Catherine de Brunel de Serbonnes épouse Janot - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Catherine de Brunel de Serbonnes épouse Janot



Naissance : 29 septembre 1917 - Saumur (49)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en novembre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Velite Thermopyles

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 91 ans - 1er février 2009 - Paris 16e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 162723

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25893

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Catherine de Brunel de Serbonnes épouse Janot - son Livre ouvert !
 

"... Fegette et Whitman sont alors entre les mains du réseau Brandy de "Flore-Marie Bertin" (PATENOTTE Monique Flore Marie dite 'Monique Bertin' épouse Camille SPIQUEL) et sont remis au centre de rabattage Comète de Charles MARCOT du 118 Allée Jules Auffret (ensuite Allée des Aldes) à Les Pavillons-sous-Bois. La liste des Helpers français reprend Camille et Monique SPIQUEL au 44 Rue Perronet à Neuilly-sur-Seine, précisant que Camille SPIQUEL a été déporté (il avait été arrêté en juin 1943).

Le lundi 15 février, selon Fegette, on les conduit à Paris en voiture chez une Mme "Seyrsvel" (Catherine JANOT, née de BRUNEL de SERBONNES) qui veut franchir les lignes pour rejoindre l'Angleterre (Elle veut fuir avec son mari et partira en Afrique du Nord avec lui). Ils sont effectivement renseignés comme convoyés par Catherine JANOT et Bernard COURTENAY-MAYERS.

Deux docteurs viennent les prendre un dimanche (Il doit s'agir des frères PENEZ, médecins de Montfermeil en Seine & Oise) et les conduisent en train à "Raincy Pavillion" (Le Raincy - Les Pavillons-sous-Bois). Ils y dorment une nuit chez "Lucien" FOUARD (Léon FOUARD, au 111 Avenue des Sciences à Montfermeil), qui leur dit de faire le bonjour à John McKee, qui avait logé chez lui du 21 décembre au 06 janvier.

Fegette indique dans un récit que lui et Whitman sont alors menés pour 4 jours dans un appartement au 2ème étage d'un immeuble en face de l'Hopital Américain à Paris (au Boulevard Victor Hugo) et dont le propriétaire ("Ptominié Desmajure" Pierre THOMINE-DESMAZURES) était père de huit enfants en âge d'école. Il ne s'agit pas de Philippe Demasure, qui avait introduit par trahison Jacques Désoubrie (sous le pseudo de Jacques Leman) dans l'organisation Brandy de Mme Monique SPIQUEL née PATENOTTE, puis dans Comète dès avril 43, Désoubrie devenant "Jean Masson" sur ses faux papiers. ..."

www.evasioncomete.be 

GR 16 P 392711| MARCOT (Charles Marcel Louis)| 1901-10-01| Bondy| Seine| FRANCE| FFc
GR 16 P 229406| FOUARD (Léon Lucien)| 1897-03-05| Elbeuf| Seine-Inférieure| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 570236| THOMINE DESMAZURES (Pierre Marie)| 1901-11-18| Evreux| Eure| FRANCE| FFc DIR

Laurent Laloup le vendredi 04 mars 2022 - Demander un contact

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Catherine JANOT

J'ai écrit un livre sur le réseau Comète (en espagnol) où je raconte l'histoire de Catherine Janot dans la Résistance et ses rapports (difficiles) avec certains membres du réseau Comète et le père Riquet. Voici la fiche du livre:

Pour les relations de Catherine Janot et ses rapports avec le réseau Comète et l’Allemand FUCHS voire : Juan Carlos Jiménez de Aberasturi : Camino a la libertad. La red de evasión Comète y la frontera vasca durante la II Guerra Mundial, Txertoa, San Sebastián, 2018. Pages 313-15.



