|  | | | | Une Française Libre parmi 63464 | | | Renée Jeanne Marie Salaün épouse Maurel | |
Naissance : 6 janvier 1914 - Landerneau (29)
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en novembre 1941
Affectation principale : Résistance intérieure / Manipule
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2
Décès à 95 ans - 6 octobre 2009 - Montfort-sur-Meu (35)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 531676
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 35088 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Renée Jeanne Marie Salaün épouse Maurel - son Livre ouvert ! Je n'ai pas oublié Renée SALAÜN, la nièce de mon grand Père Actuellement je travaille sur la généalogie de ma famille et j'ai retrouvé les traces de Renée SALAÜN et qui était présente aux obsèques de son oncle Léonce SALAÜN à Nantes en 1965. Je suis un des petits fils de ce derner.
Mon père, Lucien BERNARD, est décédé à 39 ans suite de sa déportation à MAUTHAUSEN pour faits de résistance dans le Maine et Loire.
Je suis sensible aux témoignages de ceux qui ont vécu l'inconcevable de cette période noire de notre histoire.
Lorsque j'étais adolescent, j'étais présent aux arbres de Noël des déportés de la FNDIRP à Nantes. Il y avait dans le regard de certains anciens déportés, l'expression de personnes qui venaient d'assister à une scène horrible. C'était étrange. Je m'en souviens encore.
Lorsque j'ai croisé le regard de Renée SALAÜN, j'ai reconnu ce même regard et sans savoir à cet instant là qu'elle avait connu la déportation à Ravensbrûck.
Je suis très heureux de retrouver sa trace. Je ne l'ai vu qu'une fois. Son souvenir était évoqué dans la famille SALAÜN de Nantes.
Une fois j'ai dit aux anciens déportés une phrase qui me semblait anodine. Je leur ai dit on ne vous oubliera pas. Je fûs surpris de les voir faire volte face et colporter mes propos auprès de leurs cammarades. Je m'en souviens.
Ce que craignaient ceux qui ont vécu ces événements, c'est l'oubli.
Je n'ai pas oublié que j'ai rencontré Renée SALAÜN qui savait ce que l'homme pouvait faire de pire.
Serge BERNARD Serge BERNARD le mardi 17 janvier 2023 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" La sécheresse d'un bilan.
« Pour mettre un terme à ce témoignage, je veux donner deux informations, mettre en balance deux faits historiques objectifs, terribles dans la sécheresse de leur énoncé :
- A la suite du parachutage du 2 février 1942, le groupe Maurel fut décimé
- René Fleuriot de Langle et André Simon furent emprisonnés.
- Pierre Dalibot, Raoul Barbé, Francis Bourges furent déportés à Dachau, Buchenwald, Mauthausen.
- Etienne Maurel, André Ménard, les deux frères Normand, Gabriel de Cyresme moururent dans les camps d'extermination.
- A.de Q. fut arrêté en décembre 1944, interné à Fresnes pour haute trahison. Jugé en 1946, il sera condamné à 20 ans de travaux forcés.
« Que peut la justice des hommes ? »
Renée Maurel Mie 19315. F. F. L"
memoiredeguerre.free.fr 
GR 16 P 154952 | DALIBOT (Pierre Marie) | 1919-09-12 | Montfort-sur-Meu | Ille-et-Vilaine | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 82289 | BOURGES (Francis) | 1910-03-22 | Montebourg | Manche | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 405343 | MAUREL (Etienne Eugène) | 1915-06-09 | Bollène | Vaucluse | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 410052 | MENARD (André Auguste) | 1921-01-16 | Guingamp | Côtes-du-Nord | FRANCE | FFc DIR ?
GR 16 P 164209 | DE CYRESME (Gabriel Marie René Antoine) | 1903-12-30 | Iffendic | Ille-et-Vilaine | FRANCE | FFc DIR Laurent Laloup le mercredi 20 juillet 2022 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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"... Elen Salaün Maurel a 4 ans lorsque son père, secrétaire de mairie à Montfort, est arrêté par la Gestapo. Nous sommes en 1942. Quelques mois plus tard, au milieu de l'été, la fillette assiste à l'arrestation de sa mère. « Ce souvenir est fulgurant... Je me souviens très bien de la jolie robe qu'elle portait
Etienne Maurel n'est jamais rentré. Il est mort au Struthof en août 1943. Il avait 28 ans.
