Abel Yvon André Thomas - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Abel Yvon André Thomas



Naissance : 18 juillet 1920 - Fontenay-le-Comte (85)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : janvier 1943

Engagement dans la France Libre : Maroc en mai 1943

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / artillerie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 83 ans - 13 décembre 2003 - Courbevoie (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 569176

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 49617

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Abel Yvon André Thomas - son Livre ouvert !
 

Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 66 du premier novembre 1944, attribuée à :
THOMAS Abel du 40ème R A N A.



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LEFEBVRE le jeudi 20 avril 2023 - Demander un contact

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x-resistance.polytechnique.org 

Laurent Laloup le jeudi 21 août 2008 - Demander un contact

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" les départs échelonnés pour l’Espagne en janvier 1943 de Jacques HERTZ (X1940) et d’élèves de la 41, Jean AUDIBERT, Geoges BRAUER, André DAUBOS, Frédéric GOURIO (mort pour la France en 1944), Jacques MANTOUX, René PÉRINEAU, Francis ROUGÉ et Abel THOMAS, suscitent une vive émotion à Lyon et à Vichy. PÉTAIN dépêche sans délai Jean BICHELONNE (X1923) pour stigmatiser la conduite des absents ("J’ai vu le Maréchal qui m’a chargé de vous dire que vos camarades sont des traîtres") et organiser aussitôt trois conseils de discipline présidés par le Colonel de TARLÉ."

x-resistance.polytechnique.org 

Laurent Laloup le jeudi 21 août 2008 - Demander un contact

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www.faits-et-documents.com 

" Le Yediot Aharonot de Tel Aviv publiait fin septembre (1) un article révélant un accord nucléaire jamais révélé entre la France et Israël, ou comment la France a livré à l’Etat hébreu l’arme nucléaire. A la tête de cette fantastique trahison étatique, un Français, Abel Thomas, aujourd’hui âgé de 80 ans. Il n’est pas précisé dans l’article (ce que nous éclairons par des documents exclusifs) qu’il fut député UDF avant de tenter, en mai 1981, de rallier les eaux mitterrandiennes. Via Tel Aviv.

1. La traduction de cet article, signé par Mikhael Karpin, paru en pages 16,17 et 25 du supplément hebdomadaire du Yediot Aharonot du 29 septembre 2001, figure dans Courrier International n° 578

Dans Le Paquet-cadeau atomique d’Abel Thomas, on lit : « Dans les années 50, le destin de l’Etat hébreu était l’une des priorités du pouvoir français. Une politique d’aide militaire, secrètement élaborée au ministère de la Défense, aboutit à un accord nucléaire jamais avoué […] Haut fonctionnaire et personnage très influent de la politique française de défense de l’après 1945, Abel Thomas est l’homme qui a livré le programme nucléaire français à Israël. Dans les années cinquante, il était le chef de cabinet du ministre de la Défense, Maurice Bourgès-Maunoury […] De nombreux politiques et militaires français, socialistes pour la plupart, entretenaient alors avec Israël une véritable passion romantique, et Abel Thomas joua le rôle le plus décisif dans la participation de la France à l’option nucléaire de David Ben Gourion. “C’est l’oeuvre de ma vie. Pour moi, le destin d’Israël fut vital dès sa création.” » Le même article explique que le ministère de la Défense, Abel Thomas étant en première ligne, commença par livrer secrètement, à la fin de 1955, neuf Mirage… qui furent effacés des effectifs officiels, sans même en informer le ministère des Affaires étrangères dirigé par Christian Pinault, considéré, ainsi que la plupart des diplomates, comme « pro-arabe ».

En 1956, Thomas joua un rôle majeur dans l’opération de Suez, après la nationalisation du canal par Nasser, étant le contact privilégié de Shimon Peres, alors ministre israélien de la Défense. Mieux, Peres disposera même d’un bureau à Matignon, à côté de celui du Premier ministre! Puis, Abel Thomas, François Perrin, le directeur du Commissariat à l’énergie atomique, et Shimon Peres firent fléchir le Premier ministre Guy Mollet sur la question du nucléaire.

Dès octobre 1957, Israël et la France signaient un accord diplomatique avec des clauses secrètes sur le nucléaire. La France s’engageait à fournir une pile atomique qui devait être installée à Dimona, dans le désert du Néguev, l’uranium enrichi (mais Thomas a refusé de le confirmer) et le matériel nécessaire à la fission du plutonium. Bref, on parlait de nucléaire civil et on pensait nucléaire militaire. Comme devait le déclarer le journaliste d’investigation Pierre Péan, auteur de Les Deux Bombes (Fayard, 1982) : « Le plus étonnant est que les Français aient aussi rapidement livré un programme nucléaire à peine sorti des fonts baptismaux. » Il y eu en fait, en sous-main, comme le révèle Dominique Lorentz, dans Affaires atomiques (Les Arènes, 2001), aval secret des services américains : « C’est la France naturellement qui fut choisie pour aider Israël afin de ne pas mécontenter le Congrès. » Ce, d’autant qu’en 1956 la France ne détenait même pas encore un savoir-faire qu’elle n’a acquis en 1960 et que la France ne disposait pas encore de la bombe… qui intéressait Israël. Pour Lorentz, il y aurait eu en fait complémentarité entre les deux pays, la France apportant sa puissance industrielle et Israël les procédés américains. Ce qui explique que ce sont des Israéliens qui dirigeront le démarrage de la centrale de Marcoule et des physiciens israéliens seront présents, le 13 février 1960, à Reggane (Sahara), pour l’explosion de la première bombe A.

