Georges Roger Pierre Bergé - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Georges Roger Pierre Bergé



Naissance : 3 janvier 1909 - Belmont (32)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : colonel

Décès à 88 ans - 15 septembre 1997 - Mimisan (40)

Epoux d'Héliane Legrand 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 49432

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4810ligne 4814


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Georges Roger Pierre Bergé - son Livre ouvert !
 

www.boisboissel.fr 

" Dès 1940, Héliane Legrand, accompagnée d’une amie, quitte Paris juste avant l’arrivée des Allemands, se déplaçant en voiture en Normandie et en Bretagne en effectuant des liaisons avec la 51ème Division des Highlands, ainsi que des réfugiés de l'exode et d’autres clandestins jusqu'à l'arrivée de la Wehrmacht. Elles s'embarquent toutes les deux en mai ou juin 1940 sous le feu ennemi, à la dernière minute, avec des marins-pêcheurs depuis la Normandie car les ports bretons viennent d’être occupés, dans un des derniers bateaux disponibles pour gagner Plymouth en Grande Bretagne.

Héliane est rattachée dès juillet 1940 au quartier général du général de Gaulle, au 4 Carlton Gardens, où elle rencontrera son futur mari Georges Bergé. Elle devient membre du River Emergency Service, sous uniforme de la Marine anglaise en tant que membre d’équipage, son unité comprenant des infirmières stationnées sur la Tamise qui patrouillaient le fleuve durant la bataille de Londres pour assurer les premiers secours aux victimes se retrouvant à flot ou sur les berges. En octobre 1941, après la bataille d’Angleterre, elle est transférée au service de presse française de la BBC. Elle fera partie du département de propagande du général, comme traductrice interprète (Sa mère s’étant remariée avec un anglais, Héliane passait l’été en Angleterre et maîtrisait donc parfaitement cette langue). Après un stage de formation comme agent de renseignement, elle sera envoyée en mission en octobre 1942 à Saint-Pierre-et-Miquelon par le comité National de Londres, officiellement comme chef de service d’assistance sociale, mais en réalité pour les services de renseignements en surveillant pendant un an les U-boat allemands ayant survécu à la traversée de l'Atlantique Nord et qui venaient se ravitailler en eau et vivres.

Elle est ensuite dirigée vers le Canada puis les Etats-Unis pour travailler comme conférencière à la mission française, avec pour but de convaincre le public américain de soutenir les Alliés dans la guerre contre le Reich. Elle voyagera pour cela dans tous les Etats Unis. Elle sera traductrice interprète lors de la conférence de Bretton Woods en 1944.

Héliane fut pour ces faits décorée de la médaille commémorative des services volontaires dans la France libre.

Héliane Legrand épouse en 1941 un militaire résistant de la première heure, Georges Bergé, qui créa la première unité de parachutistes FFL (Forces Françaises Libres) en septembre 1940, puis un noyau de résistance à Bayonne lors d'une opération en zone occupée en 1941, qui forma par la suite des agents de "renseignement et d'action" en Angleterre, pour au final commander le French Squadron sous les ordres du Major Stirling en janvier 1942. Georges Bergé sera finalement fait prisonnier près d’Héraklion en Crète, en juin 1942, après que son commando soit parvenu à détruire vingt-deux avions des forces de l’Axe lors d’une attaque d’une audace inouïe de la base aérienne allemande. Georges Bergé est le parrain de la 38e promotion de l'École militaire interarmes (1998-2000).

La mère d’Héliane, Lady Tiphaine Mac Donald Lucas, décide durant la guerre de rester dans sa maison au 4 avenue de Nancy à Saint-Cloud avec sa fille Suzanne Legrand. Elle y exerce une activité d’assistance sociale et d’infirmière, activité qu’elle avait déjà pratiquée auprès des blessés de la première guerre mondiale au château familial du Pélem à Saint-Nicolas-du-Pélem. Mais elle n’accepte pas la défaite française et commence dès novembre 1940 ses premières activités de résistante en envoyant des premiers renseignements en Angleterre, ce qu’elle continuera à faire régulièrement jusqu’à son arrestation. ..."

