| |  | | | | Un Français Libre parmi 62924
| | | Jacques Marie Gaston Nicolas de Witasse | |
Naissance : 6 décembre 1913 - Rousies (59)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Passage en Espagne : décembre 1942
Engagement dans la France Libre : Algerie en avril 1943
Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / chars
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine
Décès à 93 ans - 13 janvier 2007 - Sainte-Foy-lès-Lyon (69)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 183247 / GR 16 P 603692
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52668 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Dans la page Wikipedia de Philippe Le Bourgeois  " Son frère aîné, Raoul Le Bourgeois (1909-1966), diplomate, en poste en Éthiopie en 1939, a lui aussi rallié la France libre dès 1940. Il a ensuite été consul à Tripoli (Libye) en 1945, puis à Shanghai (Chine) en 1948, avant de devenir correspondant de la BBC en Indochine. Leur cousin le général Jean Le Bourgeois (1915-1995)3, saint-cyrien, vétéran des guerres de 1939-1945, d’Indochine et d'Algérie, blessé et cité, notamment pendant la campagne d'Italie, a été président de l'amicale des anciens du 6e régiment de tirailleurs marocains. Un autre cousin, Mgr Armand-François Le Bourgeois (1911-2005) a servi comme aumônier militaire en 1939-1945, et la sœur de ce dernier, Gabrielle Le Bourgeois, a épousé en 1937 le capitaine Jacques de Witasse (1913-2007), évadé de Silésie en décembre 1941 et engagé au sein de la division Leclerc, 2e division blindée (France), général de division et grand-croix de la Légion d'honneur (1999)."
Jacques Ghémard le jeudi 06 janvier 2022 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Citation du "Conseil des Officiers" remise à son départ du 25ème Dragons
R O Y A L B O U R G O G N E
Au Lt-Colonel de WITASSE
Officier Supérieur,
incessamment Très Supérieur,
très bientôt Supérieurement Supérieur.
A, comme de nombreux Grands Chefs l'ont souvent dit, joint à des qualités éminentes de guerrier la touchante sollicitude du pacificateur.
Guerrier, le Lieutenant-Colonel de Witasse a, pendant deux ans, entraîné le 25ème Dragons à l'assaut des cimes de l'Ouarsénis à une cadence de Chasseur Alpin que la majorité des pauvres cavaliers n'ont suivie qu'au grand dam de leurs "nougats". A vaincu sans difficulté ses subordonnés dans une compétition aussi inégale, poursuivant sur sa lancée, a dépassé sans discussion possible, la cohorte des centurions dans l'ascension vers les étoiles.
A ces qualités éminemment terre à terre, le Lieutenant-Colonel de Witasse a su ajouter toute l'élégante désinvolture du cavalier, encore que sachant toujours où il allait, il lui est arrivé parfois de n'y parvenir qu'avec quelque approximation. A toujours su, avec l'assurance d'un grand Chef, démontrer qu'il n'en était rien.
A su, et c'est encore une des caractéristiques du Grand Chef, "faire suivre la logistique", ou la retrouver au détour d'un chemin, au hasard d'un de ses raids fantastiques. Ainsi, par l'exercice auquel il les a soumis, a largement contribué à l'amélioration des brêles d'Afrique du Nord, contraints à suivre de loin sa trace à une cadence inaccoutumée. Aura en outre une large part dans la prochaine béatification de son fidèle Capitaine Adjoint, bon Pasteur attitré de la caravane "Opérationnelle".
Entraînant ses subordonnés, foudroyant les rebelles, le Lieutenant-Colonel de Witasse, volant de victoire en victoire, ne s'est laissé arrêter dans sa marche triomphale ni par les "Cons", ni par les "Mauvais Cons", ni par les "Maquereaux". A de ce fait intimidé maint Supérieur, terrorisé les Services, balayé les plumitifs de tout poil. A, en quelques télégrammes percutants, en quelques coups de fil mémorables, bousculé la résistance des Etats-Majors, anéanti 1er et 4ème Bureaux. Mélangeant avec un art consommé mitrailleuses de 50, Aspirants du contingent, tanks-dozers et autres Officiers des Transmissions, a réussi à neutraliser, pour le plus grand bien du Régiment, les facultés de réflexion des intéressés.
A toujours consenti à livrer le téléphone au Commandant en Second avant de l'avoir mis définitivement HS, ou d'avoir réduit son interlocuteur au suicide. Parfois, emporté par la chaleur de ses convictions, n'a jamais manqué de répondre aux attentes de son entourage par un bon sourire de détente lorsque certains mots magiques étaient adroitement prononcés : "Tennis" ou "Musique".
A par contre, car toute médaille a son revers, achevé sur les "courts" la fleur de son Régiment échappée aux courses du Djebel, et enseveli sous les flots tumultueux et, ô! combien abondants de la Passion selon St Matthieu, toute réaction de son Etat-Major.
Enfant chéri des Dieux, le Lieutenant-Colonel de Witasse aura enfin au cours de son long séjour en terre d'Afrique, et contrairement à beaucoup d'autres, rehaussé encore l'éclat d'une prestance très admirée des Malakoffiennes.
A une élégance de Sous-Lieutenant, il a ajouté la coquetterie d'une cravate seyante (Commandeur de la Légion d'Honneur), fierté de tout le Régiment, et dont on s'est longtemps demandé si, à l'instar de sa barbe en opération, il la porterait sur ou sous le col. Enfin, au charme d'une calvitie distinguée, les circonstances lui ont permis d'ajouter l'attrait d'un duvet attirant sans que, selon ses théories, ses capacités puissent expérimentalement être mises en doute car, suivant encore une de ses paroles mémorables :
"ON NE BAISE TOUT DE MÊME PAS ASSEZ ICI".