Qui connaît pourtant Abel Thomas? Pratiquement personne et son nom n’apparaît même qu’épisodiquement dans les deux ouvrages précités, les seuls pratiquement sur la question. Né à Fontenay-le-Comte (Vendée) le 18 juillet 1920, il est le fils d’un officier portant le même prénom et de France Chauveau. Passé par le lycée de Beauvais et l’Ecole polytechnique, cet ingénieur général du génie civil maritime, il participera à la Résistance (son frère mourra en déportation à Dora et sa mère sera décorée de la Croix de guerre par le général Koenig, fervent sioniste) et combattra, comme officier de chars, dans la division Leclerc (1942-1944). Il sera décoré de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre (il serait également, ce qu’il ne fait pas figurer au Who’s Who mais dont il avait l’habitude de se vanter d’avoir reçu la médaille de la Haganah des mains de Ben Gourion, en 1958, à Tel Aviv, cf notamment Paris-Demain, n° 76, mars 1978). Adjoint au directeur du cabinet du ministre de la Défense nationale René Mayer (1948-1949), il sera conseiller technique de Jules Moch (1950-1951) et Maurice Bourgès-Maunoury (1952). En 1954, il devient le directeur de cabinet de ce dernier, cette fois à l’Industrie. Commissaire général à l’industrialisation de l’Algérie (1956), il retrouve Bourgès-Maunoury à la Défense (1956-1957) puis sera son directeur adjoint comme président du Conseil (1957) et directeur de son cabinet à l’Intérieur (1957-1958).

Il suit donc de très près l’opération de Suez comme on l’a vu. Edouard Sablier (Valeurs actuelles, 25 janvier 1993) lui consacrera un long portrait, où il le présente comme « l’homme qui a engagé la France et l’Angleterre dans l’expédition de Suez ». Ayant reçu carte blanche de Guy Mollet, il enverra en Israël, en trente voyages, la bagatelle de 270 avions de chasse Mystère, à la suite d’une réunion secrète ayant scellé les accords financiers. Y participaient Shimon Peres, David Ben Gourion, le général Moshe Dayan et Golda Meir. La rencontre se déroula, sans doute pour des raisons non anodines, dans la maison du père de Bonnier de La Chapelle, le jeune activiste manipulé qui assassina l’amiral Darlan, à Alger, en 1942. Autant d’influence et d’entregent devait sceller une grande carrière, mais le retour des gaullistes sonnera pour lui la fin des cabinets ministériels. Relégué comme commissaire à l’Aménagement du Territoire (1959-1963), il sera par la suite PDG d’une société d’aéroglisseurs, conseiller technique de la Société de l’aérotrain, avant de finir comme inspecteur général du génie maritime en 1971. Conseiller ou administrateur de diverses sociétés, notamment UPI du groupe Goldsmith, il continue à entretenir des rapports étroits avec diverses associations sionistes, notamment l’Alliance France-Israël.

En 1978, il sollicite, selon ses dires, l’investiture socialiste mais ne l’obtiendra pas. En revanche, à la demande de l’Alliance France-Israël (selon ses propres dires), il devient le suppléant de… Jacques Dominati dans la 2e circonscription de Paris, c’est-à-dire ce que les israélites appellent le « Pletzl » (les IIe et IIIe arrondissements). Le tout ayant été obtenu avec l’aval du sénateur socialiste Georges Dayan, le plus proche ami jusqu’à sa mort de François Mitterrand, qui lui aurait même « donné sa bénédiction » et le « soutenait en sous-main ». Il est alors présenté, dans le journal électoral Paris-Demain, comme « un socialiste qui a toujours refusé de se faire le complice des communistes, un homme qui a toujours mené le combat pour les libertés et contre tous les totalitarismes». A cette occasion, il se dévoile : « En 1956, lorsque le jeune d’Etat d’Israël se voit menacé d’écrasement par la formidable coalition de ses voisins arabes, Abel Thomas contribue activement à la décision de lui livrer massivement les armements nécessaires […] Ce sera la fulgurante campagne du Sinaï, qui fonde une deuxième fois l’indépendance d’Israël et scelle définitivement l’amitié entre le peuple français et le peuple d’Israël. »

