René Aufant - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René Aufant



Naissance : 25 octobre 1922 - Nouméa, Nouvelle-Calédonie

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en septembre 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 86 ans - juin 2009 - Nouméa

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 22419

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 592

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 2413

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René Aufant - son Livre ouvert !
 

Portrait de René AUFANT

Portrait de René AUFANT à la fin de la guerre (Collection Louis Georges VIALE)



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Eric MINOCCHI le vendredi 08 octobre 2021 - Demander un contact

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Liste des blessés
Pacific islands monthly Nov. 17, 1942 



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Laurent Laloup le mercredi 21 août 2019 - Demander un contact

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Tes nièces Jacqueline, Monique et Nicole sont fières de toi tonton, tu as été très courageux.

MASSON Monique le samedi 11 octobre 2014 - Demander un contact

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René Aufant est décédé

René Aufant est décédé à l’âge de 87 ans. Engagé volontaire pendant la guerre de 39-45, il est parti au front à tout juste 18 ans. L’Association des anciens combattants et sa famille ont organisé une veillée hier au centre funéraire de Nouméa. Ses obsèques auront lieu ce matin.

René Aufant, ancien combattant, vient de s’éteindre à l’âge de 87 ans à Nouméa. Il a fait partie des centaines de Calédoniens engagés volontaires pendant la guerre de 39-45. Il avait tout juste 18 ans lorsqu’il a embarqué, le 5 mai 1941, avec le premier contingent du bataillon du Pacifique. Il sera sur le théâtre des opérations en Egypte, en Libye, en Tunisie et en Italie. René Aufant a traversé la guerre comme soldat 1re classe car il avait refusé ses galons de caporal. « Je ne me voyais pas commander à des gens plus âgés que moi. Certains de mes compagnons, deux Tahitiens qui s’occupaient des pièces de mortier avec moi, les méritaient tout autant », avait-il confié.

Combattant glorieux et modeste

René Aufant a reçu de nombreuses décorations dont la croix de guerre avec citation à l’ordre de la brigade, la médaille militaire, la croix du combattant volontaire 1939-1945, la médaille des engagés volontaires de la Résistance, la médaille coloniale avec agrafe Libye, Bir Hakeim, Tunisie, Tripolitaine. Mais ce glorieux combattant est toujours resté très modeste. Il avait été très honoré et ému quand, en 2004, on lui avait remis les insignes de la Légion d’honneur. « Je n’y croyais pas. Quand j’ai reçu la médaille militaire, c’était déjà un grand honneur, mais là… ça dépasse tout. »
Une veillée de la famille et de l’Association des anciens combattants s’est tenue hier au centre funéraire de Nouméa.

www.info.lnc.nc 

Laurent le lundi 05 octobre 2009 - Demander un contact

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Décret du 4 août 2004 portant promotion et nomination
NOR : DEFM0400842D

Par décret du Président de la République en date du 4 août 2004, pris sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la défense et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d'honneur, vu la déclaration du conseil de l'ordre en date du 29 juillet 2004 portant que les présentes promotions et nominations sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, sont promus ou nommés au titre de l'article 1er du décret no 2003-117 du 14 février 2003 fixant les contingents de croix de Légion d'honneur pour la période du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2005, pour prendre rang à compter de la date de leur réception, les militaires n'appartenant pas à l'armée active désignés ci-après :

Au grade de chevalier

Aufant (René, Henri, Louis), 26 octobre 1922, soldat de 1re classe, infanterie. Médaillé militaire du 10 octobre 1984.



La Légion d’honneur pour un ancien du Bataillon du Pacifique
Soixante-trois ans après qu’il eut répondu à l’appel du 18 juin, René Aufant, un ancien du Bataillon du Pacifique, a été décoré, lundi soir, de la médaille de la Légion d’honneur. Quand l’émotion télescope les souvenirs.

