Gabriel Gaston Antébi - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Gabriel Gaston Antébi



Naissance : 3 janvier 1900 - Neuilly-sur-Seine (92)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : novembre 1942

Engagement dans la France Libre : en juin 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 84 ans - 30 avril 1984 - Issy-les-Moulineaux (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 14608

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1683

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Le colonel Bourgoin, Henri Déplante, Gaston Antébi



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Jacques Ghémard le samedi 21 mai 2016 - Demander un contact

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Le colonel Bourgoin, Henri Déplante, Gaston Antébi



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Elizabeth Antébi le samedi 21 mai 2016 - Demander un contact

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carte FFL

Elizabeth Antébi le samedi 21 mai 2016 - Demander un contact

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la photo Ecosse



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Elizabeth Antébi le samedi 21 mai 2016 - Demander un contact

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quelques photos

En Ecosse, je crois, puis entrée dans Paris sur la fameuse jeep (voir plus bas)



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Elizabeth Antébi le samedi 21 mai 2016 - Demander un contact

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ANTEBI Gaston : engagé FAFL le 22 juin 1943 - aspirant SSM - infanterie de l’air - mat. 35.711 - SAS - 2ème RCP.

Source : Yves MORIEULT

laurent le jeudi 01 octobre 2009 - Demander un contact

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Paris, fin août 1944

www.antebiel.com  :

Dans le Bulletin SAS de mars 1984, 40 ans plus tard, ont paru les notes rédigées par Noël Créau :

Saint-Marcel, Duault, Morbihan, Côtes du Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique ; toute la Bretagne ; puis Briare, Nevers, Sennecey, les Vosges, en fait la France, toute la France et même Paris. Les SAS ont été de tous les combats et ils étaient présents à la libération de la capitale. C’est une histoire peu connue. Créau, Antébi, Bétbèze, Brulon ne prétendent pas avoir libéré Paris, les FFI de Rol Tanguy et la DB de Leclerc s’en chargèrent, mais les SAS étaient là.

Le 17 août, Antébi et Henri de Mauduit avaient rencontré le colonel Rémy à Rennes. L’idée avait été retenue de faire accompagner les services secrets alliés vers Paris par un groupe de SAS. Les deux hommes portèrent donc le message de Rémy au colonel Bourgoin et le lundi 21 août :

Notre équipe à bord de tractions avant noires, frappées de la marque du 2e régiment des Parachutistes SAS quitte Armel sur le bord du Golfe du Morbihan où nous étions réfugiés pour éviter la « reprise en main » de Vannes. H. de Mauduit, G. Antébi, L. Brulon, Cordier, N. Créau, A Violland Santucci plus un FFI, Gaby Deschamps, arrivent à Rennes.

Tout le monde passe la nuit du 22 au 23 août au château de Pontchartrain où les rejoignent trois autres hommes. Le vendredi 25 août les SAS entrent à Paris par la Porte d’Orléans, à 18 heures.

En traversant Paris en liesse, nous arrivons au Petit Palais, rendez-vous fixé par les Américains, non sans avoir échangé au niveau des Tuileries, des coups de feu avec quelques Allemands isolés qui cherchent à se dégager d’une action de la résistance.

Et le samedi 6 août au matin :

Henri de Mauduit et Gaston Antébi qui ont, avec le reste du groupe, fait le coup de feu contre les snipers, vont chercher Rémy. G. Antébi réussit à trouver un fleuriste et achète des fleurs que Rémy, de Mauduit, Antébi, Dranber, St Arnaud déposent en gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Ce sont les premiers.

Dans l’après-midi, vers 16 heures, le Général de Gaulle et Bidault descendent, en tête d’un long cortège, les Champs-Elysées. Les 3 jeeps de Betbeze flanquent le cortège sur le côté gauche et sont contraints de faire feu de leurs mitrailleuses sur des tireurs embusqués sur les toits. Les jeeps accompagnent de Gaulle jusqu’à Notre-Dame où là encore ils doivent faire usage de leurs armes.

Pour l’histoire des fleurs, le colonel Rémy donne les détails suivants dans La ligne de démarcation :

H. de Mauduit se tourne vers moi :
- Vous vous rappelez notre arrivée, le soir du 25 août 1944 ?
- Très bien, dis-je.
- Et le matin du 26, quand nous sommes allés à l’Arc de Triomphe ?
- J’avoue que non.
- Comment vous avez oublié ? Ce matin-là, je suis allé vous trouver à votre bureau de l’hôtel Majestic, où vous commenciez d’installer les services spéciaux, pour vous dire que notre camarade Antébi vous demandait de venir avec nous déposer une gerbe.
- C’est extraordinaire ! J’ai d’habitude assez bonne mémoire, mais je ne me rappelle pas du tout cette affaire.
- Je puis vous dire que cette gerbe-là, c’est Antébi qui l’avait payée, et qu’elle lui avait coûté quinze cents francs.
- Une somme pour l’époque !
- Elle était très belle. Nous sommes partis à cinq et c’est vous qui la portiez. Je crois bien que vous avez été le premier officier de la France Libre à fleurir le tombeau du soldat inconnu au lendemain de la Libération de Paris.

Le maquis de Saint-Marcel

Le rôle des bataillons français de la SAS fut d’appuyer et même de précéder le débarquement : il s’agissait d’empêcher les 150 000 soldats allemands de joindre la Normandie. Ils devaient être largués derrière les lignes ennemies pour « occuper » les forces d’occupation par des sabotages, et des opérations de harcèlement, détourner leur attention des côtes de Normandie.

Mon père fut largué dans la nuit du 5 ou 6 juin 1944 sur la Bretagne. Il devait joindre l’un des deux centres de rendez-vous, connu sous le nom de code de « Dingson » (l’autre étant connu sous le nom de « Samwest »).