Le sort en décide autrement pour son épouse, Renée, qui survit à Ravensbrück. Libérée en avril 1945, elle apprend quelques jours plus tard la mort de son mari... Sombrant dans sa douleur, affaiblie et malade, elle reste deux ans à l'hôpital du Val-de-Grâce, avec quelques allées et venues à Montfort. « Les mois qui ont suivi ne sont pas des bons souvenirs », se souvient Elen. Les années s'étirent sans que Renée ne parle.
« La haine détruit celui qui la porte »
Il faut le temps de digérer toute cette souffrance. Les mots sont rares. « Au début, maman ne racontait pas. Elle disait que cela ne servirait à rien, car personne ne la croirait... » Et puis, petit à petit, la parole se libère, par lambeaux. Elle parle de son séjour à la prison des hommes à Rennes, puis à Fresnes, et à Ravensbrück. « Elle dira la mort, le froid, les poux, la faim, la terreur, l'odeur, les cris, les appels, le wagon, la neige, les kapos... »
Renée Maurel est morte en 2009, à 95 ans. « La haine détruit celui qui la porte », telle était sa devise.
« C'était une femme intelligente, rapporte Elen. Un jour, elle m'a dit que rien n'est jamais perdu dans la vie. Que sans Ravensbrück, elle n'aurait pas connu Geneviève de Gaulle et Marie-Claude Vaillant-Couturier. Elle m'a dit que c'était sa fierté de dire qu'elle était avec elles ! »
Soixante-dix ans après le retour de sa mère, Elen a décidé d'aller dans ses pas, à Ravenbrück. « J'ai eu beaucoup de mal à accoucher de ma décision, raconte t-elle. Mais je me suis dit que c'était le moment ou jamais... Il fallait boucler la boucle. »
Ce qu'elle n'imaginait sans doute pas, c'est la beauté du paysage. Juste à côté du camp de concentration, il y a un grand lac, un bois. « Maman me racontait que certaines filles, en arrivant, plaisantaient en disant qu'elles avaient oublié leur maillot de bain... » Derrière, on devine un clocher, un village. Un endroit presque banal...
Hormis les hauts murs de briques rouges et le fil de fer barbelé, rien de bien spectaculaire... Le camp lui-même a presque entièrement disparu, démoli par l'Armée Rouge. « Ce qui m'a marquée, c'est le hiatus entre l'environnement, superbe, et cette désolation totale, ce vide. Il ne reste presque plus rien... » De la terrible machine à avilir et à détruire, on ne voit plus que des traces du contour des baraques et un petit bâtiment crématoire... « Il parait si petit, si besogneux... Il y a une espèce de dérision si on ne connaît pas le reste... »
Otto dans les bagages
À son retour d'Allemagne, Elen s'est arrêtée au camp du Struthof (en Alsace), « pour saluer » une nouvelle fois son père. De son voyage, elle a rapporté des cartes postales, des affiches, des photos. Dans ses bagages, il y a aussi Otto, autobiographie d'un ours en peluche, où comment parler de la guerre, de la discrimination, de la déportation et de la violence mais aussi de l'amitié et de la tolérance aux enfants.
Elen montre aussi le livre de Marie Rameau, Des femmes en résistance, qu'elle a trouvé à Ravensbrück. Sur une page, il y a une belle photo en noir et blanc de Renée, sa maman...
Le plein de souvenirs, mais aussi d'émotions. Si ça fait lui du bien d'être allée sur place ? « Pas encore, mais ça va venir... C'est dur. Très dur ! » ..."