Laurent Laloup le mercredi 15 janvier 2020 - Demander un contact

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Mais fait prisonnier

"... Son rapport est surtout consacré au recensement des officiers alliés qui sont détenus. Il insiste ainsi sur la présence du "lieutenant d'artillerie Dugaschwilly, fils de Staline, (qui) a quitté le camp à la suite de la découverte sous sa baraque d'un souterrain, mi ou fin novembre 1942. On a raconté dans le camp que les Allemands l'avaient fait partir de nuit, en avion, à destination de la prison de Moabit, près de Berlin“. Parmi les officiers français, il cite les noms du capitaine Robert Blum, "ingénieur chez Hispano, fils de Léon Blum“, du lieutenant Sudaka, procureur de la République à Toulon, du comte Charles Goluchowski, lieutenant d'infanterie, "descendant direct du Prince Murat“, du lieutenant Schwarz, "neveu du grand rabbin de France“, du sous-lieutenant Elie Rotschild, "fils du baron“, Lejeune, député, du lieutenant d'artillerie Fernand Braudel, professeur à la Sorbonne, le fameux historien.
Assurant que "tout ce qui collabore est exécré et vomi à Lübeck et les officiers de X C, disait un Polonais, ont tout perdu sauf leur honneur“, le lieutenant Krugell a encore souhaité informer les services de la France libre de la présence de deux officiers de "l'armée du général de Gaulle, faits prisonniers : commandant Berger, capitaine Butsch, d'origine alsacienne“. „Ils ne touchent pas de solde (à moins que la question ait été réglée depuis). La question a été posée de savoir quelle est la puissance protectrice de laquelle ils dépendent ? La France ? La Suisse ? L'Angleterre ? Les Allemands ne sont pas pressés pour régulariser la situation qui a déjà posé maints problèmes“.
Berger n'est autre que Georges Bergé, le créateur de l'unité de parachutistes de la France libre (les futurs SAS), qui a capturé en juin 1942 à l'issue d'une mission en Crète. (A suivre) ..."

Laurent Laloup le vendredi 24 août 2018 - Demander un contact

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1er Stick de Paras Français Libres

Le Capitaine G. Bergé a commandé le premier stick de paras français libres brevetés en Angleterre en décembre 1940. Ils étaient 13 avec lui:
-Capitaine R. Georges
-Lt. G.Held
-S/Lt. J. Petit-Laurent
-Sgt./Chef G. Vannier
-Sgt. J. Forman
-Sgt. A. Kunher
-Sgt. R. Laverdet
-Sgt. J. Le Tac
-Sgt. J. Renaud
-Cal./Chef A. Laborde
-Cal. J.L. Cartigny
-H. Guetry
-M. Urbain

Philippe Bauduin le vendredi 04 décembre 2009 - Demander un contact

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30.064 : BERGE Georges, né le 3 janvier 1909 - eng. le 25 juin 40 - capitaine d'infanterie motorisé - c'est lui qui a fondé les parachutistes de la France Libre : Compagnon.

Source : Yves MORIEULT

Laurent le vendredi 16 octobre 2009 - Demander un contact

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Source : Yves MORIEULT

Laurent le samedi 03 octobre 2009 - Demander un contact

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commando-air-forum.forum2discussion.com 

Correction de la légende par David Portier en avril 2020

DEBOUT : Gilbert Contentin – Louis Guégan – Louis Le Goff – René Audibert – Hilaire Gaultier – Jean Ledan – Georges Royer – Jacques Le Roy – Jean Ducourneau – Georges Bergé – Emile Logeais – Philippe Fauquet – Lucien Geiger – Roger Blanc – René Martin – Aimé Gillet – Marcel Drezen – Lajos Klément – Jean Bouard

MILIEU : Jean Le Gall – Pierre Leostic – Jacques Mouhot – Jean Tourneret – Pierre de Bourmont – Antoine Belle – Jean Le Goas – Emile Poizat alias Jacquier – Daniel Girard alias Marie-Victor – Jacques Linale – Pierre Provot – Jean Bothorel – Gaston Klinckemaille – Robert Guichaoua – René Hulin – Henri James

ASSIS : Roger Boutinot (caché) – Michel Vidal – Isidore Jouanny – Florent Gretry – Claude de Blignières – Lucien Mariage – Pierre Niot – Raoul Carion – Pierre Plantiveau – Georges Le Meur – Pierre Lagèze – Marcel Rodier – Joseph Prados – Marcel Balère – Jean-Charles Royer – René Dejan – Victor Iturria.



