| |  | | | | Un Français Libre parmi 63581 | | | Gustave Nicolas Moutet | |
Naissance : 27 octobre 1901 - Lyon 3e (69)
Engagement dans la France Libre : Londres en ? 1940Homologué FFL
Décès à 85 ans - 5 octobre 1987 - Paris 13e
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 435893 |
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Gustave Nicolas Moutet - son Livre ouvert ! " Une autre série des lettres de ma mère [Marianne Moutet, veuve de Georges Basch, fils du philosophe Victor Basch (1863-1944)] – copieuses et le plus souvent dactylographiées – est adressée à son frère, Gustave Moutet, rescapé de Dunkerque en mai 1940 avec les troupes britanniques et qui s’engagea dans les Forces Françaises Libres à Londres. Sa fille Anne–Élisabeth, journaliste, m’a raconté cette saga avec l’humour laconique de Gustave Moutet, qui joue ici un rôle important en tant que correspondant privilégié de sa sœur Marianne. Ces lettres étaient expédiées par un parent suisse établi à Genève et qui se rendait souvent en France."
"Le 31 janvier 1901 à Lyon, il [Marius Moutet, père de Gustave] épousa Iakovlena (Anne) Matoussévitch (1877-1926), une jeune femme d'origine juive russe (elle est née à Minsk) et dont il eut une fille Marianne, qui épousera Georges Basch, le fils du philosophe Victor Basch (1863-1944), cofondateur et président de la Ligue des droits de l'homme. Georges Basch se suicidera en 1940 à la suite de la débâcle française.
Jacques Ghémard le lundi 26 décembre 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Soustelle Jacques "Envers et contre tout de Londres à Alger ( 1940-1942 )" " Boislambert, lui, était parti le 17 juin de Brest sur un bateau qui portait quatre mille cinq cents Canadiens avec un petit groupe d'officiers et d'aspirants, parmi lesquels Julitte, Porgès, Saint-André et Gustave Moutet, et une vingtaine de sous-officiers. Le navire venait à peine de mettre le cap sur la Grande-Bretagne, et les Français tenaient conseil pour réunir leurs ressources : cigarettes, biscuits, quatre ou cinq boîtes de singe, lorsque le commandant du bord, en grand mystère, fit appeler Boislambert dans sa cabine. Le colonel canadien s'y trouvait déjà. L'embarras se peignait sur le visage du « maître après Dieu » lorsqu'il révéla à Boislambert qu'on venait de découvrir, dans une cabine, une passagère clandestine, apparemment française, « Avec plus de 4.000 soldats à bord, ajouta-t-il, I can't take chances. Voulez-vous la voir, l'interroger et prendre les mesures nécessaires? » Non sans quelque amusement devant cet à-côté du drame mondial, Boislambert trouva dans la cabine indiquée une jeune personne plutôt jolie et très effarouchée en compagnie de trois capitaines canadiens et d'une bouteille de Champagne. Elle expliqua à son compatriote qu'elle était modiste à Brest, qu'elle avait fait la connaissance d'un major britannique, que celui-ci lui avait promis de l'épouser et qu'elle allait le rejoindre en Angleterre. Lorsqu'on lui fit remarquer que ce navire était un transport de troupes, elle répondit gentiment : « Eh! monsieur, dans ces moments-là, on ne peut pas choisir! » Et que faire? On l'accommoda dans une cabine d'officier." laurent le samedi 05 septembre 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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