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Jiménez de Aberasturi le vendredi 26 mars 2021 - Demander un contact

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Revue Fraternité d'Abraham

GR 16 P 512474| RIQUET ( Michel Louis )| 1898-09-08| Paris 14| Seine| FRANCE| FFc DIR



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Laurent Laloup le mardi 07 avril 2020 - Demander un contact

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  Catherine de BRUNEL de SERBONNES

Ordre la Légion d'Honneur. Décret du 11/04/1996. Portant nomination. Croix de La Légion d'Honneur. Sans traitement. , Médaillée de La Résistance du 6 Septembre 1947. 

Née le 29 septembre 1917 - à Saumur (Maine-et-Loire)
Décédée le 1er février 2009 - à Paris XVI°., à l'âge de 91 ans
Licence de Droit. Résistante Française.

Parents
Louis Marie Jean Henri de BRUNEL de SERBONNES, né le 11 février 1881 - à Paris IX°., décédé le 5 décembre 1918 - à Meung-sur-Loire (Loiret). à l'âge de 37 ans, Médecin. Aide-Major de 1ère Classe. Service de Santé de la 9ème Région. Unité non répertoriée. 
Marié le 6 décembre 1916, à Paris IX°, en l'Église de La Madeleine., avec
Madeleine Alphonsine Marie LECLER, née le 17 mai 1889 - à Paris IX°., décédée le 13 septembre 1987 - à Paris XVI°. à l'âge de 98 ans, Diplômée de l'École du LOUVRE.

Union
Mariée le 11 avril 1940, à Serbonnes (Yonne)., avec Raymond Marcel Louis JANOT, Conseiller d'État. , né le 9 mars 1917 - à Paris XI°., décédé le 25 novembre 2000 - à Paris XVI°. à l'âge de 83 ans, Président du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté. Homme Politique Français. UDR - UDF.

GR 16 P 306393| JANOT ( Raymond )| 1917-03-09| Paris 11| Seine| FRANCE| FFc

Laurent Laloup le mardi 07 avril 2020 - Demander un contact

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"... Le docteur de Larebeyrette est lui aussi en relation avec une filière d’évasion. Il est responsable du réseau Vélite-Thermopyles (réseau de renseignement) et en relation constante avec Catherine Janot. Celle-ci est membre du réseau Comète qui est un réseau d’évasion. Il devait exister à Sens une filière ayant pour base des membres du réseau Vélite-Thermopyles qui permettait de gagner l’Espagne. Une attestation d’appartenance au réseau Vélite-Thermopyles délivrée à Robert Babillon par le docteur de Larebeyrette en 1949 affirme que M. Ruelle, imprimeur à Sens « était un de nos agents locaux à Sens » et « travaillait avec M. Alexandre Clotaire à l’envoi pour l’Espagne de patriotes désirant s’engager dans les FFL » ..."

www.arory.com 

Laurent Laloup le mercredi 28 août 2019 - Demander un contact

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  " Le réseau Vélite-Thermopyles

Le réseau s'étend progressivement en zone nord essentiellement, puis en quelques points de la zone sud après l'invasion de celle-ci. Le réseau a été implanté dans le Sénonais par Catherine Janot et par le docteur Jean de Larebeyrette. Les activités de ce réseau sont mêlées à celles d'un autre réseau, Comète. En décembre 1942 Catherine Janot recueille un aviateur canadien caché à Serbonnes et le conduit dans son appartement parisien. Elle entre en contact avec le réseau Comète qui prend en charge l’aviateur. Mme Janot met alors Jean de Larebeyrette en contact avec Robert Aylé, responsable du réseau Comète. Celui-ci le met en relation avec Philippe Viannay, fondateur du mouvement Défense de la France. En mars 1943, Viannay met en relation Catherine Janot et Jean de Larebeyrette avec les responsables du réseau Vélite-Thermopyles. C’est le point de départ du groupe sénonais. Jusqu'en juin 1943, Jean de Larebeyrette doit être considéré comme le chef du groupe ; en particulier parce qu'il est l'agent de liaison avec la centrale du réseau à Paris. Fernand Loirat, épicier et président de la Délégation spéciale de Pont-sur-Yonne lui succède jusqu'à la Libération. Dès l'automne 1942, Jean de Larebeyrette contacta Pierre Lanceau, médecin à Sens, pour l'aide aux aviateurs alliés tombés dans la région et aux réfractaires ; lui aussi participe au réseau Comète. En mars 1943, lorsque l'adhésion au réseau Vélite-Thermopyles est réalisée, une partie du groupe est déjà constituée.