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laurent le jeudi 10 septembre 2009 - Demander un contact

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L'exploit du commando d'Héraklion

Extrait du récit du général Bergé sur les dernières heures de l'exploit du commando d'Héraklion :

Vers 20 heures, Bergé donne l'ordre de boucler les sacs en prévision du dernier déplacement. Dix minutes plus tard, alors que les S.A.S. s'apprêtent à prendre la route, deux colonnes d'Allemands, comprenant chacune une vingtaine d'hommes, surgissent à l'est et à l'ouest. Dès ce moment, les quatre Français ont compris que l'encerclement est à peu près réalisé. Le groupe tente de s'échapper sur le sud, mais il rencontre une troisième colonne semblable qui s'infiltre à travers les buissons de l'entrée du ravin. Bergé décide alors d'engager le combat, malgré le nombre des assaillants. Il espère le faire durer jusqu'à la nuit, puis profiter de l'obscurité pour s'échapper.
Les Allemands, à distance respectable, ouvrent le feu, Trois fusils mitrailleurs concentrent leur tir vers les quatre Français, tapis derrière les buissons. Des grenades lancées par tromblons explosent autour d'eux sans les atteindre. Les quatre parachutistes, qui n'ont que des mitraillettes portant efficacement à cent mètres, ne répondent pas. Ils conservent leurs munitions. Un Allemand, qui s'est aventuré trop près, est abattu immédiatement. Cette première riposte refroidit quelque peu l'ardeur des assaillants qui, pendant un bon quart d'heure, s'immobilisent, en tirant de loin.
Léostic, impatient d'en découdre, fait un bond d'une vingtaine de mètres en avant pour se mettre en meilleure position de tir. A peine a-t-il ouvert le feu qu'il est atteint par la rafale d'un fusil mitrailleur caché à cinquante mètres sur sa gauche. Il tombe, mortellement blessé, se relève et tire encore en insultant les Allemands qui s'avancent. Il retombe enfin, achevé par une dernière rafale.

La nuit tombe peu à peu, mais la situation s’aggrave. Les munitions sont épuisées. Sibard, légèrement blessé, est capturé. Bergé et Mouhot se cachent dans les buissons, espérant ainsi échapper aux Allemands. Malheureusement, ils sont découverts l'un après l'autre et emmenés. Pour Bergé, Mouhot et Sibard, c'est la captivité qui commence. Jellicoe et Petrakis, qui ont suivi de loin le combat, seront seuls au rendez-vous du sous-marin. Ils rendront compte à Alexandrie.

Un document, établi à Camberley, en date du 21 septembre 1943, et dû à la plume du sergent Mouhot, évadé perpétuel, donne une idée de la suite :

«Nous sommes envoyés à une Kommandatur et condamnés à mort. Nous sommes mis en cellule, nous y restons quinze jours, puis nous sommes envoyés en Allemagne, près de Francfort. Sibard nous quitte, quatre ou cinq jours après, pour aller à l'hôpital. Je tente une évasion avec mon capitaine, mais je réussis seul à passer à travers les barreaux. Je suis repris quelques jours plus tard. Cette fois, nous sommes envoyés, le capitaine Bergé et moi, à l'Oflag X.C. Je tente deux évasions: Je suis repris à la première. Quelques jours plus tard, à la seconde, je suis repris à la frontière hollandaise, envoyé dans un stalag d'où je m'évade une dernière fois. Je passe en Hollande, puis en Belgique, en France, en Espagne, à Gibraltar, d'où je prends l'avion et arrive en Angleterre, le 11 septembre 1943.

Francis Deleu le samedi 31 janvier 2009 - Demander un contact

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"Quoiqu'il en fut, les résultats encourageants obtenus par le 2ème Bureau et l'obstination de Passy, dont nos partenaires britanniques reconnurent rapidement les qualités, finirent par nous permettre vers la fin de l'année 1940 d'être mis en rapport avec SOE, plus exactement avec le major Barry de sa « Section Operations ». En effet SOE demanda de lui « prêter » une équipe composée de cinq volontaires de la 1ère compagnie de parachutistes des FFL, formée et à l'entraînement en Angleterre : son chef, le capitaine Bergé et quatre sous-lieutenant : Forman, Joel Le Tac, Petit Laurent et Renault. Cette mission baptisée « Savanna »

www.fondationresistance.org 

Laloup laurent le jeudi 10 avril 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 15 janvier 2020

 

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