« Je n’y croyais pas. Quand j’ai reçu la médaille militaire, c’était déjà un grand honneur, mais là... Ça dépasse tout. » René Aufant, 82 ans, est ému. Très ému. Il fait des efforts terribles pour rester debout sans aide. « Mais, c’est très bien les cannes, tonton. Ça fait chic... » Les petits neveux, les petites nièces défilent, rajoutent un commentaire, se penchent pour embrasser les joues parcheminées. Le regard de René Aufant pétille. Il a été nommé, lundi soir, au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Impossible de ne pas voir le ruban rouge sur la veste de costume impeccable. Il y a soixante-trois ans déjà que René Aufant a répondu à l’appel du général de Gaulle. Il avait 18 ans à peine. Il prend son temps pour raconter, enchaîne les phrases doucement, attentif à ne pas sauter d’étape. Il est parti le 5 mai 1941 avec le premier contingent du Bataillon du Pacifique. « Bir Hakeim, c’était l’enfer. Ça tombait de tous les bords. C’est la première fois que j’ai entendu tirer les canons de 75. Ça pardonne pas le 75. » Il raconte encore. La chaleur, l’eau qui manquait, la poussière et les vents de sable qui empêchaient de voir à cinq mètres. « Ils ont essayé. Ça oui. Mais les Allemands se sont fait repousser à chaque fois. »

Nostalgie

Les noms de batailles des théâtres d’opération défilent : l’Egypte, El Alamein, la Libye, la Tunisie, l’Italie. René Aufant hoche la tête. « Vous savez de quoi je me rappelle ? Je pense souvent à Auguste Blanchet que nous avons enterré en Lybie. Il était mécanicien. Il avait de l’huile sur son bleu de travail. Il essayait de réamorcer un carburateur de camion quand tout a pris feu. » Beaucoup de Calédoniens ne sont pas revenus. René Aufant, lui, a traversé la guerre. Il est rentré. Comme il était parti ou presque : soldat de 1re classe. « J’ai refusé les galons de caporal, souligne-t-il. Les deux Tahitiens qui s’occupaient des pièces de mortier avec moi, les méritaient tout autant. Je ne me voyais pas commander à des gens plus âgés que moi qui, en plus, étaient les seuls assez forts pour déplacer les pièces d’artillerie... » Tout ça, d’habitude, René Aufant n’en parle pas. Ça ne le torture pas non plus. Il n’y pense pas plus que ça, c’est tout. C’était la guerre. Il a fait son devoir. N’empêche, lundi soir, il était tellement ému qu’il est resté muet...

--Nombreuses décorations
• Croix de guerre avec citation à l’ordre de la brigade.
• Médaille militaire.
• Croix du combattant volontaire de la résistance.
• Croix du combattant volontaire 1939/1945.
• Médaille des engagés volontaires.
• Médaille coloniale avec agrafe Libye, Bir Hakeim, Tunisie, Tripolitaine.
• Médaille commémorative 1939/1945 Afrique, Italie.
• Reconnaissance de la Nation.

www.info.lnc.nc 

Laurent le lundi 05 octobre 2009 - Demander un contact

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Décédé en juin 2009 à Nouméa
(Bir Hakeim...L'Authion N°7 - 2009)

laurent le lundi 05 octobre 2009 - Demander un contact

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Laurent Laloup le vendredi 17 août 2007 - Demander un contact

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www.rosada.net 

" Mercredi 12 Juin à 12H20 et Samedi 15 Juin à 9H sur RADIO NOUVELLE CALEDONIE.
Une émission d' Alexandre ROSADA

Cette semaine nous invités s'appellent, Louis Viratelle, André Dorbritz, Paul Courtot, René Auffant et Pierre Messmer, ancien Premier Ministre.
Tous sont d'anciens Combattants de Bir Hackeim et se souviennent pour nous de cette épisode de la Seconde Guerre Mondiale. Ils nous font partager leur mémoire.

