|  | | | | Un Français Libre parmi 63243 | | | Daniel Jean Edouard Allonier | |
Naissance : 9 mai 1920 - Le Havre (76)
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en aout 1940
Affectation principale : FNFL / marine de guerreMimosa
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : enseigne de vaisseau
Décès à 22 ans - 9 juin 1942 - Atlantique Nord
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 9315
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 349
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1097 |
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Daniel Jean Edouard Allonier - son Livre ouvert ! Daniel Allonier Un documentaire sur la fin tragique de la corvette Mimosa (Juin 2018) 
Biographie de Daniel Allonier sur le site des Compagnons et de la France Libre du Havre  Florence Roumeguere le vendredi 22 juin 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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à mon cousin Daniel était le cousin de mon père. Il a fait ses études pour devenir officier marine marchande à Paris. Ce garçon était plein de vie. Il habitait chez ses parents au Havre allée Robert, quartier du centre ville. Son père a été tué sous les bombardements du Havre en sept 1944. Danie Allonier ne figurait pas sur le monument aux morts du Havre et j'ai fait rectifier cet oubli ALLONIER ,Dominique le lundi 10 mars 2014 Recherche sur cette contribution | |
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Les corvettes de la France Libre, de Pierre de MORSIER Dans la nuit du 8 au 9 juin, le convoi est en plein milieu de l'Atlantique, il fait route au 248 à 8 nœuds. Mimosa a son poste à environ 5 000 m sur l'arrière. Il y a un traînard à bâbord, à environ 3000 mètres du convoi.
A minuit, l'aspirant Lamy monte prendre le quart que quitte l'enseigne de vaisseau Allonier. Ce dernier lui dit que pour le moment, la corvette étant en arrière de son poste, il a cessé les zigzags et qu'il fait tourner à 135 tours (un peu plus de 12 nœuds). Laurent le samedi 27 février 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Historique des FNFL " Né le 9 mai 1920 au Havre (Seine Inférieure)
Elève officier de la marine marchande, embarqué en août 1939 sur le paquebot mixte Oregon de la Transat, puis sur le cargo Wyoming en novembre 1939 quand il est promu 3e lieutenant le 5 mars 1940. Le 25 août, à son passage à Cristobal (Panama), il rallie la France Libre. A son arrivée en Grande-Bretagne, il est promu aspirant le 2 octobre, suit un cours de torpille à HMS Vernon en vue de son affectation sur le Bouclier. Il est finalement désigné pour la corvette Mimosa qu'il rallie le 1er juin 1941 et à bord de laquelle il est chargé des armes sous-marines. La corvette assure la protection des convois alliés dans l'Atlantique nord et participe en décembre 1941 à la libération de Saint Pierre et Miquelon. Il est promu enseigne de vaisseau de 2e cl. le 1er octobre 1941.
Il disparaît avec son bâtiment le 9 juin 1942 lorsque le Mimosa est torpillé par l'U124 au large de Terre-Neuve.
Mort pour la France, il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume le 19 mars 1947 en même temps qu'il reçoit la croix de guerre 1939-45 avec 1 citation et la médaille de la Résistance. " L. Laloup le samedi 24 mai 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Les escorteurs de la France libre" BERTRAND Michel " Pour ne pas couler, il passe un filin autour de son poignet. Il reste accroché au radeau par ce moyen de fortune. Il ne s'est pas écoulé plus de trois minutes depuis l'explosion de la première torpille. Le bruit d'une gigantesque succion fait tourner la tête de l'enseigne Vissian. La corvette se mate. L'étrave du Mimosa se dresse vers le ciel. Quelques secondes elle reste ainsi suspendue, puis dans un dernier soubresaut d'agonie, s'engloutit dans le linceul de l'Océan.
Dans l'obscurité, Vissian entend un faible appel. Il saisit une main qui se tend et l'aide à saisir la bouée ; c'est le matelot asdic Le Dizet bientôt rejoint par le timonier Varin. Ce dernier est épuisé. Son visage est couvert de mazout. Il est transi de froid. Vissian sent bientôt que la bouée s'allège. Le corps du matelot, qu'il tente de retenir, lui échappe et s'enfonce dans l'eau noire.
A demi suffoqué par l'eau mêlée de fuel qu'il vient d'avaler, dans ses efforts pour respirer librement, l'officier a la chance de trouver à ce moment un filet de liège auquel il se cramponne ainsi que Le Dizet, et l'enseigne de vaisseau Allonier qui les a rejoints.
Il est à peu près 3 h 30. La mer maintenant est presque calme. L'aube point à l'horizon. Peut-être l'espoir.
Epuisé, Le Dizet perd connaissance. Allonier, saisi par la fièvre, se met à délirer. Vissian s'efforce de tenir la tête de son camarade hors de l'eau, mais malgré tout, l'enseigne avale encore un peu de ce liquide poisseux, mélangé de mazout. Il tient Allonier dans ses bras. Celui-ci prononce des paroles incompréhensibles. Un appel désespéré agrandit son regard clair. Daniel Allonier, le grand enseigne blond qui plaisait tant aux filles de Greenock, va mourir. Vissian sent le corps de son ami se raidir dans un dernier sursaut. Il lâche ce corps glacé, immense, qui glisse dans l'eau et disparaît, repris par l'Océan.
— Saloperie de guerre!" L. Laloup le mardi 15 avril 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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