De son côté, Fernand Loirat a formé un groupe à Pont-sur-Yonne : Henri Marchand, agent de la SNCF à Montereau, Albert Fandard, blanchisseur à Pont-sur-Yonne, Roger Grenier, appariteur à la mairie de Pont-sur-Yonne, Jean Lefèvre, secrétaire de mairie à Pont-sur-Yonne. Il a aussi contacté Clotaire Alexandre, entrepreneur de Travaux publics à Sens. Celui-ci a vraiment secondé les deux chefs de groupe successifs dans le domaine du recrutement. Une trentaine de personnes participent aux activités du réseau. Clotaire Alexandre est aussi en contact avec Jacques Agenie, ingénieur des Ponts et Chaussées et architecte, qui se déplace très facilement entre Auxerre et Paris. Lorsque Jean de Larebeyrette fut arrêté, les liaisons avec la centrale s'effectuèrent par Jacques Agenie, Jacques Loirat, fils de Fernand, Lise Blosset puis sa sœur Annette.

Un groupe de résistants se constitue à Serbonnes. Il était relié à celui de Pont-sur-Yonne par l'intermédiaire de Fernand Loirat. Catherine Janot, qui habite tour à tour Paris et Serbonnes, continue de servir de boîte aux lettres pour Vélite-Thermopyles et reste en liaison avec Jean de Larebeyrette qui vient une fois par semaine à Paris. Elle est dénoncée par un étudiant en médecine et dut entrer dans la clandestinité au printemps 1943. Il lui fallut renoncer partiellement à ses activités d'hébergement des aviateurs et à ses voyages dans l'Yonne. Jean de Larebeyrette est arrêté à Sens, le 17 juin 1943.

Catherine Janot prend alors contact avec un autre réseau d'évasion, le réseau Bourgogne qui dépend du BCRA et qui conduit jusqu'en Algérie ou en Angleterre non seulement des aviateurs alliés abattus au-dessus de la France, mais aussi des Français volontaires pour s'engager dans les FFL. Elle fait la connaissance d'un Allemand, Paul Fuchs, interprète à la Gestapo, catholique et anti-nazi. Il accepte de fournir à la Résistance des renseignements sur les dénonciations qui parviennent à la Gestapo et sur les arrestations qui vont avoir lieu.

Dans le Sénonais, les activités du réseau Vélite-Thermopyle sont doubles : - l'évasion : des aviateurs anglais ou canadiens tombés après que leur avion eut été abattu sont récupérés. Une filière les conduit à Sergines, où ils logent chez le boulanger et chez le docteur Bonnardot, dont la femme parle l'anglais ; de là, ils sont transportés à Fontainebleau, puis à Paris. L'efficacité des filières d'évasion et la solidarité dont elles bénéficient dans une large partie de la population sont mises en évidence par les événements qui suivent la chute de la forteresse volante, le 6 septembre 1943 à La Chapelle-Champigny. - le renseignement constitue la seconde activité du réseau. Les activités de surveillance du trafic ferroviaire et fluvial ont été très importantes. Les renseignements portent aussi sur les passages et les stationnements des troupes allemandes. Le contre-espionnage, sous la forme d'ouverture du courrier et la prévention des arrestations ont aussi été effectués. Fernand Loirat disposait d’un poste-émetteur à Pont-sur-Yonne.

Il existe des contacts solides avec d'autres organisations ou formes de résistance. Ainsi des membres de ce réseau participent-ils au ravitaillement, à l'armement et à la protection des maquis quand ceux-ci se constituent. La demeure d'Albert Fandard, à Pont-sur-Yonne, devient alors une plaque tournante de la Résistance locale. A. Fandard et ses amis jouent un rôle important dans l’appui logistique au maquis FTP Paul Bert, installé près de Pont-sur-Yonne. Il existe également un groupe auxerrois de ce réseau.

