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| Kathleen Annie Pannonica Rothschild épouse de Koenigswarter | |
Naissance : 10 décembre 1913 - Londres, Angleterre
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Afrique
Engagement dans la France Libre : AEF en décembre 1940
Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique /
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : civile
Décès à 74 ans - 30 novembre 1988 - New York, USAEpouse de Jules de Koenigswarter 
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27474 |
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J' ai connu mme de Koenigswater a mexico City dans les années cinquante. Ma mère travaillait a la maison de couture d' Henri de Chatillon a Mexico Cita dans les années 50 y moi mème aussi. J' y ai connu Mme de Koenigswater qui s'y habillait.
Dans ce que mentionnent ces documents je ne trouve pas cette époque.
Peut tre cela vous pourrait etre utile.
lgj Lisy Gomez Josseau le dimanche 22 avril 2012 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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personnage singulier et fascinant que j ai connu grace au livre sortie en 2006 sur les 3 voeux de 300 jazzman .une sorte de sainte du jazz. un film sur sa vie serait génial. pat38 le mercredi 19 janvier 2011 Recherche sur cette contribution | |
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archives.lesechos.fr
"Les Musiciens de jazz et leurs trois voeux », éditions Buchet-Chastel, 318 pages, 150 photos, 35 euros.
C'est un conte de fées du XXe siècle. La fée s'appelle Pannonica de Koenigswarter, « Nica » pour les intimes. C'est la fille de lord Charles Rothschild, banquier par tradition et entomologiste par passion : ayant découvert une nouvelle variété de papillons, il baptisera le lépidoptère et sa fille, née en 1913, du même nom. Nica est riche, élégante... et un peu excentrique pour une Rothschild. A partir des années 1950, elle a été l'ange gardien des musiciens afro-américains qui révolutionnaient chaque soir la musique de jazz. Elle les a photographiés et leur a demandé de formuler trois voeux. Totalement inédits, ces clichés et ces réponses de quelque 300 musiciens vont être publiés le 8 décembre dans un livre magnifique. Ils constituent un document inestimable sur l'histoire du jazz.
Pour comprendre comment cette baronne, décédée en 1988, a pu « déchoir » à ce point _ c'est ce que considérait sa famille qui lui a coupé en partie les vivres _, il faut reprendre le cours de sa vie. Pannonica a déjà écouté un peu de jazz lorsque, au début de la Seconde Guerre mondiale, elle rallie les Forces françaises libres à Londres avec son mari, Jules de Koenigswarter. Il est envoyé en Afrique équatoriale. Elle le suit, et sera soldat dans les FFL, chauffeur militaire, commentatrice sur Radio Brazzaville, etc. A la fin de la guerre, Jules devient ambassadeur. Mais le statut d'épouse de diplomate ne lui convient pas : ils se séparent en 1952.
Elle fait la connaissance de Thelonious Monk en 1954 lors d'un concert à la salle Pleyel. Elle a quarante et un ans et la musique « cubiste », si l'on peut dire, de ce pianiste aux doigts raides, la bouleverse. L'année suivante, elle s'installe avec sa fille aînée à New York. C'est alors qu'elle devient l'amie de tous les musiciens de jazz : Art Blakey, Lionel Hampton, Bud Powell, Charlie Parker...
Presque chaque nuit, elle sillonne la Grosse Pomme au volant de sa Bentley et fait la tournée des clubs. Aux concerts, succèdent les « afters » chez elle. Nica s'implique de plus en plus, devient membre du Syndicat des musiciens et essaie de leur trouver des contrats. Tous lui doivent quelque chose. Mécène, muse, admiratrice, elle les a nourris, hébergés, a payé leurs soins et « partagé » les tourments, comme cette arrestation suivie d'une condamnation lorsque de la marijuana a été retrouvée dans son auto. Deux génies, Charlie Parker et Thelonious Monk, ont même fini leur vie chez elle.
On peut prolonger l'émotion que procure la lecture de ce livre en réécoutant les thèmes qui lui ont été dédiés : « Pannonica » de Thelonious Monk, « Nica's Tempo » de Gigi Gryce, « Blues for Nica » de Kenny Drew, « Tonica » de Kenny Dorham, « Thelonica » de Tommy Flanagan, « Nica's Dream » d'Horace Silver... Disparue en 1988, elle aurait aimé que ses cendres soient dispersées dans le fleuve Hudson, autour de minuit, comme dans le « tube » de Monk, « 'Round Midnight ». Le plus bel hommage à lui rendre aujourd'hui serait de réunir, dans un coffret, tous les enregistrements des thèmes qu'elle a inspirés.