« Dingson » avait été formé tout près de St-Marcel, à la ferme de la Nouette, par Déplante et Marienne dès le 5 juin, et par 15 autres hommes. Les luttes ont commencé contre les Géorgiens de l’armée Vlassov. Bourgoin (largué dans la nuit du 10 au 11 juin) et Puech-Samson (largué dans la nuit du 9 au 10) furent accueillis par un nombre déjà bien plus important de FFI, près de 2000. Le 18 juin, les Allemands alertés attaquèrent, provoquant la débandade des FFL et FFI, trop légèrement armés, après une résistance acharnée qui dura de 8 heures du matin à 22 heures. Déplante alla s’installer plus au nord, à la base dite « Grog ».

Le 25 août, Bourgoin reçut l’ordre de nommer une escorte à des officiers de l’Intelligence Service qui s’acheminaient vers Paris libéré. Il s’agissait de participer aux derniers soubresauts de la libération de la capitale, d’ouvrir les prisons de la Gestapo et d’arrêter collaborateurs et espions allemands. Mon père fit partie des 20 hommes désignés pour l’escorte et fut ainsi de ceux qui défilèrent sur les Champs-Elysées, avec entre autres Noël Créau et Henry de Mauduit.

Ma Marraine Binette (Marguerite Bassett)

Laurent Laloup le lundi 16 juillet 2007 - Demander un contact

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SAS « Qui ose gagne »

Marié le 9 octobre 1939, il vit entre Paris (7 rue Michel-Ange) et Lyon (52 rue Sala), voyage en Suisse et en Espagne pour le département étranger qu’il a fondé en 1932 de la société Claude, et s’engage le 17 novembre 1942 à Casablanca pour joindre Londres et le général de Gaulle.

Intercepté en Espagne et détenu au camp de Miranda (17 novembre 1942-1er avril 1943), il s’enfuit enfin par Gibraltar et embarque sur un vaisseau britannique. Au printemps 1943 il est incorporé dans la SAS (Special Air Service) , devise : “Qui Ose Gagne”. A Londres, le Capitaine Georges Bergé, à St Stephens House, a convaincu le Général de Gaulle de l’importance d’un corps parachutiste formé pour sauter sur la France. Le 29 septembre 1940, la Première Compagnie Aérienne est placée sous ses ordres.

En Grande-Bretagne, G. Antébi fit partie du 4e Bataillon SAS-2RCP (régiment des chasseurs parachutistes), créé par des vétérans SAS rentrés d’Afrique et des volontaires qui venaient d’arriver ; depuis le 6 décembre 1942, ils s’entraînaient en Ecosse, à Largo. Entraîné en Ecosse avec eux, mon père avait menti sur son âge ; tout le monde feignit de croire à ses trente ans ; il en avait 43. En Ecosse, il rencontra la future reine Elizabeth qui servait dans l’armée (c’est en son honneur que, très impressionné, il me choisit ce prénom lorsque je naquis en 1945), et à Londres, banquetait souvent chez Prunier – Mme Prunier collaborant à l’effort de guerre en tenant table ouverte et gratuite pour les héros de la France Libre.

Largué sur la Bretagne dans la nuit de 5 au 6 juin 1944 pour détourner l’attention des Allemands et les empêcher de gagner immédiatement la Normandie, il participa aux terribles combats du maquis de Saint-Marcel (en particulier le 18 juin) sous les ordres du colonel Bourgoin - qui avait été largué dans la nuit du 10 au 11 juin - et entra dans Paris fin août 1944. Sur 450 hommes intervenus en Bretagne, il ne restait plus, au moment de l’arrivée des Américains le 17 août (date à laquelle le groupe de Mauduit libère Paimpol) que la moitié. Les autres sont morts, blessés ou prisonniers. Sur la photo du défilé des Champs-Elysées, mon père arrive en tête derrière les drapeaux … même s’il est un peu flou. Mais avant de défiler, un de ses proches conte l’histoire suivante : au moment de ranimer pour la première fois dans Paris libéré la flamme du soldat inconnu, sous l’Arc-de-Triomphe, plus de Gaston Antébi. Il avait emprunté un peu d’argent à un camarade, puis il était parti en courant dans la direction d’Auteuil. Là, il avait retrouvé sa marchande des quatre-saisons et de fleurs d’avant-guerre, rue Davioud, et l’avait dévalisée pour apporter sur la tombe du soldat inconnu une gerbe de son inspiration : la Libération sans fleurs (et sans champagne) n’auraient pas eu de sens pour lui.

Ses grands amis restèrent après la guerre Henri Déplante (ingénieur chez Dassault et « inventeur » du Mirage), Michel de Camaret (qui plus tard prit fait et cause pour les chrétiens du Liban), Henri de Mauduit châtelain breton de Bourg Blanc dont la femme sortait de Ravensbrück, André Gabaudan, Pierre Puech-Samson. Le 25 mai 1946, mon père accéda au grade de capitaine. Et le 13 janvier 1948, il fut nommé chevalier de la légion d’honneur avec attribution de la Croix de Guerre avec palmes, comme « Officier splendide de courage et de sang-froid.[…] A participé à de nombreux combats pour la libération de la Bretagne. Ensuite, a pris part aux opérations du 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes dans la vallée de la Loire et la Sologne, se faisant toujours remarquer par son cran et son esprit d’initiative, en particulier dans la nuit du 7 au 8 septembre 1944 contre des éléments ennemis très supérieurs en nombre et en armement. Grâce à son sang-froid, évita la destruction de son groupe et ramena de nombreux prisonniers. »

www.antebiel.com  

Laurent Laloup le mercredi 11 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 21 mai 2016

 

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