Laurent Laloup le samedi 15 août 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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www.letelegramme.fr 
"... elles, les femmes de l'ombre. Il y a soixante ans, elles combattaient dans la Résistance.Ce sont elles, les femmes de l'ombre. Il y a soixante ans, elles combattaient dans la Résistance. Originaire d'Etel, la photographe Marie Rameau, les met en lumière dans un livre (*) touchant. Qu'elles sont belles. Sans mise en scène, sans fard, sans retouche pour atténuer les traces des années passées. Belles et tristes pour certaines, belles et malicieuses pour quelques-unes, belles et extraordinairement souriantes pour d'autres. Aucun des portraits réalisés par Marie Rameau ne laisse indifférent. Ces femmes captent et captivent le regard. Que cachent leurs yeux pénétrants ? Un passé douloureux que certaines dévoilent « pour le devoir de mémoire », que d'autres évitent ou taisent car la douleur est toujours là, que toutes, ou presque, minimisent. « Vous savez, moi, ce que j'ai fait, c'est de la petite résistance », explique Adrienne Marie, l'une des trente femmes que Marie Rameau a photographiées. « Ne vous méprenez pas en regardant les portraits de ces vieilles dames », précise d'emblée la photographe. « Si quelqu'une vous fait penser à votre grand-mère ou à votre mère, souvenez-vous que ces femmes furent une minorité à mettre ainsi leur vie en danger ». Au fil des pages, l'auteur dénoue son parcours, à la manière d'un réseau, sur les traces de ces résistantes. D'une rencontre à une autre, Marie Rameau raconte ses larmes sur le seuil de certaines portes, ses silences après des récits impensables, la chair de poule qui monte parfois le long des bras, la tendresse qui étreint, l'amitié qui naît. « Au fil des années, le travail a duré cinq ans, il y a eu des rencontres plus singulières que d'autres qui font que je ne pouvais pas me satisfaire d'une photo », explique-t-elle. « Il y avait des silences porteurs de quelque chose. Je devais aller plus loin ».
Cinq d'entre elles sont décédées depuis
Elle a donc pris le parti d'en faire un livre. Ce n'est pas un récit de résistance. C'est une histoire de rencontres avec des femmes qui ne pouvaient laisser faire l'impensable. Marie Rameau raconte les mots choisis pour parler de ce passé, la manière d'appréhender cette photo qui renverra de soi une image d'un âge bien avancé. Cette photo qui renvoie surtout le regard hypnotique de Denise Vernay, la soeur de Simone Veil, la plénitude de Germaine Tillion, la jolie timidité d'Odette Kerbaul, la fatigue de Gilberte Pradeau, la gaieté de Josette Dumeix. Cette photo qui est déjà devenue un témoignage puisque cinq d'entre elles s'en sont déjà allées. Et puis, il y a Simone. Simone, sans qui ce livre n'aurait sans doute jamais pris corps dans l'esprit de Marie Rameau. « Tout a commencé quand j'avais quinze ans », raconte la photographe. « Je devais recueillir un témoignage sur la guerre 39-45. Mon père m'a incitée à aller voir Simone Le Port, une femme que je croisais régulièrement à Etel où nous vivions toutes les deux. Quelques jours plus tard, je l'écoutais me raconter sa résistance, son arrestation et sa déportation. Je ne savais pas qu'elle avait été déportée, je savais à peine ce qu'était un déporté. Les mots de Simone furent un choc terrible au beau milieu de mon adolescence ». Simone Le Port avait 25 ans en descendant du train à la gare d'Auray en 1945. Elle pesait 35 kg. Elle revenait de Ravensbrück. Sa photo, à 82 ans, est en couverture du livre de Marie. « C'était essentiel, elle a bouleversé ma vie ». *« Des femmes en résistance 1939-1945 ». Sorti lundi aux éditions Autrement..."
" Photos DR/Marie Rameau
Marie Rameau a rencontré plusieurs résistantes bretonnes pour sa galerie de portraits : Simone Le Port (en haut), d'Etel, mais aussi Renée Maurel, d'Ille-et-Vilaine." 
Laurent Laloup le samedi 15 août 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"...Une pensée pour Etienne Maurel
Lors de la cérémonie, l'assistance a aussi rendu hommage à Etienne Maurel. Ce jeune méridional, dont le père travaillait à la SNCF, est arrivé à Landerneau dans le Finistère dans les années 1930. Il a épousé Renée Salaun. Etienne ayant obtenu un poste de secrétaire de mairie, le couple arrive à Montfort en 1936.
Dès le début de la guerre, Etienne a monté un groupe de résistance. Il a été arrêté par les Allemands en 1942 et envoyé en déportation au camp de Strutoff. Il y est mort en 1943 à l'âge de 28 ans. ..."
GR 16 P 405343| MAUREL ( Etienne Eugène )| 1915-06-09| Bollène| Vaucluse| FRANCE| FFc DIR
Laurent Laloup le samedi 15 août 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
Dernière mise à jour le mardi 17 janvier 2023 Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté  |
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