Philippe Marie Béraud - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Philippe Marie Béraud



Naissance : 22 décembre 1919 - La Rochelle (17)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Alsace

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 23 ans - 17 avril 1943 - Cuverville (76)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 48907

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4757

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Philippe Marie Béraud - son Livre ouvert !
 

www.sudouest.fr 

" Philippe Béraud, pilote de la RAF

L’aviation populaire, mise en place par le Front Populaire en 1936, a permis à Philippe Béraud de décrocher sa licence de pilote. Elève pilote à l’école d’Istres, le jeune Rochelais a trouvé sa voie. La guerre éclate alors qu’il est hospitalisé à la clinique de La Rochelle, souffrant d’une pleurésie. Âgé de 20 ans le 18 juin 1940, sans même entendre l’appel du général De Gaulle, il choisit son camp. « Il avait essayé de partir le 17, le jour où le bateau “Champlain” a sauté à la Pallice. C’était la pagaille en ville », souligne Marc Béraud, conseiller municipal de La Rochelle et neveu de Philippe.

Dans le chaos de la défaite, Philippe Béraud prend la route de l’Espagne. À Saint-Jean-de-Luz, il trouve un bateau anglais venu chercher des pilotes anglais. Il se fait passer pour l’un d’eux et rejoint l’Angleterre en juillet 1940, quand chaque Français débarqué est alors suspecté : combattant libre ou espion ennemi ? Le doute levé, l’aviateur rochelais est formé en Écosse à l’anglais et au pilotage de combat. La Royal Air Force manque de pilotes et ce jeune Français est vite repéré. Nommé « flight commander », il a l’honneur de diriger une escadrille de pilotes anglais, affectée à des missions de reconnaissance et de protection de convois. En 1943, il intègre le groupe Alsace, au sein des Forces aériennes françaises libres. Sous le nom de Dubard, pour ne pas compromettre sa famille en France occupée, à bord d’un Spitfire, célèbre avion de chasse britannique, il n’a qu’une hâte : combattre dans le ciel français.

Son vœu est exaucé le 17 avril 1943. Il accompagne des bombardiers vers Pont-Audemer, en Normandie. Au-dessus du Havre, son avion est descendu, ainsi que celui de Claude-Raoul Duval. « Ce dernier a réussi à sauter en parachute. Il a atterri dans un parc et a échappé aux Allemands. Mon oncle a été tué en vol », explique Marc Béraud, qui a pu retracer le parcours du compagnon de la Libération grâce aux lettres conservées par sa marraine de guerre, Jeanne Phélippon, une Rochelaise mariée à un Gallois de Cardiff. À La Rochelle, dans la confusion de la guerre, le doute a longtemps subsisté sur la mort de Philippe Béraud. « Ma grand-mère a mis des années à l’admettre », témoigne Marc Béraud.'

Laurent Laloup le lundi 18 avril 2022 - Demander un contact

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à rectifier : Alsace et non Arras dans l'affectation. merci.

roumeguere le vendredi 15 décembre 2017 - Demander un contact

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Photographies et témoignages

Photographie de la couverture du libre "Portés Disparus", copyright Patrick Collet.
Autres photographies et témoignages sur le Site internet Compagnons de la Libération et France Libre du Havre" 



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roumeguere le jeudi 14 décembre 2017 - Demander un contact

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Mort pour la France le 17 avril 1943 - Cuverville Seine Maritime

Un aviateur "inconnu", inhumé sous la tombe n° 8 rang F carré 67 du cimetière Sainte Marie du Havre, a retrouvé son identité en 1948 seulement... IL s'agissait de Philippe BERAUD

Roumeguère le dimanche 14 février 2016 - Demander un contact

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Publication 2014

ROUMEGUERE le dimanche 14 février 2016 - Demander un contact

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Cap sans retour de Germaine l'Herbier Montagnon

412 aviateurs de la France Libre sont morts pour la France. Liste dressée en 1947 par Germaine L'Herbier Montagnon IPSA.
Le lieutenant Béraud Philippe évadé de St Jean de Luz vers l'Angleterre le 24 juin 1940, mort pour la France le 17 avril 1943 est le 30ème de la liste.

ROBINARD le vendredi 05 juillet 2013 - Demander un contact

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30068 BERAUD Philippe

Source : Yves MORIEULT

Laurent le vendredi 16 octobre 2009 - Demander un contact

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Pierre Sonneville. Les Combattants de la liberté

" Au sud de l'île se trouve la base de la Royal Air Force de « Muckle-Flugga » et nous y retrouvons d'autres Fran­çais Libres dont la vie monotone nous console de nos diffi­cultés. Ils sont pilotes de chasse sur Spitfire ou sur Beau-fighter. Les Spitfires ont comme tâche de poursuivre chaque matin, un peu avant l'aube, le Dornier qui effectue sa mission quotidienne de reconnaissance et de renseignement météorologique au-dessus de l'ensemble des îles Shetlands et Féroés.
Arrivant de l'Est au moment où le soleil se lève, l'appareil allemand a l'avantage de la visibilité sur les Spitfires bien que ceux-ci soient guidés par le radar de la base. Il y a de quoi décourager les meilleures bonnes volontés, d'autant plus que la vie dans les « huts » recouvertes de sale ondulée a un caractère monastique. Certains s'en consolent, comme Béraud, en faisant des acrobaties, des décollages qu'ils terminent en fin de piste en passant sur le dos, au grand désespoir du Wing Commander qui dirige la base "

Laurent le dimanche 14 juin 2009 - Demander un contact

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www.francaislibres.net 

"Voici une liste incomplète de quelques uns de ceux (sur environs 250) qui sont parti en cette fin juin 1940 de Saint Jean de Luz et de Bayonne.

