Jean Louis Théobald alias Taverny - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Louis Théobald alias Taverny



Naissance : 12 mars 1923 - Besançon (25)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juin 1942

Passage en Espagne : mars 1944

Affectation principale : FNFL / fusiliers marins

BCRA, 1er RFM

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Enseigne de vaisseau

Décès à 89 ans - 1er septembre 2012 - Paris 5e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 567055GR 16 P 567057

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 13798

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 49475ligne 49478


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Jean Louis Théobald alias Taverny - son Livre ouvert !
 

" Le Commandant GASTALDO qui a sur lui de faux papiers au nom de GARIN, professeur, vient au rendez-vous prévu. Il descend du métro à la station "Trocadéro" et suit à pied, vers "la Pompe", la portion de l' Avenue Henri Martin devenue actuellement l'Avenue Georges Mandel. A mi-chemin il rencontre Jean-Louis THEOBALD, qui muni de faux papiers au nom de Jean-Jacques TERRIER doit rester à la disposition du Général en tant qu'aide de camp. Ils cheminent donc ensemble, et presqu'arrivés à la station "Rue de la Pompe", vers 9h, 45, ils voient venir vers eux le Colonel Sauveboeuf, facilement reconnaissable par sa forte taille, qui l'aborde et lui demande si le Général sera présent à la réunion. Le Colonel s'éloigne en direction de la Mairie du 16°. Quelques mètres plus loin, GASTALDO et THEOBALD aperçoivent cinq ou six hommes accoudés à la rampe de la station de métro qui surveillent la sortie. Ils traversent alors et vont s'asseoir sur un banc de pierre au niveau du 65 de l'Avenue Henri Martin. Voulant quitter ce quartier jugé dangereux, c'est en traversant la rue de La Pompe, qu'ils sont arrêtés quelques instants plus tard (149).

KRAMER, en effet, après avoir laissé le Général au poste de garde de la rue des Saussaies, repart accompagné de son collègue le Capitaine SCHMITT, chacun muni de ses agents, et de deux hommes du S.D. Toutes les issues du carrefour sont surveillées ainsi que la bouche de métro. Ce sont MOOG et SAUMANDE qui arrêtent GASTALDO et THEOBALD, lesquels emmenés vers une voiture sont pris en charge par les agents du S.D. et conduits rue des Saussaies (150).

Une dernière arrestation parisienne eut lieu le Vendredi 11. Suzanne OLIVIER est secrétaire de Max depuis longtemps. Elle fait partie de ceux que, tel THEOBALD, Max a envoyés à Paris afin d'y implanter la délégation dans un avenir qu'il espère proche. Suzanne OLIVIER apprend le 11 au matin, par Hughes LIMONTI, l'arrestation du Général, de GASTALDO, de THEOBALD. Sachant que ce dernier a laissé documents et objets compromettants dans son appartement de la rue Tocqueville, elle veut s'y rendre avant l'arrivée des Allemands.
Mais quand, à 14 heures, elle sort du métro Villiers, elle est arrêtée par des agents du S.D., qui possédent sa photo prise sur Terrier. Parmi ces membres de la Gestapo se trouve un certain ORLOF, norvégien (151).
Par contre MOOG et MULTON n'y sont pas. Ils sont retournés à Lyon. Elle est immédiatement emmenée 84 Avenue Foch.

149 Dépositions du Colonel Gastaldo des 3 et 21 Juin 48: 2°procès Hardy.(Cote 68)

150 Déposition de J.L.Théobald du 18.03.48: Second Procès Hardy. et celle du Colonel Gastaldo:(note 149)

151 Déposition de Madame LEBON-OLIVIER du 7.07.48 à l'instruction du second procès Hardy."

charles.delestraint.free.fr 

laurent le dimanche 09 août 2009 - Demander un contact

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"Présentation de l'éditeur
Jean-Louis Théobald, né à Besançon en 1923, est choisi par Jean Moulin en 1942 à Lyon comme officier de liaison avec le général Delestraint, chef de l'Armée secrète. Il est arrêté par la Gestapo avec le Général, à Paris en 1943, emprisonné à Fresnes, condamné et déporté en Allemagne avec l'équipe de Jean Moulin.
Evadé durant son transport en 1944 et revenu en France, il passe en Espagne et en Afrique du Nord. Affecté sur sa demande au 1er régiment de fusiliers marins de la 1re division française libre, il combat en Italie puis, après le débarquement en Provence, il participe à la libération de la France (Toulon, Lyon, Belfort), trois fois blessé avant la fin de la guerre contre l'Allemagne. Après la guerre, Jean-Louis Théobald sert en Indochine et en Afrique comme Administrateur de la France d'Outre-Mer puis diplomate aux USA et en Allemagne.
Jean-Louis Théobald est capitaine de vaisseau (honoraire), grand officier de la Légion d'honneur et membre d'honneur de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon et de Franche-Comté."

Laurent Laloup le mercredi 29 octobre 2008 - Demander un contact

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vivelaresistance.unblog.fr/ 

Une de nos journées consacrées à la Résistance et à la Déportation au collège Louise Michel d'Alençon devant de nombreux élèves et le public (au micro Mr Jean Louis THEOBALD, ancien résistant et compagnon de Jean Moulin).

Laurent Laloup le mercredi 29 octobre 2008 - Demander un contact

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Un portrait :

Un portrait extrait du livre de Jean Bernard Derosne , "Les Forbans magnifiques"

" Quand à Théobald, c'est un autre genre. C'est cependant le cas typique de "celui qui veut se battre à tous prix". Aussi son histoire vaut-elle une mention particulière.
C'était un jeune toubib. Il avait vingt-deux ans. Sa spécialité, c'étaient les prisons, les interrogatoires, les camps de concentration et les conseils de guerre. En France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique , partout... Son père fut longtemp persuadé qu'il avait fichu le camp avec une gourgandine et le faisait rechercher par la police des moeurs ! Pendant ce temps, il était à Fresnes, fers au pieds. La grande vie. Il était condamné à mort par les Allemands et expédié à Buchenwald. Mais c'était aussi un Latude. Il s'évada de partout. Un mois après Buchenwald, il traversait les rues de Pampelune encadré par deux gardes espagnols. Il s'évada encore et arriva à Londres où on ne l'accepta dans l'armée que comme toubib. Finalement c'est en Italie seulement qu'il rejoignit les fusiliers-marins, passager clandestin à bord d'un transport. On voulut bien l'accepter au régiment, mais à la condition formelle qu'il ne toucherait jamais un blessé ni même un malade. Il y finit la guerre comme chef de peloton. A part cela, Légion d'Honneur, des palmes, des étoiles. Quel est l'officier des Forces Françaises Libres qui ne retrouvera pas un peu de son histoire dans celle de celui-ci, prîs parmi tant d'autres ?"

Jean-Louis Théobald est l'auteur du livre autobiographique "A vingt ans avec Jean Moulin : De Fresnes à Cassino"

Laurent Laloup le jeudi 13 juillet 2006 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 09 août 2009

 

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