RENAUD CZARNES " Laurent Laloup le mardi 04 novembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Pannonica de Koenigswarter Les Musiciens de jazz et leurs trois voeux
[ The Jazz Musicians and Their Three Wishes ]
Buchet Chastel, December 2006, 320 p.,
150 photographs, 35 ¤,
ISBN: 978-2-283-02038-8.
Introduction by Nadine de Koenigswarter, translated by Florence Hertz.
It was at the Touquet aerodrome, where she learned to fly a plane, that Pannonica Rothschild met Baron Jules de Koenigswarter, who would become her husband. In the beginning of World War II, both joined the Free French Forces in London. But it was another ‘resistance’ that, in the early fifties, mobilized this young woman: jazz and its more-or-less clandestine fighters in the bebop revolution.
Paris, 1954: she met one of the most fascinating pianists, Thelonious Monk, in the Salle Pleyel, and stayed by his side, becoming the friend and patron of these creatures on the margin of mainstream culture. A privileged witness, she photographed them offstage like no professional could and asked them to make three wishes. Thence came a series of exceptional documents that seem not to have interested any New York editors at the time, an indifference that very accurately reflects the bitterness that filled most of these African-American musicians’ responses, until Nadine de Koenigswarter, granddaughter of the baroness, suggested to a Parisian editor this ensemble now available for the first time–but in French.
Here it is: an indispensable complement to any jazz education, a moving collection of moments and fragments of lives lived underground.
www.culturesfrance.com Laurent Laloup le mardi 04 novembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Récupérée de
Née Kathleen Annie Pannonica Rothschild, elle est la fille du Lord Charles Rothschild. C'est lui, chasseur de papillons à ses heures perdues, qui, en découvrant une espèce inconnue dans une région d'Europe centrale appelée dans les temps anciens Pannonie, décida d'en donner le nom et au papillon, et à sa fille.
Jeune femme d'une grande beauté, elle s'éprit en 1935 d'un jeune militaire français : le baron Jules de Koenigswarter. Issus du même milieu aristocratique, leur union semblait naturelle ; et pourtant tout les opposait. Lui : rigide, sombre, sérieux, responsable, intéressé seulement par les arts martiaux. Elle : fantasque, artiste (pianiste et peintre talentueuse), se souciant peu des convenances, fort peu disposée remplir les fonctions mondaines auxquelles son éducation semblait l'avoir destinée. Une originale, en somme. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jules s'engage dans les Forces Françaises Libres, et Nica aurait pris le maquis. Six enfants naîtront de leur union. Après la guerre, la famille s'installe à New York, mais Nica ne fait pas une bonne épouse de diplomate : s'habille sans soin, déteste les réceptions, fume des joints, et adopte les mœurs et vices de ceux qu'il appelle des nègres. Le baron quitte sa femme, elle reste à New York (à l'hôtel Stanhope sur la 5ème Avenue) où l'enchaîne sa passion pour le jazz. Elle est exclue de la famille, les Rothschild lui coupent les vivres, il lui est heureusement possible de conserver deux Bentley et une Rolls, d'acheter une superbe maison sur les rives du New Jersey avec vue panoramique sur Manhattan, et d'entretenir deux bonnes centaines de chats.
Personnalité flamboyante, elle a rayonné sur ses contemporains avec une passion et une générosité exceptionnelles. Ce fut une bienfaitrice, une mécène, des jazzmen new-yorkais. Thelonious Monk écrivit pour elle la superbe composition Pannonica, mais on trouve également le très subtil Nica's tempo de Gigi Gryce, Blues for Nica de Kenny Drew, Tonica de Kenny Dorham, Thelonica de Tommy Flanagan ou encore le célèbre Nica's dream d'Horace Silver.
Elle a signifié pour beaucoup l'amour, l'espoir, ou la survie pure et simple. Charlie Parker (qui mourut dans son appartement), Bud Powell, et surtout Thelonious Monk, trouveront chez elle un refuge. 
Laurent Laloup le jeudi 14 décembre 2006 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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