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Eliane Anne Denise Ronel épouse Berthomé - son Livre ouvert ! "...Eliane Berthomé : « Elle était de tous les combats »
Publié le 03 juin 2002
Eliane Berthomé est décédée le 17 mai dernier à l'âge de 81 ans. Résistante et déportée, elle a milité jusqu'au bout, occupant la présidence du comité Bosnie-Kosovo après le décès de son mari, Henri, décédé en février 1999. Ce week-end ses amis lui ont rendu hommage. «Je considère comme le devoir de tout citoyen, de toute citoyenne digne de ce nom, de lutter contre l'injustice, contre l'atteinte aux droits de l'homme dans quelque pays que ce soit, dans quelque partie du monde que ce soit», avait écrit récemment Eliane Berthomé. Eliane Ronel, de son nom de jeune fille, était née dans une famille de chapeliers quimpérois. «A 18 ans, elle commence à lutter seule, elle écrit des petits papiers antinazis qu'elle colle sur les murs», dit Denise Herlédan. Fin 1940, elle entre en Résistance aux côtés de Brestois et adhère à la 4 e internationale.
Arrêtée en 1943
En mars 1943, le groupe s'étoffe de militants nantais du Parti ouvrier internationaliste dont Henri Berthomé qui deviendra son époux. En octobre de cette même année, une vingtaine d'entre eux sont arrêtés sur dénonciation. Emprisonnée à Quimper, puis à Rennes, à Romainville, elle sera déportée à Ravensbrück puis évacuée par les nazis vers le camp de Wattenstadt. En 1945, elle sera libérée par la Croix-Rouge suédoise. Un an plus tard elle revient en France et épouse Henri. «Je n'ai pas de regret de ma déportation, ce fut une expérience enrichissante qui m'a démontré combien j'avais eu raison de m'engager», a-t-elle écrit. «Le goût de la lutte ne les quittera pas : opposition à la guerre d'Indochine, d'Algérie, soutien aux luttes anticolonialistes, adhésion à la nouvelle gauche puis au PSU, soutien au LIP, au Joint Français, dénonciation du totalitarisme en URSS, en Chine», note Anne-Claire Dellet. Ce sera aussi le comité Bosnie-Kosovo à partir de 1992. «Toujours au fait de l'actualité, lectrice insatiable, Eliane relayait les actions d'Amnesty, de MSF, de Greenpeace, s'inquiétait de l'Algérie, de l'Afghanistan, des Tchétchènes, du sort des Palestiniens».
Générosité extrême
Lors de l'élection présidentielle, Eliane Berthomé avait appelé à voter contre l'extrême droite dans un appel de la FNDIRP. Elle avait aussi accepté d'être la présidente d'honneur du comité de soutien à Daniel Le Bigot, candidat aux législatives. La veille de son décès, elle s'était rendue à Etel rencontrer deux anciennes déportées. «Elle en était revenue heureuse», disent ses amis. «Elle était d'une générosité extrême, chez elle c'était toujours table ouverte, quand on était un peu las c'est elle qui nous entraînait, elle avait un humour extraordinaire. Jusqu'au bout elle est restée attentive aux désordres du monde».
© Le Télégramme Laurent Laloup le jeudi 06 septembre 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Le TELEGRAMME -Quimper 15 février 2013 Le passé courageux d’Éliane Ronël
Fonds Eliane Ronël Quimper
Il y a quelques années, la médiathèque recevait 700 livres ayant appartenu à la Quimpéroise Éliane Ronël et son époux. En les feuilletant, l’ancien conservateur du Musée départemental breton, a découvert à quel point le couple s’intéressait à la politique, la Résistance, la guerre. On connaît peu le passé engagé de la modiste installée au numéro 5 de rue du Chapeau-Rouge. Alors qu’elle n’est encore qu’une petite fille (elle est née en 1921), elle écoute son père, libre penseur, lui parler de liberté. Devenue trotskiste convaincue, elle s’engage dans le mouvement des Auberges de jeunesse et se rend en Allemagne à la fin des années 30. Elle effectue, à vélo, un tour de ces lieux d’accueil. Horrifiée par le nazisme, ses fastes et ses drapeaux, elle rentre en France et raconte son voyage. À Paris, elle rencontre Henri Berthomé qui devient son mari. La guerre venue, les époux entrent en résistance. Éliane Ronël est arrêtée le 7 octobre 1943, déportée à Ravensbrück le 17 avril 1944 et transférée au camp de Dora dépendant de Buchenwald. Les armées suédoises de Bernadotte libéreront Dora le 11 avril 1945. Rapatriée en Suède, Éliane Ronël y passera quelque temps avant de regagner Quimper. Son engagement dans la résistance restera secret, mais elle militera à nouveau au sein du PSU. Par ailleurs, elle reprendra son activité de modiste. Erwan Le Bris Du Rest reviendra plus en détail, sur les engagements, la vie si secrète d’Éliane Ronël et de son époux qui fut également déporté. Pratique Éliane Ronël, une femme qui a dit non" Laurent Laloup le jeudi 06 septembre 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : Probablement GR 16 P 54071 | BERTHOME ( Henri Georges Alexandre ) | 1923-07-09 | La Meilleraie-Tillay | Vendée | FRANCE | FFc DIR
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