés. C'est rigolo, non ? » Deux secondes, trois mouvements au crayon bleu et gras, l'éphémère page d'Ouest-France s'offre une vie d'artiste sous la main habile du docteur Fertil.

Beaucoup moins rigolo fut la jeunesse de Pierre Fertil. Arrêté le 30 juin 1944 dans le sud-Finistère par les SS pour faux papiers, déporté le 28 juillet au camp de Neuengamme, puis Blumenthal et Sandbostel, il arrive « par miracle » à sortir des ténèbres en avril 1945. Meurtri, silencieux et discret à son retour en Bretagne. « Durant des dizaines d'années, mes nuits ne furent que cauchemars. »

Remède à sa grande douleur, le dessin. Visages sans vie, convois sans voix, trains sans fin, Pierre Fertil, anesthésiste dans un hôpital nantais, passe des nuits à crayonner journal et bouts de papiers. « J'en ai fait des tonnes. Ensuite, je les brûlais. Je considérais que cela n'avait aucune importance. Quelquefois, je laissais des croquis à des patients. »

1998, au retour d'un rassemblement d'anciens de Neuengamme organisé à Angers, Pierre Billaux, déporté ornais, passe voir son ami Fertil à Vertou, près de Nantes. « Je fus frappé, raconte Pierre Billaux, par la puissance des dessins que je récupérais dans sa poubelle, par l'émotion qu'ils suscitaient. Je réussis à lui faire accepter l'idée que c'était notre mémoire, un patrimoine unique à conserver. » Et à sauver des flammes.

Pierre obtempère. Avec la complicité de Gérard Fournier, professeur d'histoire à Caen, les archives départementales du Calvados viennent de récupérer une centaine de ses oeuvres. L'univers concentrationnaire vu par Pierre Fertil est un témoignage unique, exceptionnel.

Dans sa chambre qu'il ne peut plus quitter, malade, l'ancien déporté âgé de 84 ans déborde d'énergie créatrice. « Les photos sont mon tremplin du matin... » Et cette mémoire remonte matin et soir comme la vague. Les entassements de morts, l'horreur des wagons sont toujours au bout du crayon. « Pour aller de Quimper à Compiègne, nous avons passé treize jours d'un voyage au bout de la nuit, dans un wagon sans air, ni lumière, ni paille... » Grand sourire. « L'amour pour ma mère m'a sauvé. En sortant des camps, libéré par les Anglais, je me suis dit que rien ne n'empêcherait d'être heureux. Et de sourire à la vie. »

Jean-Jacques LEROSIER.


Exposition aux archives départementales du Calvados, route de Lion, à Caen jusqu'au 15 décembre. Entrée libre. Ouvert tous les jours, de 9 h à 17 h, sauf samedis et dimanches. Préface de Simone Veil dans le livret d'exposition. ..."

www.ouest-france.fr 

Laurent Laloup le mercredi 17 décembre 2008 - Demander un contact

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"...Modestie

Le vieillard alerte a tout du héros, dont la modestie. Dans son village, tous le connaissent «et le respectent», prend la peine de préciser Stéphane Jonot, du centre historique.

Par ironie, il rappelle que si «tous les Français ont fait de la résistance, en réalité, ils n’étaient pas si nombreux. M. Billaux en faisait partie. Il en parle peu, d’ailleurs. Par modestie. Car, lui, il a survécu.» «Ç’a été très dur», se limite à dire M. Billaux quand on lui en parle.

Le 3 mai 1944, ils étaient 10 000 étrangers de 28 nationalités dans le camp où il était prisonnier. À la fin de cette journée, ils n’étaient plus que 3000. Au matin, les Boches les avaient conduits à bord de trois immenses bateaux de croisière. Un sous-marin allemand en a torpillé un. L’aviation britannique a coulé le deuxième puisque les bateaux avaient été maquillés pour laisser croire qu’ils étaient armés. Il était dans le troisième, qui n’a pas été coulé.

«J’ai survécu par chance. Et la libération est arrivée à temps. Deux semaines de plus et je n’en serais pas sorti vivant.»

À travers ses yeux perçants, on comprend le danger dont il préfère ne pas parler mais qu’il ne peut pas oublier. Et pour garder le moral, il quitte le salon pour la cuisine parce qu’il veut qu’on goûte à son cidre. Le bonheur reste toujours dans la petite vie. Comme le courage.
..."

www.canoe.com 

Laurent Laloup le mercredi 17 décembre 2008 - Demander un contact

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par la date de naissance www.bddm.org 

Laurent Laloup le mercredi 17 décembre 2008 - Demander un contact

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Réponse :

39359 BILLAUX Pierre M 03/07/1925 Trun (61) F Blu,Ng R 03/05/1945 Baie de Lübeck-Neustadt (sur l'Athen) """NN"""

"...Hier matin, Pierre Billaux, Résistant ornais, est venu parler aux élèves du lycée. Hier, la lettre du jeune militant communiste a été lue dans la plupart des lycées. ...."
www.alencon.maville.com/Des-courriers-de-Resistants-ornais/re/accueil/_loc-457305-----_actu.html

Laurent Laloup le mardi 30 octobre 2007 - Demander un contact

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"Quand les cauchemars de la déportation deviennent trop présents la nuit, il les exorcise par le dessin, sur des feuilles de papier journal ou des pages de quelques vieux magazines. Ensuite il les brûle, jusqu’au jour où, un de ses camarades de déportation, Pierre Billaux (F-39359 au K.L. Neuengamme) découvre par hasard les derniers dessins produits qui n’ont pas encore été détruits.

C’est grâce à cet ami que les dessins de Pierre Fertil exposés ici, comme ceux qui ont été produits depuis lors, et dont il a fait don aux Archives départementales du Calvados peuvent être découverts aujourd’hui.

Ils témoignent, avec une force étonnante, de l’horreur concentrationnaire. Les oeuvres de Pierre Fertil sont pour la plupart exécutées au crayon gras, au feutre sur du papier journal ou du papier glacé, parfois datées ou annotées."

Laurent Laloup le mardi 30 octobre 2007 - Demander un contact

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" Pierre Billaux: Au camp de Neuengamme et au Kommando de Bremen-Blumenthal

Un film de Katja Hertz-Eichenrode et Jürgen Kinter pour le KZ Gedenkstätte Neuengamme
Durée: 59’, en langue française
Hamburg 1999
€ 12,80

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staging3.hauptsache.net 

Laurent Laloup le mardi 30 octobre 2007 - Demander un contact

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Pierre Billaux ?

Source photo :

www.pedagogie.ac-caen.fr/ 

Laurent Laloup le mardi 30 octobre 2007 - Demander un contact

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