Sources : Témoignage de Mme Catherine Janot (1996 à 2002). Témoignage de Mme Camille Fandard (1997). Renseignements communiqués par Bernard Carré, historien. Drogland Joël, Histoire de la Résistance sénonaise, Auxerre, ARORY, 2ème éd. 1998, 258 p.

Joël Drogland (Extrait du cédérom, La Résistance dans l'Yonne, AERI, 2004)."

Laurent Laloup le mercredi 31 juillet 2019 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 592337 | VIANNAY ( Philippe Marie Victor ) | 1917-08-15 | Saint-Jean-de-Bournay | Isère | FRANCE | FFi
GR 16 P 335074 | LANCEAU ( Pierre ) | 1914-03-30 | Champcenest | Seine-et-Marne | FRANCE | FFc


www.arory.com 

Laurent Laloup le mardi 14 août 2018 - Demander un contact

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" Auteur de la fiche : Marc Fineltin

Raymond et Catherine Janot

JANOT Raymond est en 1917. En 1939 major de l’école libre des sciences politiques, il fait sa préparation militaire et la formation d’officier de réserve à Saint-Cyr. Il est aspirant en 1940 et se marie en avril avec Catherine de BRUNEL de SERBONNES. Il est fait prisonnier sur le front de Lorraine. Il est enfermé au stalag IA en Prusse orientale.

Pendant que Raymond est en captivité sa femme Catherine en Bourgogne est devenue un agent du réseau Comète. Elle a été dénoncée par un étudiant Jean Prada. Elle est activement recherchée. Raymond reçoit la nouvelle dans un paquet reçu de son père. Il décide de s’évader. L’aspirant BERTIN fabrique des faux papiers pour les faire passer pour des travailleurs alsaciens, ils trouvent des vêtements civils, et reçoivent de Catherine des vrais reichmarks. Raymond JANOT parle couramment l’allemand. Le 31 août 1943 ils sortent par la grande porte, et se retrouvent dans Königberg. Ils trouvent des Français qui les aident, leurs fournissent des papiers que BERTIN adapte, puis se séparent. Raymond traverse Berlin, puis prend le train direct pour Paris avec des travailleurs français permissionnaires. Il arrive le lendemain à Paris Est.

Il retrouve sa femme. Il souhaite passer en Afrique du Nord mais les supérieurs de sa femme qui après la destruction du réseau Comète est passée à Vélite-Thermopyles (BCRA) souhaitent qu’elle reste en France. Mais début 1944 la pression augmentant les chefs, Pierre PIGANIOL et Raymond CROLAND, conseillent à Catherine de quitter la France.

En avril 1944 Catherine et Raymond JANOT passent en Espagne, après quelques semaines ils embarquent pour Casablanca. Raymond s’engage dans les commandos. Il participe à la bataille pour Belfort où il est blessé d’une balle dans la joue.

Catherine JANOT engagée comme ambulancière dans le mouvement « Liaison secours » participe au débarquement en Provence. Elle est démobilisée à la fin de 1944 en même temps que son époux.

Après la guerre Raymond JANOT, après être entré au Conseil d’État, fera carrière dans l’administration. Conseiller juridique de l’Élysée sous Vincent AURIOL, il est ensuite en Indochine conseiller puis directeur de cabinet du haut-commissaire, en 1958 il est secrétaire général de la Communauté, puis directeur général de la R.T.F (Radio Télévision Française) retourne au Conseil d’État puis sera de 1989 à 1997 Président du Conseil Général de Bourgogne."

GR 16 P 306393 | JANOT ( Raymond ) | 1917-03-09 | Paris 11 | Seine | FRANCE | FFc

Jacques Ghémard le mercredi 11 avril 2018 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 04 mars 2022

 

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