A bord de L'ARRANDORA STAR - 24 juin 1940 vers Liverpool

BAUER Jean-Pierre
Béasse, Claude (ref  )
BERAUD
BORNEUF Raoul
BOUDIER Miche!
BUIRON Jean
BRISSET Achille
DANIELO Gaston
DERVILLE Raymond
GUIGNARD Jacques
LAURENT Pierre
Leblond, Roland
Lebian, René
LEPAGE Henri
Léon, Gérard
MAILFERT Maurice
MARIDOR Jean-Marie
MARTIN-PRUDHOMME Jacques
MELIN
REVEILHAC Jean
RICHARD
ROUSSELET
TRAISNEL Maurice
VIDAL
ZISKIND Roger "

Laurent Laloup le dimanche 01 février 2009 - Demander un contact

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" A la fin de ses études, désirant faire carrière dans l'aviation, Philippe Béraud adhère à la section d'aviation populaire de la Rochelle. Engagé volontaire en novembre 1938, il est incorporé à la base aérienne de Lyon-Bron le 19 novembre 1938 et entre ensuite à l'Ecole de Formation de Sous Officiers du personnel navigant d'Istres (Promotion B39). Affecté à l'école de pilotage de Clermont-Ferrand / Aulnat et breveté militaire en mars 1939, il est nommé Caporal Chef le 16 de ce mois et rejoint Istres pour y effectuer son perfectionnement.

Sélectionné "Chasse", il est affecté à l'Ecole d'Etampes qui, devant l'avance allemande, se replie dans la région de La Rochelle. Il est alors Caporal Chef. Le 17 juin 1940, alors qu'il est en observation à l'hôpital de cette ville, il s'enfuit en motocyclette vers La Palisse, avec l'intention de rejoindre la RAF. Les autorités anglaises refusent cependant de l'emmener et il doit revenir à La Rochelle. La retraite continuant, l'Ecole d'Etampes arrive à Saubrigues dans les Landes. Le 23 juin, Philippe Béraud s'enfuit en automobile vers Saint-Jean-de-Luz avec des camarades. Mêlé à des aviateurs polonais, il est arrêté par l'un de leurs officiers mais réussit à s'échapper, à sauter dans une chaloupe et à monter à bord de l'Arandora Star qui part le 24 juin 1940 vers Liverpool.

Aussitôt arrivé à Londres, il rallie les Forces aériennes françaises libres (FAFL). puis rejoint la base RAF de Saint-Athan, dans le Sud du pays de Galles où sont regroupés les volontaires français des FAFL. Il reprend alors l'entraînement dans les écoles de la RAF, à Odiham en novembre 1940, au Serice Flying Training School 5 de Ternhill en juin 1941 puis à l'Operationnal Training Unit 3 de Crosby-on-Eden en septembre 1941. Il est nommé Sergent Chef en octobre 1941 et Sous Lieutenant en décembre de la même année. A sa sortie d'OTU, il est brièvement affecté au Squadron 607 avant de rejoindre le Squadron 132 à Peterhead en Ecosse en novembre 1941, où il effectue des missions rendues très dures par le mauvais temps et les nuits interminables. Son unité rejoint Tain en Ecosse puis les Orcades et les Iles Shetland en mars 1942.

Le 24 septembre 1942, le Squadron 132 est affecté dans le Sud, à Martelsham Heath, dans le Suffolk. Il effectue sa première mission au-dessus de la France le 1 ocotbre 1942, est "Mentioned in Dispatched for Distinguished Services" le 1 janvier 1943. Le 21 janvier, il est affecté au Groupe de Chasse n° 1 "Alsace" de retour du Moyen Orient et en court de création à Turnhouse en tant que Squadron 341 de la RAF sur Spitfire. En mars 1943, le Squadron 341 remplace à Biggin Hill le Groupe de Chasse 2 "Ile de France" / Squadron 340, parti au repos à Turnhouse. Echangeant aussi leurs avions, l'Alsace hérite des Spitfire IX de l'Ile de France alors que ce dernier se retrouve sur Spitfire V.

Le 17 avril 1943, au cours d'une mission de couverture de Lockheed Ventura qui bombardent la gare de triage de Caen, le Lieutenant Béraud est abattu. Son Spitfire IX (BS105) s'acres en flamme à Cuverville, entre Le Havre et Fécamp en Seine Maritime. Il est le premier mort au combat du Squadron 341 "Alsace" depuis son retour en Grande Bretagne."

www.cieldegloire.com 

Laurent Laloup le jeudi 16 août 2007 - Demander un contact

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Elementary Flying Training School (EFTS) d'Odiham, février 1941, devant un Westland Lysander : de gauche à droite, au premier rang, assis : Malbranque, X, Chatillon, Pierre Delange, Chauvin, Arnoud, Traisnel, Jean Vaissier, Bernard Fuchs, Boyer ; debout : X, X, Blitz, Pabiot, Réveilhac, Cravoisier, Van Wymeersch, Mazeron, Laurent, Béraud et Lambert (photo revue ICARE, avec la permission de Jean Lasserre)



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Laurent Laloup le jeudi 16 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 18 avril 2022

 

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