Fier d'avoir eu à sa tête un Homme du Monde aussi séduisant, un Diplomate aussi souple, un Mélomane aussi averti, un Sportif aussi enragé, un Guerrier aussi énergique, le Conseil des Officiers du Royal Bourgogne Cavalerie prie son Mestre de Camp de bien vouloir agréer le présent texte de citation comme un hommage et de sa gratitude et de son respectueux attachement au "Patron" qu'il a été pour eux, car :
"PUTAIN D'ADELE"
IL VOUS AIME QUAND MÊME BIEN VOTRE REGIMENT MON COLONEL.
Le Conseil.
Signatures des Officiers :
La présente Citation comporte l'attribution de 11heures 32minutes 45secondes de musique classique. A absorber par comprimés de trois disques à la première manifestation de vie intempestive. Doubler la dose si la cause d'exaltation est un mauvais con d'un quelconque Etat-Major. Véronique de Solère le mardi 02 février 2021 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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recherche témoignages Madame Alix Grès, ma grand-mère, était marraine de guerre de la 501ème RCC et a longtemps entretenu des liens d'amitié avec Jacques de Witasse. Il lui inspirait une vive admiration. Je procède actuellement à des recherches pour l'écriture d'un ouvrage et suis en quête de témoignages ou d'archives, car j'en suis démunie. Si des proches du général avait l'amabilité de me contacter, je leur en serait très reconnaissante. Ma grand-mère était plus connue sous le nom de Madame Grès (créatrice d'une maison de haute couture). 
Anne Graire le mardi 26 mai 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Michel Colment est passé en Espagne le 4 mai 1943 avec un groupe Cantarel, de Witasse, Malaguti, Delpierre et d'autres dont mon père Van De Velde Gilbert, évadé belge les ayant rejoint en Andorre (Hotel Coma)
Tout est confirmé dans un carnet de voyage de mon père.. Michel Van De Velde le samedi 23 mai 2020 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution Réponse : Je lis dans la page de Cantarel " Le 22 avril, vers 11 heures, ils franchissent la frontière, au port de Siguer. Ils amorçent ensuite une pénible descente vers la principauté. Le groupe arrive à Ordino dans la soirée et s'installe à l'hôtel Coma. de nombreux juifs séjournent dans cet établissement. Les fugitifs du général Cantarel restent là jusqu'au 27 avril, en raison des fêtes pascales. Le 28 avril, le groupe Cantarel rejoint seul San Julia de Loria pour arriver le 5-mai à Manresa ..."
San Julia de Loria est en Andore et Manresa est en Espagne, donc ça correspond bien à ce que dit votre père. Mais je suppose que le passage en Andore est considéré comme un passage en Espagne
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Retrouvailles à Grussenheim Tous les ans, le dernier dimanche de janvier, était organisée une commémoration de la libération du village à laquelle le général de Witasse a assisté jusqu'à ses 90 ans, très heureux d'y retrouver "ses hommes".
L'accueil de la mairie et des habitants était toujours très chaleureux et une messe solennelle était célébrée en souvenir des victimes.
Suivait une cérémonie militaire avec défilé et remise de décorations.
Une année, le Général de Boissieu s'est joint à cette commémoration (photo jointe) et on le voit ici avec le Général de Witasse discutant, sur le terrain, des engagements de janvier 1945. 
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Véronique de Solère le dimanche 12 janvier 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Mercedes d'Hitler Le 4 mai 1945, la Mercedes d'Hitler, récupérée dans le "Nid d'Aigle" de Berchtesgaden, est livrée par le Capitaine de Witasse au Général Leclerc.
Elle se trouve aujourd'hui au Musée de l'Automobile Henri Malartre à Rochetaillée sur Saône (69). 
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Véronique de Solère le lundi 20 août 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Souvenir d'un adjudant de la Place de Paris J'ai été heureux et fier de travailler pour le générak de WITASSE quand il commandait la Place de Paris, où je suis arrivé en 1969. Je l'ai servi, sous une férule bienveillante, au bureau d'instructon des officiers de réserve, jusqu'à son remplacement par le général Galharagues. BARRAULT Alain le mercredi 01 juin 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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souvenir d'un soldat J'ai eu l'immense honneur de servir le Général De Witasse de Décembre 1971 à Octobre 1972 ainsi que Madame, à la villa militaire du quartier Général Frère ,22 Avenue Leclerc à Lyon.
J'effectuais alors mon service militaire.
Je garde un souvenir éblouissant de cet homme immensément cultivé et humain,de ce couple délicieux et indulgent .
Je garde dans mon esprit ces moments,rares mais intenses de conversations que j'ai eu le privilège d'avoir avec lui et madame ; tout particulièrement au sujet de l'origine d'un très célèbre piano noir présent dans le salon de sa villa .Puis ensuite la fierté que j'ai eu de servir des réceptions privées ,à sa demande,dans son appartement de Ste Foy Les Lyon lorsqu'il eu été à la retraite .La fierté aussi qu'il m'ait offert son livre ,dédicacé ,lors d'une visite à ma boutique de jouets 29 rue Gasparin à Lyon .
Le souvenir tout aussi intense d'avoir eu le privilège de préparer et servir le repas de fiançailles de sa fille Chantal , etc... etc ... etc ....
Un homme...une vie,un magistral exemple YVOREL le vendredi 23 janvier 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Terre de France C'était le half-track radio, de 2eme Cie, apprécié de notre Capitaine qui participait, souvent, à nos repas de campagne.
Ensuite, je le revoyais tous les ans, à la Maison des FFL, à Paris. Gherardi François Adrien le mercredi 15 octobre 2014 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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