Le 6 mai 1978, presque par hasard, il est proclamé député UDF à la suite de l’entrée au gouvernement du responsable du Parti républicain Jacques Dominati dont il était devenu le suppléant. Comme il l’écrit dans le courrier inédit que nous publions ici, « cette élection […] était un sauvetage […] pour sortir de l’asphyxie morale et matérielle » dans laquelle l’aurait placé le régime gaulliste. Durant trois ans, il ne cessera de soutenir Israël au Palais-Bourbon. Arrive mai 1981, la dissolution de l’Assemblée. Thomas, comme le démontre le courrier que nous publions, sollicite alors, via les réseaux sionistes, une « mission d’ambassadeur extraordinaire auprès d’Israël, pouvant se transformer en charge d’ambassadeur en titre ». Laquelle serait directement imposée par François Mitterrand, depuis Tel Aviv, à la demande de Shimon Peres. Las, l’opération ne se réalisera pas : les anciens soutiens d’hier sont des ingrats. Ils n’ont pas montré la reconnaissance qu’il pouvait attendre. Encore en 1984, il apparaît comme membre d’honneur des Cercles Jules Ferry, une association montée par Charles Pasqua et truffée de francs-maçons (son président est Me Richard Dupuy), théoriquement pour défendre l’école libre."

Laurent Laloup le mardi 14 août 2007 - Demander un contact

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Député

Abel Thomas

Né le 18.07.1920 à Fontenay-le-Comte (Vendée)
Profession : Ingénieur
Groupe politique : Union pour la démocratie française
Circonscription d'élection : Paris (2ème circonscription)
Date de début de mandat : 07.05.1978 (remplacement de M. Jacques Dominati, nommé membre du Gouvernement)
Date de fin de mandat : 22.05.1981 (fin de législature)

www.assembleenationale.net 

Laurent Laloup le mardi 14 août 2007 - Demander un contact

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www.ac-amiens.fr 

LE LYCÉE FÉLIX-FAURE - ENTRE MÉMOIRE ET HISTOIRE - D'UN SIÈCLE À L'AUTRE

"... Il n'existe pas de recensement exhaustif des victimes et des disparus. Un appel de l'Oise libérée, du 13 juin 1945, entreprise à l'initiative du Proviseur, a engagé les familles à se manifester. Cette correspondance subsiste dans les archives du lycée. Elle précise parfois les parcours de captivité, les circonstances de la mort, interroge souvent un parcours professionnel. Les plaques commémoratives situées dans le péristyle permettent également de connaître le nom de ceux qui ont perdu leur vie. Pami les professeurs tués, on compte Louis Marcel Bouet, professeur de mathématiques, mort le 17 juin 1940 lors du bombardement de la gare de Rennes, Jean Bourgognon, tué sur le front de la Somme en 1940, « sur sa pièce ». D'autres sont faits prisonniers : André Coffinier, professeur d'éducation physique, blessé et amputé d'un bras pendant la bataille du canal de la Marne au Rhin. Jacques Dancer, prisonnier de l'Oflag II, Robert Bouvier, professeur de lettres, prisonnier à l'Oflag I, à l'Oflag II B puis à Lübeck, M. Culine professeur d'anglais, Jean Schiltz, professeur de physique (38). Sept agents du lycée sur 17 ont connu la captivité : Eugène Lamaud, Marcel Fructidor, Albert Roze, Roger Firmin, Raymond Bézot, Daniel Bobronel, Hanère Vanove. D'autres se sont illustrés dans les Forces Françaises Libres : Huges Pierson, élève de mathématiques en 1939, il se rendit à Londres pour préparer l'Ecole navale. Abel Thomas échappant à la Gestapo, se rendit en Afrique du nord en 1943, (son frère Pierre, dénoncé, fut arrêté par la gestapo puis déporté). En revanche, Max André, pilote de chasse, qui avait rallié de Gaulle à Londres, trouva la mort le 25 février 1944. Louis du Sablet, du 3e régiment parachutiste, avait quitté le lycée en 1938, fut tué au cours d'une mission en Hollande le 8 avril 1945. Robert de Beauvais, soldat au centre d'organisation automobile d'artillerie de Nemours, fut tué le 2 septembre 1941. ..."

Texte de Véronique Genlis, professeur d'histoire-géographie au lycée Félix-Faure

Laurent Laloup le mardi 14 août 2007 - Demander un contact

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Probablement pas Français Libre

Dans le récit de Jacques Hertz : Mon camarade Abel Thomas, flambard, choisit de Gaulle, mais le commandant gaulliste ayant ordonné de se mettre en colonne par trois, il répondit : "Je ne suis pas venu ici pour me faire aligner ; puisque c’est comme ça je passe chez Giraud".

C’est ainsi qu’Abel et moi et bien d’autres, nous trouvâmes à l’école militaire de Cherchell en Algérie.


Mais le titre ne change rien au parcours §;c). Mes respects pour Abel Thomas

Jacques Ghémard le lundi 26 décembre 2005 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 20 avril 2023

 

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