Appelé en Métropole, Pierre Messmer nous rappelle qu'il fut jeune capitaine à la Légion Etrangère lors de la Bataille de Bir Hackeim. Il a vécut le feu et les affrontements dans la forteresse encerclée et assiégée. Il se souvient des combats et des "Pacifiens" c'est à dire ceux du Bataillon du Pacifique. Il nous parle aussi du Lieutenant colonel Broche qu'il a connu et donc il garde le souvenir d'un homme "remarquable".
Nous avons aussi rencontrés quatre Calédoniens qui faisaient parti du 1er Contingent du Bataillon du Pacifique.Tour à tour ils nous relatent leur départ de Nouméa et le voyage pour rejoindre le front du Moyen Orient et le désert Lybien.
Louis Viratelle nous dit "Le 5 mai 41 on chantait sur le quai de Nouméa et nos parents pleuraient. Quand on a 18 ans on ne réfléchit pas on part..." Ils sont en effet partis 300 Calédoniens, 300 Tahitiens. Ils étaient le Bataillon du Pacifique.

Arrivé sur place aprés avoir essuyé le feu à Soloum en Egypte puis à Benghazi c'est l'entrée en Lybie. Le 16 février 42 le Bataillon rejoint la région de Bir Hakeim. Mot d'ordre tenir le secteur à tout prix contre le renard du Désert le Général allemand Erwin Rommel et les divisions italiennes Ariete et Trieste!
Face à eux la 8ème armée Britannique commandée par le Général Ritchie et la 1ère Brigade Française Libre commandée par le Général Koenig, surnommé le Vieux Lapin.

L'installation du Bataillon du Pacifique est rapide.La défense consistait surtout dans le camouflage dans le désert nous dit Paul Courtot."On creusait des trous pour tout, les hommes mais aussi le matériel".On nous appelait les "rats du désert" nous dit Louis Viratelle. Des champs de mines sont dispersés tout autour de la position et les armes, canons, fusils, mortiers et mitrailleuses sont aussi disposées dans toute les directions, ainsi Bir Hackeim a-t-elle été surnommée "le Hérisson" nous dit Pierre Messmer.

La stratégie du Général Britannique était de bloquer Rommel le plus longtemps possible pour mieux organiser les défenses arrières alliées et notamment les lignes autour de Tobrouk. Objectif :empécher Rommel de passer pour rejoindre les fronts arrières allemands, et lui faire perdre son armement stratégique...bref l'affaiblir à défaut de le détruire !

A partir du 26 mai jusqu'au 10 juin Bir Hackeim va devenir un "enfer" nous dit René Auffant. Aux pillonnages de l'artillerie s'ajoutent les attaques de divisions blindées Italiennes appuyées par l'aviation et les Stukas allemands...mais les Français et les Pacifiens se battent à un contre dix ...et résistent...Rommel demande trois fois à Koenig de se rendre, celui-ci répond "on n'est pas venu pour se rendre". L'Africakorps tente alors le siège et attaque les ravitaillements...Peu à peu Bir Hackeim est étouffée et dans la nuit du 10 au 11 Juin 42, à 23 heures, le général Koenig décide de sortir de Bir Hackeim en accord avec les Britanniques qui les attendent 12 kilomètres plus loin....La sortie c'était un brasier nous disent les anciens combattants. Les convois silencieux au début sont surpris par l'ennemi...C'est l'attaque !!! On voyait comme en plein jour, ça "pétait" de partout, c'était un déluge de feu nous racontent les anciens combattants avec émotion...

Au total "600 soldats périrent"....C'est une sortie qui "coute cher" nous dit Pierre Messmer. En fait 1500 soldats sur les 3700 combattants manquèrent à l'appel....!
Mais ce décrochage loin d'étre un échec militaire reste une victoire sur le plan politique.Le général De Gaulle y gagne une reconnaissance nationale et internationale. La France Libre y trouve sa légitimité.Le génie militaire Français est prouvé.
De Gaulle adresse un télégramme à D'Argenlieu dans lequel il dit "La France Combattante est fière de ses soldats du Pacifique". Dans notre émission mise en ondes par Alexandre Rosada, des textes lus par Roger Dosdane tiré du livre "Le Bataillon des Guitaristes" de François Broche paru chez Fayard nous relate des moments de la vie à Bir Hackeim."

Laurent Laloup le vendredi 17 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 08 octobre 2021

 

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